Archives de catégorie : Gestion et stratégie

Worms

Bonjour cher interno-spectateur,

Pour ceux qui me connaissent en dehors de la vie du web, savent que j’ai toujours eu de la difficulté à retourner l’ascenseur lorsqu’on me félicite. J’ai beaucoup de difficultés à dire un merci qui a l’air crédible. Donc souvent pour faire comprendre mon remerciement, je m’y prends autrement parce que je veux éviter d’être insultant vis-à-vis les gens que j’aime bien. Comprenez-le bien que si je vise à éviter d’être insultant vis-à-vis les gens que j’apprécie bien ceux que je hais, disons que je ne m’en cache pas non plus! C’est donc pourquoi aujourd’hui, j’ai choisi de présenter le jeu de stratégie de guerre Worms développé par Team17 Software Limited, mais distribué par Ocean Software Ltd. en 1995. Parce que dans ce jeu, tu en peux personnaliser les équipes et leur donner une personnalité relative à ce dont quoi tu penses/vises d’eux!

En effet, pour ceux qui ont mal compris l’introduction, j’ai donc créé 3 équipes question de souligner les gens que j’apprécie bien. Bien entendu, une petite description de chacun d’entre eux s’impose quant au pourquoi de leur présence!

Équipe NapNPals:
Nap’N’Pals est une équipe principalement composée de mon entourage quotidien de blogueurs focussant sur le retrogaming et les appareils qui en sont rattachés.

Napostriouf: Ici, ce n’est un secret si ce n’est que c’est moi! Non, je ne suis pas entrain de narcissiquement m’autoféliciter, simplement ma présence était requise pour faire le lien avec les autres blogueurs du groupe!
P.Watercress: Prince Watercress est probablement l’individu qui je retweet le plus ses articles sur mon twitter. Bien qu’il ne focus pas sur le Retrogaming PC, il se démarque par le fait que ses Let’s Play sont autre chose que simplement de l’humour. Il préfère s’orienter sur l’aspect technique des jeux, ce qui emmène une perspective d’époque beaucoup plus représentative que 95% des vidéos de type Let’s Play, ce qui par conséquent y donne une certaine personnalité!
C.Eldrige: Chris Eldrige est un de mes camarades de Memphis au Tennessee, un individu qui j’aide à financer à tous les mois dans le but qu’il puisse s’acheter du matériel d’ancien console rétro ou système exploitation rétro. Son but à lui n’est pas de se monter simplement une collection, son but est de présenter les subtilités des consoles qu’il fait. Notamment en faisant des live streams dans lequel on le voit présenter point par point, jeu par jeu chacune de ses «trouvailles». C’est sûr que les fans de retrogaming mainstream détesteront son style parce que justement, ses vidéos ne sont pas de l’égotrip, donc il ne cherche pas à dire que tout est cool ou tout est de la marde, il présente les choses comme ils sont en les essayant et en les investiguant. Un individu qui selon moi parmi les plus intéressants du web.
Ausretrogamer: Il s’agit d’un de mes homologues Australiens. Cet individu voyage partout dans le monde dans le seul et unique but de faire des trouvailles en matière d’arcade et qui pour la plupart, vous n’auriez même jamais imaginé qu’ils puissent exister. Tellement passionné parce qu’il fait, qu’on peut l’appeler l’archéologue du retrogaming.

Équipe B.Salmon:
Bionic Salmon est une équipe composée des survivants à la chute de la compagnie de jeux vidéo sportifs Logique Eclectic, compagnie pour laquelle j’ai eu des parts et une grande implication dans le passé. Je suis toujours très près d’eux, donc c’est pour ça qu’ils méritent une mention de ma part! Car je suis particulièrement fier que tous les efforts du passé n’ont été réduits à néant. Et que même dans l’obscurité, ils ne lâchent pas prise parce qu’ils font de quoi qu’ils aiment.

