Archives de catégorie : Jeux de société et casse-tête

Lemtris

Lemris

Bonjour cher interno-spectateur,

Pratiquement tout le monde qui est dans l’univers du Rétrogaming PC/DOS connaît les Lemmings. Mais, connaissez-vous la mode qu’il y a eue par rapport aux lemmings au milieu des années 90? Vous savez ces jeux qui utilisaient ces célèbres personnages aux tendances suicidaires pour faire des jeux gores question de contre-carrer la culture d’extrême censure que nous vivions dans ces années? Et bien aujourd’hui, je vous présente un qui trouve le moyen de transformer le jeu tetris en un jeu sanglant tueur de lemmings. Il s’agit ici du jeu Lemris développé et distribué par Jan Cajti Zeithmal de Autotech Software, Inc. en 1994.

En effet, au milieu des années 90, la mode des jeux alternatifs aux Lemmings avait pris une telle ampleur que DMA Design Limited n’envoyait même plus de mise en demeure pour utilisation illégale / non autorisée de leur personnage fétiche qui bien entendu était non seulement copyrighté mais l’image de marque emblématique qui faisait que DMA Design Limited était une cie respecté. La raison ce dont pourquoi que malgré une telle ampleur d’utilisation illégale DMA Design Limited a cessé d’envoyer des mises en demeure, c’est qu’il y a un phénomène de censure extrême contre tout ce qui était violent et sexué donc une censure qui menaçait l’industrie du jeu vidéo au complet, pourtant économiquement florissante. Oui, le milieu des années 90, c’est l’époque du féminazisme extrême dans le but de castrer tout ce qui avoir une tendance masculine. Donc, vous comprenez que dans ce contexte-là que de présenter du gore était risqué, mais en plus d’en présenter avec des animaux débiles et infantilisés, forme de symbole du matriarcat, ça devenait carrément de la désobéissance sociale, donc une dynamique de confrontation. Il faut aussi comprendre qu’à l’époque lorsqu’on jouait à des jeux gores, c’était surtout une façon de lutter contre la culture dictatoriale du féminisme, le plaisir, on le tirait de là, c’est une forme de défoulement qui peut parfois mener à des excès. Le jeu que je vous présente aujourd’hui n’est pas excessif mais nombreux jeux de l’époque c’était le cas, à un point tel que même en 2014 si je les présentais je risquerais encore des poursuites judiciaires, ce dont pourquoi que je vous en présente un assez basique mais qui a même fait couler beaucoup d’encre à l’époque, même si la base de gamers était toute petite vu qu’il s’agit d’un jeu underground. Quand on dit que les féminazis veulent vraiment nous détruire s’en est un bel exemple. S’acharner sur des indépendants qui n’ont à peu près aucune tribune, comme l’auraient fait les SS dans les années 30 vis-à-vis ceux qui ne correspondaient pas à l’image aryenne du système néo-nazi. C’est la même chose, peu importe comment la propagande féminazisme, prédominante dans les écoles publiques, peut vous avoir enseigné ou plutôt brainwashé.

Maintenant trêve de background et parlons du jeu lui-même! Un tetris ça reste un tetris. Donc assez difficile de faire un mauvais jeu si la présentation est bonne! Règle que Lemtris a respectée à merveille. Belle présentation, bon gameplay et sound effect légèrement loufoque donc amusant! Certains pourraient me sortir que le jeu manque cruellement de musique. Mais je ne peux pas être d’accord, vu qu’on est dans un environnement gore, les effets sonores ont une importance tellement capitale que si on l’associe à de la musique, on risque de perdre le focus et de même plus se rendre compte qu’il est gore. Pour éviter les hors sujet, il est important de choisir un environnement sonore qui va psychologiquement t’emmener à vivre un moment typique. Certains pourraient encore me relancer en me disant: « Ouin, mais on en a vu d’autres jeux gores avec de la musique! » Oui, c’est vrai, mais dans un contexte de lutte contre le féminazisme des années 90, le but n’était pas d’avoir du plaisir mais bien de faire un contrepoids à cette destructrice culture. Donc, l’idée est une forme de militantisme dans le but de créer l’ire donc pour défoncer des murs afin de se libérer de nos chaînes.

Pour conclure, le jeu n’est pas tant cool que ça, mais niveau historique, il est quand même un symbole important. Donc, un jeu que je conseille surtout aux fans des vrais lemmings et aux historiens de retrogaming. Je ne le conseille toutefois pas aux fans de gore actuel, puisque le gore 2014 le but c’est d’être hot, démoniaque, trash, devils et tout autre cossins que les gores retards aiment! Tandis que la quasi-totalité du gore des années 90, c’est du gore militantisme puisque c’était risqué d’en faire.

