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Tiles of the Dragon

Tiles of the Dragon

Bonjour cher interno-spectateur,

À l’origine, je voulais faire cet article mercredi dernier, mais je me suis embarqué dans d’interminables débats qu’une fois ceux-ci terminés, je n’avais plus d’énergie pour écrire convenablement un article… Donc, je le fais aujourd’hui afin de m’assurer d’en présenter un de qualité acceptable. Quel type de jeu vais-je présenter? Je vais présenter un mahjongg solitaire, qui n’a rien de vraiment de particulier, mis à part la présence de personnes légendaires de l’industrie du jeu vidéo. Il s’agit ici du jeu, Tiles of the Dragon développé par Softdisk Inc., mais distribué par Softdisk Publishing en 1993.

En effet, vu qu’on parle de Softdisk en 1993, il y a la présence de Adrian Carmack principalement connu pour avoir été l’artiste visuel derrière les jeux de la série Commander Keen et Doom ainsi que Tom A. Hall ayant été le plus gros de sa carrière directeur artistique et concepteur. Mais à l’époque de ce jeu, dans un contexte où ils n’étaient pas encore des légendes (bien qu’ils le sont devenu pas longtemps après) et où il fallait développer un jeu social aux normes pré-établies, donc très normatifs, ils se contentaient de suivre les demandes du marché plutôt d’y aller avec ce qui sortait des sentiers battus. Après tout, c’est connu lorsque tu travailles pour un major bien établi, bien l’idée, c’est de faire de l’argent et non pas prendre des risques… D’ailleurs, c’est pour cette raison que ces deux génies créatifs travaillaient en parallèle pour ID Software, là où ils pouvaient être créatifs, tandis que sous la bannière de Softdisk, ils devaient rester dans les standards de l’industrie. Donc, comme évoqué plus haut, il s’agit ici d’un jeu sous la bannière de Softdisk…

Alors pourquoi je parle de ce mahjongg solitaire, s’il ne se démarque pas des autres mahjongg solitaire? Parce qu’il s’est bien vendu! Parce que même s’il n’a rien de spécial, s’il n’a rien inventé, ce jeu fait partie de ceux qui ont propagé la normalisation des mahjongg solitaire dans la culture populaire en Occident. Parce qu’il faut comprendre qu’il y a aura beau avoir une tonne de projet d’un même jeu, s’il n’atteint pas le marché en dehors d’une communauté underground, bien personne ne va vraiment en parler et ça va rester une obscurité. Oui, y en a toujours sur toutes les plateformes des mahjongg solitaire, mais le problème, c’est qu’ils étaient toujours présentés en arrière-plan et les rares personnes qui avaient ces jeux en Occident, étaient ceux qui avaient des compilations… Donc pour lequel, le mahjongg solitaire n’était pas mis en valeur… Ici, c’est vraiment le premier projet de mahjongg solitaire développé par un major destiné aux marchés occidentaux. La première fois où il était mis à l’avant-plan et que ça a été un succès… Sans ce jeu, la mode des mahjongg solitaire que l’on a vu au début des années 2000, n’aurait jamais eu lieu, car il n’y aurait pas eu de marché de gens nostalgiques de ceux-ci. Donc, malgré tout ce jeu a marqué l’histoire à sa manière, d’où l’importance d’en parler.

Maintenant qu’on sait que le jeu est dans les standards de l’époque que ce soit au niveau visuel et gameplay, mais s’il a été développé par un major pourquoi il n’a pas de musique, seulement des effets sonores? C’est vrai qu’au niveau commercial, c’est toujours plus vendeur de mettre de la musique. C’est d’ailleurs ce qui a fait le succès de la série Kyodai par René-Gilles Deberdt de Cyna Games, qui aujourd’hui est reconnu comme étant la série ayant la plus lucrative (et selon moi le meilleur de tous les temps) dans le monde des mahjongg solitaire. Mais, Tiles of the Dragon a été développé en 1993, où la mentalité commune envers ce type de jeu était de relaxer. Se reposer, avoir la sainte paix… Même si la musique ça peut être reposant, il reste que, c’est l’époque des fichiers midi qui dépendant de la carte du son que tu avais, certains sons reposant sur une carte de son, peuvent être extrêmement irritante sur d’autres… Certes, ils auraient pu mettre une option on/off pour la musique, mais encore là, la mentalité de l’époque si tu es là pour te reposer, tu n’as pas le goût de gosser dans les options, tu veux juste jouer… Donc, c’est pour ça qu’il n’y a pas de musique, mais, c’est sûr que si ce projet avait été développé avec les standards d’aujourd’hui, il y aurait effectivement eu de la musique, surtout depuis que Kyodai a redéfini le genre.

Pour conclure, un bon jeu de mahjongg solitaire d’époque, mais rien de très excitant, mais seulement connaître son histoire, ça donne quand même le goût d’y jouer ou du moins de l’essayer… Après tout, Adrian Carmack et Tom A. Hall ont participé à ce projet alors qu’ils étaient encore totalement inconnus des masses.

Merci,
Napostriouf Sar