Csc: Il est l’actuel propriétaire Allemand de Bionic Salmon. Il est l’individu qui a non seulement réussi à sauver les meubles, mais qui a permis à Bionic Salmon de prendre un second départ économiquement parlant. Juste ça, c’est déjà beaucoup!
JF Cabana: Ancien président de Logique Eclectic, principal développeur et programmeur chez Bionic Salmon, Jean-François Cabana est un individu que je continue à parler au quotidien que ce soit au niveau de film d’horreur obscure, de sports en tous genres, de sujets chauds, m’enfin parler un peu de tout comme on fait entre amis! Il mérite d’être souligné, parce qu’il est quelqu’un d’à la fois accompli, mais aucunement condescendant ce qui a permis de justement de créer des projets qui sortaient des sentiers battus.
Maitre123: Pourquoi je le souligne? Il ne m’aime pas mais pourtant je ne l’hais pas même si nous sommes incapables d’avoir une discussion sans s’enflammer. On dirait que je l’apprécie plus à le regarder de loin que de dialoguer avec. Mais, lui est là depuis nombreuses années autour de Logique Eclectic. Même si on a comment dire souvent cracher dessus, il est toujours revenu. C’est un individu qui l’archétype de ce dont pourquoi les cies de jeux underground continuent d’exister. Donc, l’évoquer dans cette équipe c’est ma façon pour moi de lui dire de continuer qu’il aide l’industrie du jeu à ne pas s’enfoncer plus bas!
M.Nawrocki: Mark Nawrocki est un américain anglophone qui depuis plusieurs années est très proche de Logique Eclectic et Bionic Salmon même si tout a été conçu en français pour une clientèle underground Québécoise. Il représente l’antithèse du stéréotype de ce qu’on voit habituellement dans l’industrie. Généralement, les anglophones lorsqu’ils voient qu’un produit n’est pas anglais même s’il s’agit de domaine peu ou pas exploité vont simplement passer à autre chose. Lui au contraire, il est en quelque sorte le fil conducteur pour que le style se propage et fasse son chemin dans l’industrie.

Équipe RoiDuWeb:
Notez bien que j’ai écrit RoiDuWeb au singulier, oui en premier lieu parce que j’avais une limitation de caractères, mais également pour dire que l’ensemble du groupe que je souligne forme une entité de gens pourtant paradoxalement différemment. Une forme de communauté underground.

