Street Rod

Bonjour cher interno-spectateur,

Dans le passé, j’avais fait un article sur le deuxième opus du jeu que je vous présente aujourd’hui! La raison est bien est que j’ai davantage joué au deuxième qu’au premier vu que le premier est pas mal le même jeu avec moins d’éléments à prendre en considération. Mais un jeu qui mérite néanmoins qu’on parle de lui, vu qu’il a été un pionnier en son genre. Il s’agit ici du premier jeu de course social de tuning automobile, Street Rod développé par Magic Partners et P.Z.Karen Co. Development Group, mais distribué par California Dream en 1989.

Logiquement, la question qui vous vient en tête après un tel intro est: « Comment un jeu qui ne se joue pas sur les BBS et qui ne joue qu’à un joueur puisse être considéré comme étant un jeu social? » Bien le développement de l’intelligence artificielle qui fait que tu peux te créer des relations autant à court terme qu’à long terme aux gens que tu rencontres contre qui que tu vas courser. Le but ultime, ici étant de devenir le meilleur en courses underground, donc en courses de rue de la ville. Tout au long de votre partie, vous devrez améliorer votre véhicule, car prenez note que même si vous avez la voiture la plus « hot » disponible dans le journal, cela ne veut pas dire que son tuning est à point. Certains bolides de haute gamme mal tuné peuvent avoir de mauvaises surprises face à des véhicules traditionnellement lents, mais hyper tunés. Bien entendu, ici on est dans la culture du hotrod, donc pour impressionner ton réseau contacte, il y a une importance capitale quant au look de ton véhicule. Par exemple, le champion des hotrods, The King, va refuser de courser conte vous, si vous avez une auto de bas de gamme aux couleurs mornes et sans stickers cool! Car après tout, la culture du hotrod c’est un peu l’ancêtre de la culture douchebag.

Maintenant, est-ce que le jeu est à la hauteur de sa description? La réponse est définitivement oui, par contre si la description vous a enchanté, vous serez fort probablement davantage tenté de jouer au deuxième opus de la série qui lui corrige certains problèmes, notamment au niveau de la musique. Car oui, en 1989, ce n’était pas encore un standard d’avoir de la musique autrement que via le PC Speakers, donc qu’on le veuille ou pas dans l’univers des hotrods, donc du stéréotype de Rock’n’roll des années 50, ça enlève un peu d’ambiance. Tandis que le deuxième opus de la série lui avait sa musique en Sound Blasters. Sinon niveau tuning dans le premier opus, tu es quand même limité par exemple, tu n’as pas accès au contrôle des bruits de ton véhicule (via l’exhaust), tu n’as pas accès aux différentiels! Pas de tournois de dragsters disponibles! Des choses qui dans le deuxième opus, vous avez accès. Donc c’est sûr que si vous jouez à ce premier opus, c’est davantage par question historique que de goût que vous allez vous lancer dans l’aventure vue que Street Rod 2 est supérieur en tout point à celui-ci.

Bref, un jeu qui a surtout de l’intérêt pour sa valeur de représentativité culturelle, le premier jeu de tuning réellement destiné aux fans de hotrod et bien entendu aux historiens en matière de rétrogaming.

Merci,
Napostriouf Sar