Merci,
Napostriouf Sar

Bubble Crack

Bubble Crack

Bonjour cher interno-spectateur,

Aujourd’hui, je vais présenter un clone version PC de Bust-A-Move qui à première vue pourrait vous faire maladroitement dire: « Ben là, c’est un clone cheap comme on en voit bien d’autres, qu’est-ce qui peut bien avoir de bon raconter dessus? » L’automatisme de nos jours est de dire comme on en voit bien d’autres… Justement, en 1995 ce n’était pas comme bien d’autres. À l’époque pour être de développer des clones, tu devais avoir des connaissances techniques puisque les outils de développement oui, ils étaient là, mais un deux de pique pouvait difficilement développer à lui seul un jeu aussi simple que son projet puisse être. D’autant plus, le jeu que je vous présente aujourd’hui a été un pionnier pour les jeux PC/DOS, puisque ça l’a forcé les majors à prendre au sérieux l’industrie des jeux PC. Comment? Bien, ils ont remarqué que les gens commençaient à arrêter d’aller vers les consoles, puisqu’il y avait des alternatives sur PC. Ce jeu-ci marque le début de la popularité de cette tendance même si dans le passé, il y avait déjà eu d’autres clones de jeux de major, mais celui-ci est le premier à avoir fait perdre des ventes aux majors. Veut ou ne veut pas, ça l’a forcé les majors à faire des ports de leurs jeux sur PC. C’est d’ailleurs pour ça qu’entre 1995 et 2001, de nombreux majors ne prenaient même plus le risque de ne pas publier leurs jeux sur PC, de peur que quelqu’un en fasse un clone.

Quel est le nom de ce jeu qui a permis de révolutionner l’industrie du jeu vidéo malgré une technicité assez basique? Il s’agit ici du jeu Bubble Crack développé et distribué par Alternate Citadel Network en 1995. Un jeu qui juste en voyant le nom du groupe qui a développé et distribué ce jeu vous permet d’observer qu’il provient de l’univers underground des BBS téléphonique.

« Dans Alternate Citadel Network, il y a le mot Network, donc ça ne veut pas dire qu’il s’agit d’un jeu du début d’internet? » vous pourriez me questionner. À l’époque lorsqu’on parlait de network, on parlait principalement d’un groupe connecté ensemble… En gros, un réseau d’alliés où un groupe de Sysop (System Operator de BBS) se tenait côte à côte pour faire une culture de contrepoids à ce qui est normalement la norme. Donc comprenez qu’à l’époque, le terme network n’était que très rarement utiliser pour désigner une technicité. On ne parle donc pas ici de lan mais bien de connexions partenariales. Mais bon, là, on s’éloigne un peu du sujet qui est le jeu Bubble Crack.

C’est sûr qu’en voyant la vidéo ci-dessous, vous allez trouver que le jeu n’a pas l’air si cool que ça et vous avez même vous demander comment ce jeu de basse qualité a pu influencer les majors à chercher à s’imposer sur PC/DOS. Premièrement, la réputation quant à la diversité des jeux de puzzle du milieu des années 90 sur PC/DOS n’est plus à faire. Mais ce qui faisait qui à l’époque les gens allaient vers les consoles, c’est justement que nombreux ne sortaient que sur console et il n’y avait rien d’équivalent sur PC/DOS. Donc, même si ce jeu est de basse qualité, ça fait en sorte qu’en plus de leurs jeux de puzzle de tous les jours, ils avaient leur Bust-A-Move même si ce n’était pas vraiment le jeu Bust-A-Move. Ils pouvaient quand même avoir le plaisir de la technicité qui est du moins d’un point de vue gamer PC de l’époque, l’élément le plus important dans un jeu, vu qu’à l’époque la majorité des jeux sur PC étaient développé par des indépendants. Donc la barre de la présentation n’était pas si haute. C’est sûr qu’une ambiance, c’est important, mais ça si tu choisis la bonne musique ce n’est pas long que les graphismes, tu t’en fous et sur ce point, Alternate Citadel Network a bien fait son travail pour captiver l’attention de ses joueurs.

Bref, même si ce jeu n’a jamais été très populaire, Bubble Crack a permis aux joueurs PC/DOS de se faire un peu plus respecter par les majors de l’industrie. Un jeu que je peux difficilement à tout le monde vu qu’il est totalement dépassé depuis l’arrivée des majors mais qui mérite d’avoir son pesant d’or concernant l’histoire du rétrogaming.