Stu Pitt: Je vais vous être franc, je ne sais pas comment le décrire. Parce qu’il a tellement d’intéressant le concernant, que je peux difficilement de faire un résumé de ce qu’il représente pour moi. Mais pour donner un exemple parmi tant d’autres, j’aime l’idée son type de trolling. Parce que lui, lorsqu’il troll ce n’est pas juste pour attirer un lol. Non, lui ce qu’il cherche, c’est pendre des positions qui vont vous faire grimper dans les rideaux en allant cherchant chacun de vos points d’argumentation. Pourquoi? Le but, c’est que vous investiguiez les sujets qu’ils parlent. Même, si vous répondez en sans-dessein, il va toujours en avoir qui va vous ramener avec des éléments argumentatifs qui vont intellectuellement vous enrichir. Donc, ce qu’il fait c’est purement viser à rendre les masses mainstream plus intelligente. Qu’ils cessent de suivre les autres et qu’ils se développent eux-mêmes leurs propres opinions.
Gab Roy: Le Stone Cold Steve Austin du web Québécois. Celui qui défait les limites de ce qui est acceptable ou pas. Il fonce dans le tas pour créer un certain « lol » et cherchant du même coup à rendre la société plus tolérante malgré de tout le hate qu’on puisse dire ou recevoir. Ce n’est pas grave, la vie continue. Bien entendu quand on s’attaque à une entité mal intentionnée, c’est sûr que tôt ou tard, elle finit par te rentrer dedans. C’est pourquoi que récemment, il s’est fait bâillonner du web sous des prétextes des fallacieux. Mais ne t’en fait pas mon Gab, même absent, tu es toujours là parce qu’on ne t’a pas oublié et on te supporte. Dans cette histoire, j’ai beaucoup perdu des amis, de l’argent, des commanditaires à non seulement te défendre mais également tout ce dont tu représentes pour la liberté individuelle. Car on sait qu’au milieu des années 90, un certain rappeur KC LMNOP avait été démoli environ de la même manière que tu as été démoli. Ça lui a pris presque 20 ans à se rebâtir juridiquement une réputation en défaisant point par point les éléments qui l’avait fait mettre en prison 10 ans pour des crimes qu’il n’avait pas commis. Le système l’a écrasé ses proches et lui pour avoir osé résister. Vous comprenez maintenant pourquoi je le supporte à ce point?
Mario Benjamin: Mario Benjamin c’est le mononcle qui dans sa jeunesse était un rocker. Donc par définition, c’est quelqu’un qui cherche avant tout d’être cool. Sauf en tant mononcle il ne pourra jamais être le gars cool qu’il cherche à être. Il a d’ailleurs la fâcheuse habitude de constamment se ridiculiser. Mais c’est aussi ça sa force. Il se ridiculise tellement à vouloir être cool qu’il finit par faire de quoi d’unique qui le rend malgré tout sympathique et très divertissant à regarder. Qu’on rit ou pas de lui, on s’en fout, ce qui est important, ce qu’il développe de quoi d’intéressant dans le délirant. Et ça, ça vaut la peine d’être souligné. Je l’aime comme il est, même s’il est l’antithèse de ce qu’il voudrait être.
D.Pelletier: En partant Dominic Pelletier est tout sauf sympathique et agréable. Mais ça ne le rend pas moins intéressant. Oui, il a des opinions qui parfois, je me demande si un autre humain sur la terre est d’accord avec ce qu’il dit, mais ça n’a pas d’importance du moins en ce qui me concerne. Moi, ce que j’aime de Dominic, c’est qu’il met sur la table des sujets non-conventionnels. Des sujets où des gens ont décidé que c’était clos et évident. Mais justement, il creuse assez dans les sujets que c’est quand même très intéressant pour l’auto-réflexion. Qu’on aime ou pas Dominic Pelletier peu importe sa santé mentale, il est quelqu’un d’utile pour la remise en question dans notre société. Certains vont me dire: «Oui, mais la raison ce dont pourquoi tu t’intéresses à Dominic Pelletier c’est parce qu’il évoque le genre de sujets que tu sortais en 1996.» Bien que ce soit vrai que je sortais ce genre de sujets en 1996, en 1996, j’avais 12 ans! Donc, mes propos bien qu’ils étaient moi aussi basés sur mes observations en tant qu’éloignées des masses, n’étaient pas autant approfondies. C’est quand même très différent ce que Dominic Pelletier, notamment au niveau de la maturité ce qu’il enquête. D’ailleurs, j’avais beau investiguer des sujets similaires j’avais des conclusions très différentes des siennes. Qui ne les rends pas moins intéressantes, juste différentes. Perso, ce qui m’intéresse dans Dominic, c’est sa façon de déterrer ses sujets, pas ses opinions.

Maintenant, parlons du jeu un peu. La plupart des gens ont soit déjà joué ou néanmoins entendu parler de cette série. Mais je remarque au fur à mesure que je dialogue avec les gens, que simplement une infime partie a joué au premier opus, ce malgré le fait que ce jeu est toujours en vente dans tous les catalogues en ligne que ce soit sur Steam, GOG et cie. Étrangement bien des gens pensent que lorsqu’on fait des suites à un jeu que les premiers sont moins bons… Bien vous vous tromper et ça fait également partie des raisons ce dont pourquoi je vous ai présenté cette vidéo ci-dessous. L’interactivité du jeu, la façon d’utiliser les armes, la psychologie derrière la réactivité des personnages bien, ce sont des éléments qui se sont dégradés au fur des nouveaux opus. Probablement qu’ils ont trop été stéréotypés et que Team17 étant devenu depuis un major, bien, ils essaient aujourd’hui d’aller chercher de quoi qui sort des sentiers battus contrairement à celui-ci.

Je ne suis tellement pas habitué de présenter des jeux mainstream, que niveau anecdote je n’ai pas grand chose à raconter si ce n’est que sur les BBS, la version shareware qui circulait n’était pas la même que sur internet. Sur les BBS, la version shareware avait tous les tableaux, mais tu ne pouvais pas changer les armes ni même changer les noms des équipes tandis que sur internet bien, tu n’avais que 3 tableaux, tu ne pouvais pas changer les armes, mais tu pouvais changer les noms…

Bref, un jeu qui a été populaire non pas parce qu’il a été le premier dans son genre (d’ailleurs chose qui n’est pas le cas) mais bien parce qu’il était particulièrement divertissant et offrait des perspectives de jeu à long terme contrairement aux autres beat’em all par tour.

