Archives par étiquette : Othello

Doubolo

Doubolo

Bonjour cher interno-spectateur,

Aujourd’hui, je continue à vous évoquer les intéressants jeux de William Soleau, mais cette fois, il s’agit d’un jeu qu’il a fait avant qu’il ait créé Soleau Software. Donc dans les années où William ne s’était pas encore standardisé un style et par conséquent avant qu’il commence à développer en Turbo Pascal. Ce qui change donc de ce que vous avez l’habitude de voir des produits de Soleau Software. Ici, bien que la technicité reste toujours minimale afin de rendre moins complexe le développement de nouvelles idées, nous sommes dans l’univers du EGA, oui, ce qui a précédé le VGA. Car oui, au début des années 90, les développeurs préféraient l’EGA non pas parce que c’était une technologie plus ancienne où la documentation était plus facile à trouver, mais parce que l’EGA même si la palette de couleurs était plus petite que dans le VGA, les choix couleurs étaient plus vivant, plus clair et surtout ça évitait des problèmes de nausée pour ceux qui ont des problèmes épileptiques. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire aujourd’hui, ce n’était pas plus simple d’affiche du EGA que du VGA… En fait, une des raisons de ce dont pourquoi les développeurs et les constructeurs ont suivi la voie du VGA dans les années 90, c’est justement parce que ça standardisait l’industrie à de quoi qui simplifiait le tout. Après tout, les années 90, ce sont les années où tout transitait vers le plug & play.

Quel de ces chefs-d’œuvre que je vous présente aujourd’hui? Il s’agit d’une variante assez extrême du Reversi/Othello du nom de Doubolo développé et distribué par William Soleau en mars 1990. Et lorsque je dis variante assez extrême, c’est qu’on joue sur deux très grands plateaux de jeu morcelés où il y a diverses cases en plein milieu de ces plateaux qui sont inutilisables. Nous forçant ainsi à développer des habilités à travailler sur les coins. Ce qui nous ouvre bien entendu de nouvelles perspectives quant aux façons de penser pour développer un nouveau jeu qui pourrait être utile dans le traditionnel Othello. Quoique le traditionnel Othello ne se joue qu’à 4 coins, donc vous ne serez pas souvent confronté à ce genre de confrontation, mais ça vous garde néanmoins l’esprit ouvert. Certaines situations peuvent par transposition vous aider à arrêter d’avoir une vision linéaire. Malheureusement dans la partie que vous pouvez voir dans la vidéo ci-dessous, j’ai trop tenté de jouer en diagonale dans le but de contrôler les coins, ce qui a été une erreur, vu les bouts morcelés sur les plateaux de jeu, bien même en pensant avoir pris le contrôle des coins, le CPU a utilisé les blocs de mi-chemin pour m’empêcher de le bloquer. Donc, je me suis retrouvé constamment en position, où il n’avait qu’à prendre le contrôle du milieu pour m’obliger à avancer vers un bloc morcelé, ce qui lui permettait de s’introduire entre mes jetons et les manger… Oui, erreur de débutant, car j’ai beau avoir un certain calibre à Othello, mais c’était une des premières fois que je jouais à cette variante assez extrême pour que je doive jouer plusieurs parties avant d’être prêt à lutter.

S’il s’agit d’un jeu de William Soleau, ça veut dire que ce jeu est disponible à la vente sur le site de Soleau Software? Non, étrangement tous les jeux que William a développé à l’époque qui a précédé Soleau Software, même si le formulaire d’enregistrement est à la même adresse, mêmes modalités à remplir, etc. aucun de ces jeux sont présent sur son site. Et pourtant, lorsqu’on regarde les previews qu’il met dans sa documentation, ils ont l’air encore mieux que les titres qu’il a sorti par la suite. Je comprends qu’il les a développé avant qu’il soit enregistré au registre des entreprises, mais il semble que ça aurait été une bonne idée qu’il les republie sur sa bannière Soleau Software… Je ne comprends pas pourquoi il ne l’a pas fait, car il s’agit ici d’un chef-d’œuvre et il en a fait d’autres chefs-d’œuvre dans l’ère pré-Soleau Software qu’il n’a pas plus publiés, ce qui est un peu triste, sachant que William Soleau a toujours travaillé en solo, donc il n’y a pas vraiment d’opposition à ce que ses anciennes œuvres fassent partie de sa librairie.