Merci,
Napostriouf Sar

Sargon 4

Bonjour cher interno-spectateur,

Récemment, je vous avais présenté un jeu d’échec (Chess Player 2150) qui avait gagné le plus prestigieux prix concernant son intelligence artificielle. Mais comme j’ai également expliqué, à la fin des années 80 et débuts des années 90, la compétition pour avoir l’engin qui allait offrir une meilleure expérience de jeu aux échecs était extrêmement intense! Ici, je vous présente un jeu d’une série qui a débuté en 1979, il s’agit ici du 4e opus de cette légendaire série, soit la série Sargon. Il s’agit en effet du jeu Sargon 4 développé par Dan Spracklen et Kathe Spracklen, mais distribué par Spinnaker Software Corporation en 1989.

En effet, lorsque ce jeu est sorti l’engin du jeu avait déjà plus de 10 ans de développement acharné. Donc, on s’entend qu’il était à l’époque un très imposant compétiteur à la série Chess Master et aux jeux d’échec d’Oxford Softwork. Mais, ce qui augmente encore plus sa cote, est que dans les écoles publiques les clubs d’échec avaient pratiquement tous ce jeu. Parce qu’il était instructif du fait, que si on laissait jouer seul le CPU, on pouvait étudier certaines des parties les plus intenses connu principalement dans les tournois. Ce qui offrait un bon moyen aux joueurs débutants d’apprendre à jouer en observant plutôt que de simplement jouer son jeu en espérant ne pas être compris pour surprendre. Une perception des échecs qui a par ailleurs beaucoup aidé de joueurs actuellement sur la scène internationale des échecs dont autre Bill Gates. En fait, lui, c’est avec Sargon 3, mais le principe est quand même le même. Dans le 3, la database et les pondérables étaient seulement moins développé.

Niveau graphisme, il s’agit d’un des rares jeux de la fin des années 80 à respecter le potentiel des capacités du DOS. Ici que vous jouiez en VGA, CGA ou EGA, il y a diverses possibilités de table qui peut vous changer l’environnement psychologique des tables, vous allez jouer, vous laissant ainsi la chance de rester enjoué à y jouer malgré un jeu qui sans adversaire physique peut devenir assez vite redondant.

Pour ce qui est du niveau de difficulté, prenez note que 100% de mes parties à ce jeu, même au niveau facile, j’ai perdu. Oui, je sais il y a mon éternel problème avec ma vision en L qui fait que je me fais toujours démolir, mais juste pour dire que le CPU est quand même très bien adapté pour jouer de façon très compétitive! Il s’agit donc d’un excellent jeu d’échec.

Bref, un jeu qui s’adresse principalement à ceux qui veulent se développer aux échecs et bien entendu aux historiens du rétrogaming vu qu’une grosse partie de l’histoire des jeux d’échec fait partie de ce jeu.

Merci,
Napostriouf Sar

Chess Player 2150

Bonjour cher interno-spectateur,

Voilà un bon moment que je n’avais pas présenté un jeu d’échec, le dernier ayant été la version Enhanced de Battle Chess en décembre dernier. Vu le long délai entre la dernière fois que j’en ai présenté un versus aujourd’hui, la barre m’était donc haute quant à quoi j’allais présenter. C’est pourquoi aujourd’hui, je vous présente le jeu qui a gagné le premier au British Open Personal Computer Chess Championship de 1989 (avant sa sortie officielle) principalement grâce aux incroyables performances du CPU au mode le plus difficile qui s’ajuste de lui-même en fonction de votre style de jeu. Il s’agit ici du jeu Chess Player 2150 développé et distribué Oxford Softworks en 1990.

Quoi vous êtes surpris de voir au point de vous arracher le poil du sternum qu’il ne s’agit pas d’un des Chessmaster qui a gagné? Bien que Chessmaster ait dominé les années 90, en 1989, on était encore dans les chaudes luttes quant à développer le CPU qui pouvait entraîner les meilleurs joueurs d’échecs pour les tournois internationaux. Il n’y a avait à l’époque pas vraiment de base de CPU parfait en fonction de la stratégie de l’adversaire. Résultat, à l’époque le ¾ des jeux d’échec, une fois que tu avais compris l’algorithme, il devenait prévisible comme 20… Ce n’est qu’à partir du jeu présenté aujourd’hui que ça l’a commencé à changer, car même les premiers opus de Chessmaster n’étaient pas au point de celui-ci. Certes, en regardant la vidéo ci-dessous, vous remarquez que je gagne facilement, mais ça, c’est parce que je l’ai mis à différents niveaux faciles, dans le but de vous démontrer le plus possible l’ensemble des particularités du jeu. Et à la fin, je l’ai mis à un niveau moyen et je me suis littéralement fait trucider… Oui, je ne suis pas un excellent joueur d’échec, j’ai un problème majeur avec ma vision en L qui fait que je suis une totale graine lorsque je joue à un niveau compétitif, ceci étant dit, dans d’autres jeux de société tels que le Gomoku et Othello, j’ai quand même gagné à plusieurs reprises des tournois majeurs internationaux… Donc comprenez, que c’est vraiment ma vision en L qui fait que je suis une totale graine aux échecs. Remarquez que je suis moins pire qu’avec, je suis quand même capable de me servir adéquatement de mes chevaliers, mais niveau défensif, il me reste beaucoup de travail à faire à cet égard.