Merci,
Napostriouf Sar

Mice Men

Bonjour cher interno-spectateur,

Comme vous avez pu remarquer pour ceux qui me suivent depuis votre twitter ou facebook, j’ai été malade comme un chien toute la semaine, mais je suis maintenant de retour pour vous jouer un gentil tour! Afin de lutter contre l’ignorance! Afin de préserver le monde contre l’oubli! Afin d’écraser toute condescendance! Nappy! Sar! Nap’n’Retrogaming, plus intéressant que n’importe lequel autre blog de jeux rétro PC. Lisez-moi tous ou bien vous serez une cause perdue! Ha! Ha! Ha!

Trêve de mon intro à la pseudo «Team Rocket» totalement nullarde, quoique drôle si vous avez compris mes sous-entendus concernant le genre de commentaires abrutissant que j’ai pu recevoir ces dernières semaines! M’enfin, le jeu que je présente aujourd’hui est un jeu stratégie mélangé avec de casse-tête où nous 12 souris par équipe dans lesquelles nous devons les mener à destination jusqu’à un côté opposé du plateau du jeu. Mice Men développé et distribué par William Soleau de Soleau Software en 1992.

Oui, un autre jeu signé par un des plus célèbres développeurs de jeux underground des années 90, William Soleau. Celui-ci en est un parfait exemple de pourquoi ce développeur est devenu épique malgré une approche qui peut sembler si basique. Il y a oui, le fait qu’il évite de rendre ses jeux trop compliqués en incorporant trop éléments. Mais il y a aussi l’aspect de renouveau dans ce qui est simple. Ce que je veux dire par là, oui des jeux où on a un pion ou bonhomme qui doivent aller à l’autre extrémité d’un plateau, c’est plein, on a qu’à penser au jeu Trouble pour en avoir un bel exemple. Sauf que souvent, les subtilités qui font qu’un jeu est plaisant ou pas. Ce qui était chiant dans Trouble, c’est qu’on était beaucoup limité par l’aspect aléatoire du dé tandis qu’ici, le but, c’est vraiment de développer ta logique plus loin qu’uniquement au niveau des probabilités. Ce qui t’oblige à utiliser de tes pièces (ton équipe) pour pouvoir avoir une chance de gagner.

Un jeu qui bien entendu comme tous les jeux de William Soleau ne se démarque pas au niveau du graphisme et effets sonores. Quoique la résolution du jeu est non standard pour l’époque mais ça c’est un détail dans la mesure où l’époque 95% des gens n’en voyaient pas du tout la différence, vu que la résolution était automatiquement resizé aux dimensions standard. Reste que vu d’aujourd’hui, c’est là qu’on se rend compte que si les masses avaient de meilleurs écrans, ils auraient eu une plus grande surface de jeu à zieuter.

Pour conclure, c’est un jeu quand même assez le fun, mais faut aimer le style underground et faut espérer avoir un deuxième joueur, car même si le CPU est bon, son style de jeu devient assez redondant donc peu stimulant intellectuellement. Mais en multijoueur je suis convaincu que vous pourriez passer de bons après-midi à y jouer sans arrêter!

Merci,
Napostriouf Sar

World Empire

Bonjour cher interno-spectateur,

Je sais que nombreux d’entre vous êtes fan du jeu Risk. Vous avez déjà joué à quelques variantes de ce jeu, mais n’êtes pas encore fixé vers qu’est-ce qui vous le serait le plus approprié. Surtout en sachant que dans le passé je vous ai présenté le jeu Conquest de David Burns qui en était une variante; vous sauriez vous attendre à savoir s’il n’y a pas d’autres titres de la même époque? Bien aujourd’hui, je vous présente un qui à l’époque la série n’avait pas encore eu la popularité qu’elle avait à la fin des années 90. Et qui même vue d’aujourd’hui, il est extrêmement difficile d’avoir des vidéos du jeu en tant tel. Oui, je vous confirme, on fait état ici de ce qu’on appelle communément une obscurité. Il s’agit ici, bien entendu du premier opus de la série World Empire développé par Ultimate Software et Viable Software Alternatives mais distribué par Viable Software Alternatives en 1991.

