World Empire

Bonjour cher interno-spectateur,

Je sais que nombreux d’entre vous êtes fan du jeu Risk. Vous avez déjà joué à quelques variantes de ce jeu, mais n’êtes pas encore fixé vers qu’est-ce qui vous le serait le plus approprié. Surtout en sachant que dans le passé je vous ai présenté le jeu Conquest de David Burns qui en était une variante; vous sauriez vous attendre à savoir s’il n’y a pas d’autres titres de la même époque? Bien aujourd’hui, je vous présente un qui à l’époque la série n’avait pas encore eu la popularité qu’elle avait à la fin des années 90. Et qui même vue d’aujourd’hui, il est extrêmement difficile d’avoir des vidéos du jeu en tant tel. Oui, je vous confirme, on fait état ici de ce qu’on appelle communément une obscurité. Il s’agit ici, bien entendu du premier opus de la série World Empire développé par Ultimate Software et Viable Software Alternatives mais distribué par Viable Software Alternatives en 1991.

Notez bien, que j’ai dit si vous êtes fan du jeu Risk et non pas comme le jeu Risk. En effet, bien que le but soit encore la conquête du monde où on doit placer des pions, on ne commence pas avec une armée un peu partout. Non, nous débutons dans un seul pays surmilitarisé dans le but de conquérir le monde tout en ayant bien entendu des adversaires qui ont la même ambition que vous. Mais ce n’est pas tout car chaque pays ont leur propre idéologie, donc si vous voulez faire la conquête d’un pays qui a l’idéologie d’un de vos rivaux, assurez-vous de pouvoir maintenir militairement l’ordre, sans quoi une rébellion pourrait non seulement se faire, mais elle pourrait carrément permettre à vos rivaux d’avoir une entrée sur des continents où ils étaient stratégiquement désavantagés.

« Est-ce que les attaques fonctionnent comme dans Risk en lançant des dés? » vous pourriez logiquement me poser comme question. La réponse est: « Pas tout à fait! » Oui, il y a le principe aléatoire qui fait qu’on ne peut pas toujours contrôler nos victoires même si on est en position avantageuse, mais il y aussi le calcul des probabilités qui est fait en fonction des hexadécimales. Donc rendant un peu plus scientifique le côté réellement aléatoire du succès ou de l’échec d’une attaque. Bien entendu le jeu comporte son lot de défauts notamment lorsqu’on est à égalité; si on joue contre le CPU, nos troupes perdent systématiquement au lieu de mourir des deux côtés. Et si on joue contre un autre joueur humain, le joueur à la dernière variable gagne systématiquement rendant le jeu injuste pour les joueurs 1, 2 et 3. Mais bon, si on oublie ces problèmes irritants le jeu est quand même très intéressant.

Graphiquement vous allez dire c’est horrible! Mais prenez conscience qu’il s’agit d’un jeu indépendant développé par une équipe qui n’avait pas d’infographistes. Donc ce n’est quand même pas si pire compte tenu du langage utilisé. D’autant plus, il s’agit du premier projet public pour lequel la deuxième plus rentable compagnie de programmation au monde en 2013, Ultimate Software a travaillé. Si ça n’avait pas été de ce projet qu’ils ont fait en partenariat avec Viable Software Alternatives, ils n’auraient probablement pas pu avoir leur subvention qui a fait en sorte que la compagnie a pu grandir.

Niveau sonorité du PC Speaker classique. Le choix musical est assez inopportun voir carrément dérangeant, surtout qu’à l’époque on ne pouvait pas fermer le son. Mais bon, vue de 2013 maintenant, on peut simplement fermer nos speakers et on n’a pas à avoir nos tympans violés par de telles incongruités.

Sommes toutes un jeu qui n’est pas intéressant pour les masses mainstream mais saura sans l’ombre d’un doute faire plaisir aux « Risk Freaks » !

Merci,
Napostriouf Sar

P.S.: Et pour les connes (et abrutis) qui auraient comme prétention que j’entretiens la culture du viol prétextant que je le banalise en comparant l’insupportable orchestre symphonique du jeu à un viol de tympan… Sachez qu’avec mon majeur lever vers le ciel, je vous fais mes plus incroyables excuses! Car après tout, c’est sur ce doigt que vous allez apprendre à vous asseoir bande de plottes.

P.S.2: Pour ceux qui sont trop lents pour comprendre mon dernier PS, apprenez à lire que plus loin que la surface, des fois vous pourriez comprendre que ça n’a absolument rien de péjoratif. Que dans tout sarcasme et ironie se cache un humour qui cherche à faire réfléchir.

P.S.3: Oui, ces 3 jolies PS sont un hommage à un blogueur et vlogueur humoristique/réflexionniste que j’aime bien, le progressiste Gab Roy qui a été injustement lessivé sans même avoir eu l’occasion de se défendre.