Graphiquement, le jeu, n’est clairement pas au point de Battle Chess, mais on voit qu’Oxford Softworks a quand même tenté de légèrement s’en inspirer en laissant l’opportunité aux joueurs de jouer divers types de table, dont une avec des jouets qui remplacent nos pions. Et pour du graphisme EGA et CGA, c’est quand même très bien travaillé compte tenu qu’à l’époque, le PC/DOS n’était pas encore très respecté des développeurs.

Pour ce qui est du niveau audio, bien ici c’est minimalement utilisé vu qu’on est à l’époque du PC Speakers et que dans un jeu d’échec c’est important de pouvoir se concentrer si on veut performer. Donc ne pas se faire harceler par des bruits déplaisants.

Bref, un jeu que les puristes en matière de jeu d’échec vont non seulement adorer, mais carrément le glorifier comme étant une religion. Pour les autres, les joueurs occasionnels, risquez de trouver que ça ressemble à tant d’autres, vu que vous ne pourrez pas voir tant que vous ne serez pas un joueur de calibre international, la réelle étendue de l’incroyable profondeur de l’engin de jeu.

Merci,
Napostriouf Sar

Diggory

Bonjour cher interno-spectateur,

Je trouvais que dernièrement mon blog manquait d’obscurité, donc c’est pour cette raison qu’aujourd’hui je vous en présente un que même les plus hardcores d’entre-vous, n’allez pas connaître. Un jeu qui j’ai obtenu à l’époque sur mon ancien BBS téléphonique de l’auteur lui-même Jim Scarlett et il ne l’a que très peu distribué son jeu, donc c’est pour ça que je suis probablement parmi les premiers à faire un article. Il s’agit ici d’un jeu de labyrinthe/casse-tête du nom Diggory développé et distribué par Jim Scarlett en 1990.

Ici, vous incarnez une genre de taupe qui cherche à fuir une cave mais pour ce faire il doit se nourrir de champignons afin de décapiter une clôture qui bloque la sortie. Bien entendu, tout étant pourchassé par des insectes, vous pouvez vous défendre en mangeant leurs œufs, mais faites attention rendus adultes ces créatures de l’obscurité peuvent non seulement vous tuer, mais vous empêcher de sortir à temps de la caverne, car oui, vous êtes limité en oxygène, vu que vous êtes un mammifère.

Est-ce que le jeu est cool? Pour être franc ce jeu est dans un concept très années 80 et ne sort pas vraiment du lot. S’il est ou cool ou non ça dépend vraiment si vous aimez le style à la Dig Dug mélangé à Boulder Bash. Mais si vous n’aimez pas ce style, vous risquez de trouver le jeu assez basique. Mais bon, de quoi nous plaignons-nous, il s’agit ici d’un gratuiciel, même pas d’un shareware. Donc l’auteur, Jim Scarlett en était fort probablement conscient que son jeu ne sortait du lot. Ceci étant dit pour les fans du genre, les gens vont l’aimer quand même.

Niveau effets sonores, bien, il s’agit ici d’un jeu indépendant développé en 1990 avec des méthodes d’une génération donc qui est très année 80. Par conséquent, on a affaire à du PC Speakers et non du Sound Blaster ni même de l’Adlib. Donc qui à l’époque, on ne pouvait pas fermer le son, ce qui faisait que ce jeu était encore moins enclin d’être joué qu’un autre du même genre… C’est un peu pour ça aussi qu’il est resté un jeu de type obscur.

Bref, un jeu moyen destiné aux fans hardcore du genre. Même les historiens en matière de rétrogaming ne verront pas grand intérêt à connaître ce jeu si ce n’est que pour le lister dans les databases.

Merci,
Napostriouf Sar