Notez bien, que j’ai dit si vous êtes fan du jeu Risk et non pas comme le jeu Risk. En effet, bien que le but soit encore la conquête du monde où on doit placer des pions, on ne commence pas avec une armée un peu partout. Non, nous débutons dans un seul pays surmilitarisé dans le but de conquérir le monde tout en ayant bien entendu des adversaires qui ont la même ambition que vous. Mais ce n’est pas tout car chaque pays ont leur propre idéologie, donc si vous voulez faire la conquête d’un pays qui a l’idéologie d’un de vos rivaux, assurez-vous de pouvoir maintenir militairement l’ordre, sans quoi une rébellion pourrait non seulement se faire, mais elle pourrait carrément permettre à vos rivaux d’avoir une entrée sur des continents où ils étaient stratégiquement désavantagés.

« Est-ce que les attaques fonctionnent comme dans Risk en lançant des dés? » vous pourriez logiquement me poser comme question. La réponse est: « Pas tout à fait! » Oui, il y a le principe aléatoire qui fait qu’on ne peut pas toujours contrôler nos victoires même si on est en position avantageuse, mais il y aussi le calcul des probabilités qui est fait en fonction des hexadécimales. Donc rendant un peu plus scientifique le côté réellement aléatoire du succès ou de l’échec d’une attaque. Bien entendu le jeu comporte son lot de défauts notamment lorsqu’on est à égalité; si on joue contre le CPU, nos troupes perdent systématiquement au lieu de mourir des deux côtés. Et si on joue contre un autre joueur humain, le joueur à la dernière variable gagne systématiquement rendant le jeu injuste pour les joueurs 1, 2 et 3. Mais bon, si on oublie ces problèmes irritants le jeu est quand même très intéressant.

Graphiquement vous allez dire c’est horrible! Mais prenez conscience qu’il s’agit d’un jeu indépendant développé par une équipe qui n’avait pas d’infographistes. Donc ce n’est quand même pas si pire compte tenu du langage utilisé. D’autant plus, il s’agit du premier projet public pour lequel la deuxième plus rentable compagnie de programmation au monde en 2013, Ultimate Software a travaillé. Si ça n’avait pas été de ce projet qu’ils ont fait en partenariat avec Viable Software Alternatives, ils n’auraient probablement pas pu avoir leur subvention qui a fait en sorte que la compagnie a pu grandir.

Niveau sonorité du PC Speaker classique. Le choix musical est assez inopportun voir carrément dérangeant, surtout qu’à l’époque on ne pouvait pas fermer le son. Mais bon, vue de 2013 maintenant, on peut simplement fermer nos speakers et on n’a pas à avoir nos tympans violés par de telles incongruités.

Sommes toutes un jeu qui n’est pas intéressant pour les masses mainstream mais saura sans l’ombre d’un doute faire plaisir aux « Risk Freaks » !

Merci,
Napostriouf Sar

P.S.: Et pour les connes (et abrutis) qui auraient comme prétention que j’entretiens la culture du viol prétextant que je le banalise en comparant l’insupportable orchestre symphonique du jeu à un viol de tympan… Sachez qu’avec mon majeur lever vers le ciel, je vous fais mes plus incroyables excuses! Car après tout, c’est sur ce doigt que vous allez apprendre à vous asseoir bande de plottes.

P.S.2: Pour ceux qui sont trop lents pour comprendre mon dernier PS, apprenez à lire que plus loin que la surface, des fois vous pourriez comprendre que ça n’a absolument rien de péjoratif. Que dans tout sarcasme et ironie se cache un humour qui cherche à faire réfléchir.

P.S.3: Oui, ces 3 jolies PS sont un hommage à un blogueur et vlogueur humoristique/réflexionniste que j’aime bien, le progressiste Gab Roy qui a été injustement lessivé sans même avoir eu l’occasion de se défendre.

SimAnt

Bonjour cher interno-spectateur,

Oui, cela faisait quelques mois que je n’avais écrit sur ce blog. La raison est simple, j’ai déménagé et je ne me sentais pas nécessairement à 100% confortable… Donc il me fallait une certaine période de transition afin de revenir à mes amours soit le rétrogaming pour jeux PC!

Aujourd’hui, j’ai décidé de présenter un jeu qui est sortie sur un peu toutes les plateformes mainstream mais qui 95% des gens se sont arrêté d’y jouer au bout de 4~5 minutes tout simplement parce qu’ils n’y comprenaient strictement rien. Il s’agit ici d’un jeu de gestion du nom de SimAnt développé et distribué par Maxis Software, Inc. le 6 décembre 1991.

