Darts 3.0

Darts 3.0

Bonjour cher interno-spectateur,

Oui, aujourd’hui, je vous présente un jeu développé en Bordland Turbo Pascal 6. Il est connu que les développeurs paresseux n’aiment pas le Turbo Pascal, puisque dans ce langage, vous devez constamment fermer vos « switch », car vous ne pouvez pas les enregistrer dans un fichier indépendant, ce qui fait qu’il reste constamment en mémoire sauf si bien entendu vous contourner le problème en créant un fichier pour chaque action de switch. Ce qui revient à refaire souvent les mêmes commandes pour très peu de résultats. Donc, c’est pour ça que les développeurs paresseux ont en horreur le Turbo Pascal. Ce qui fait que ceux qui restent et continuer à développer dans ce langage, sont généralement d’excellent travailleur et c’est pourquoi des jeux Turbo Pascal sont excellents et uniques vu que tout durant la conception a été décortiqué et par conséquent lorsqu’on décortique ça nous permet de mieux matérialiser ce qu’on avait originellement en tête.

Oui, des jeux des fléchettes, il y en a eu à la tonne dans les années 90. Mais je remarque une chose, dans les rétrospectives des rétrogamers de l’époque très peu en parlent, se contentant de temps en temps d’en présenter un sous forme de vidéo quelconque, d’un qui est mainstream. Oui, puisque plusieurs ne se rendent pas compte qu’à l’époque, les fléchettes ce n’est pas des mini-jeux à l’intérieur d’autres jeux. C’était un sport non seulement télévisé, mais qui était également très globalement respecté. Ce qui fait que de nombreux développeurs cherchaient à présenter de nombreuses facettes différentes du sport en question. Donc, aujourd’hui, bien que je ne vous présente pas le meilleur jeu de fléchettes de l’époque, je vous présente un qui va vous démontrer que ce sport est plus que juste chercher à avoir 301, que c’est plus que de lancer de simples fléchettes et surtout l’élément le plus important qui fait qu’un jeu sportif est bon ou pas, la subtilité. Si tu es un débutant, tu ne seras pas bon aux fléchettes et ça, Darts 3.0 développé et distribué par Scott C. Williams en 1991, le démontre très bien.

Comme vous pouvez le constater dans la vidéo, ici le jeu présente les trois jeux de fléchettes qui étaient populaires, soit le cricket, le carrousel et bien entendu, le classique 301. Ici, je ne vais pas perdre mon temps à expliquer les règles du jeu, la vidéo qui je crois, ma foi, est assez explicative en la matière. Non, ce qu’ici, je vais parler, c’est d’une partie des subtilités. C’est sûr que je ne peux pas tout expliquer les subtilités parce que plusieurs d’entre elles, il faut vivre le jeu pour les percevoir et bien entendu devoir aimer les fléchettes, comme pour tout dans la vie, si vous n’êtes pas enthousiaste, vous n’allez pas vivre à fond l’expérience en question. Donc ici parlons des subtilités au niveau de la technicité. Ici, on voit que le développeur s’est légèrement inspiré de ce qu’on voit dans les jeux de golf. C’est-à-dire, vous devez vous visualiser le bras lorsque la barre augmente (votre bras recule) et lorsque la barre descend (votre lancer). Ce qui fait que si vous ratez légèrement une partie de votre motion, l’incidence risque par contre d’être beaucoup plus dramatique si vous n’avez pas anticipé l’erreur d’avance. Ça l’air d’une évidence dit comme ça, mais lorsqu’on constate comment les mini-jeux de fléchettes sont conçus aujourd’hui, c’est là qu’on remarque que de nos jours, on ridiculise ce sport alors qu’en fait, il est beaucoup plus technique et compétitif qu’il en a l’air. Ce n’est pas un sport d’ivrogne contrairement aux stéréotypes que l’on peut voir dans les bars.

Le gros problème de ce jeu, réside principalement dans l’absence d’environnement sonore et musical. Oui, c’est vrai qu’aux fléchettes, on doit se concentrer, donc si c’est silencieux, c’est certain que ça aide à mieux jouer. Mais, en même temps ce sport est pratiqué en compétition, donc où est-ce qu’il y a un public. Par conséquent, il y a une ambiance qui vient avec! Et c’est ça qui manque dans ce jeu. Avoir la technicité sans l’ambiance, c’est comme prendre du Nestlé Quick en poudre, pas de lait ni d’eau. L’essentiel est là, mais il manque quand même un élément important.

Bref, un jeu qui n’est pas si excellent que ça, mais qui reflète néanmoins très bien la culture mentale que les gens avaient lorsqu’ils voulaient jouer aux fléchettes. Nous sommes aussi très loin de la catégorie « Casual Gaming » que les développeurs d’aujourd’hui semblent avoir relégué ce jeu. Un jeu que je conseille donc aux joueurs en manque de fléchettes qui se prennent au sérieux et je conseille également aux historiens en matière de rétrogaming de parler un peu plus des jeux de fléchettes, arrêtez de les snober.

Merci,
Napostriouf Sar