Ici le but de jeu est de gérer une colonie de fourmis et d’y faire prendre de l’expansion mais non pas sans danger. Et oui, comme dans la vraie vie on doit faire face à la présence redoutable de colonie de fourmis rivales, des humains, des animaux domestiques, des intempéries de la nature, des araignées, etc. Et de l’autre côté on doit faire grandir notre colonie en la nourrissant, à assurant sa défense et en s’assurant de créer de future reine pour justement prendre de l’expansion ayant pour but ultime d’envahir une maison. Donc vous comprenez qu’avec autant de facteurs de base les subtilités à gérer sont assez nombreuses jusqu’au point qu’il s’agit peut-être un des jeux des années 90 avec le plus de défis à relever sans même avoir des «sides quest». Le moindre petit élément que l’on laisse de côté peut nous coûter la survie de notre colonie. Ce n’est donc pas étonnant que les joueurs de plateforme ont vite abandonné ce jeu, vu qu’il y a beaucoup à prendre en considération pour qu’un joueur mainstream ait la capacité d’avoir une la prise en main de sa partie dans les premières minutes. Il faut comprendre que ce jeu prend plusieurs jours, voire semaines à travailler sa maîtrise avant d’être d’un calibre suffisant pour être en mesure d’y être performant.

Niveau graphisme, ce jeu s’inscrit dans la moyenne de l’époque. Après tout, en 1991 Maxis n’était pas le major qu’il est devenu par la suite avec sa série SimCity. Mais ce qui a de visuellement bien avec SimAnt c’est qu’il ne cherche pas à surprendre le joueur avec des extravagances, il cherche plutôt à être terre à terre (sans vouloir faire de mauvais jeu de mots avec l’habitat naturel des fourmis) question de bien représenter l’univers. Chose qui à l’époque était rare.

Niveau sonorité, comme la plupart des premiers jeux de Maxis sur PC, c’est le gros le point. Vu qu’il n’y a que des sound effects et des musiques tellement basiques que vous allez probablement ouvrir votre Winamp et écouter de la musique pendant le visionnement de la vidéo.

Un jeu qui je conseille surtout aux fans HARDCORE de jeux de gestion. Car même les fans occasionnels de ceux-ci s’avèront frustrés de voir leur colonie détruite dès la première partie!

Merci,
Napostriouf Sar

Dope Wars

Bonjour cher interno-spectateur,

Les jeux de gestions dans le monde de la drogue ont beau tous se ressembler, d’avoir un concept, mais pourtant les petites nuances font que d’un jeu à autre l’ambiance est totalement différente. Comme dans celui que je présente aujourd’hui, Dope Wars développé et distribué par Beermat Software en 1998 le fait que tu doives battir ton empire en 30 jours change de beaucoup la donne.

Oui comme d’habitude on voyage de ville en ville (quartier à quartier dans ce cas-ci) pour acheter à petit prix et revendre plus cher en fonction de la valeur du produit sur le marché avec des «événements aléatoire» se produisant à régulièrement; parfois en notre faveur d’autres, parfois contre nous et d’autrefois où tout est question de choix. Mais ici, ce qui a de bien, c’est que lorsqu’on voyage de quartier en quartiers y a pas de frais supplémentaires ce qui nous oblige pas à revendre notre précieuse marchandise juste pour se payer un ticket. Mais bon, c’est quand même tout un challenge finir une partie lorsque tu n’as que 31 tours de jeu, surtout qu’à l’époque on pouvait soumettre nos pointages sur le site de Beermat Software ce qui permettait bien entendu d’offrir constamment un challenge à pousser la chandelle légèrement plus loin. Malheureusement aujourd’hui, de nos jours, le site n’existe plus donc. Ce qui nous force qu’à s’auto-challenger, ce qui bien entendu réduit la durée de vie de jeu.

Un jeu qui reste néanmoins intéressant vu de 2012, vu que chaques parties grâce aux événements donne une expérience de jeu légèrement différente et contrairement aux jeux de facebook, tu n’as pas à attendre 1 heure avant de faire un move et emmerder tous tes amis sous prétexte de vendre du «weed»!

Merci,
Napostriouf Sar