Pour conclure, il s’agit d’une autre variante de Reversi/Othello made in William Soleau qui démontre à la fois son talent inné en tant que développeur, mais qui vous aidera à garder l’esprit ouvert en partie.

Merci,
Napostriouf Sar

LOthello

LOthello

Bonjour cher interno-spectateur,

Ah non, pas encore un autre jeu de Othello/Reversi? Et bien oui, vu que l’Othello a englobé une certaine partie de ma vie, notamment parce que j’ai participé et gagné plusieurs tournois internationaux en la matière, je ne vais jamais arrêter d’en parler, même, si je ne joues plus beaucoup à ce jeu. Non pas par manque de challenge, mais bien que je sois passé à une autre étape dans ma vie. Ceci dit, être à une autre étape, ça ne veut dire renier son passé, c’est pourquoi je continue à en parler, parce que le fait d’élargir les horizons en matière d’Othello ça pourrait éventuellement aider quelqu’un qui cherche à développer ses talents et ses perceptions… Donc, ces articles sur les jeux d’Othello sont oui une façon pour moi, d’explorer d’anciennes mentalités qui semblent avoir été oubliées par les joueurs actuels d’Othello, ce qui, pour ceux qui me lisent, pourraient vous donner un certain avantage contre eux en tournois.

Donc en effet, le jeu que je présente aujourd’hui est un Othello qui a l’apparence des autres, mais qui son algorithme unique permettant de compétitionner à différents niveaux de difficulté; LOthello développé et distribué par André Rassat et Matthieu Klein en 1996 dans le cadre d’un projet universitaire en Haute-Alsace en France. Notez bien que tout bon joueur d’Othello sait que lorsqu’un jeu est difficile ça nous sort généralement de la réalité. Parce que les algorithmes à haut niveau de difficultés, généralement, cherchent le jeu parfait, alors qu’en tournois, on recherche avant tout la créativité. Mais est-ce que le fait de sortir de la réalité d’une réelle partie rend ces jeux à haut niveau de difficulté inutile? Non, loin de là! Ça vous permet d’apprendre à laisser votre jeu fermé. Dans la vidéo présentée ci-dessous, j’ai volontairement ouvert mon jeu trop tôt, afin de démontrer que ce n’est pas parce que vous êtes créatif que ça vous donne un avantage. Car les joueurs machinaux, sont oui, plus facile à vaincre que les joueurs créatifs, mais justement le fait qu’ils soient machinaux, fait en sorte que vous ne pouvez pas espérer que votre adversaire soit entrain de mordre à pleines dents à vos fantaisies. Le machinal, joue by the book, rien de plus, il n’essaiera jamais de vous tromper, tout ce qu’il cherche, c’est le jeu parfait. Jeu parfait qui en Othello, évidemment, n’existe pas, mais il reste qu’il y a quand même des bases à respecter pour avoir une partie gagnante.

Qui sont André Rassat et Matthieu Klein? Je n’ai pas trouvé beaucoup d’informations concernant monsieur Rassat, toutefois, Matthieu Klein, pas longtemps après ce projet, il a quitté la France pour aller étudier au Québec à l’Université Laval en Génie Électrique. Donc, malheureusement un des rares candidats made in France à avoir eu un certain talent en matière de jeu vidéo pour autre chose que les apparences, n’a pas continué dans cette voie. C’est dommage, parce que par ses techniques et sa logistique de programmations utilisées que l’on peut constater en regardant le document de code source et thèse explicative de son projet qui accompagne le jeu, il avait une approche plutôt unique qui permet un processus de calcul quasi-infini, permettant de pouvoir être confronté à divers types d’approches machinales. Donc, qui peut permettre à un joueur créatif de se développer une bonne défensive… Donc imaginez si cette personne ou néanmoins ce duo de développeurs avaient persisté dans l’univers des jeux vidéo, imaginez la qualité des jeux qui auraient été sur le marché par la suite. Parce que ceux qui me suivent depuis assez longtemps, savent que ma principale critique face aux jeux Made in France, c’est que les français en général sont incapables d’aller plus loin que la norme. Et justement, des gens comme monsieur Rassat et Klein auraient pu faire en sorte de briser certaines barrières ce qui aurait inciter d’autres développeurs à aller plus loin que la norme… Malheureusement, ce n’est pas ce qui s’est produit, bien que je sais très bien que monsieur Klein a probablement actuellement une très bien carrière en électricité… Je ne peux pas le blâmer d’avoir choisi un domaine plus stable et que probablement, il aime davantage…

Pour conclure, l’intérêt de ce jeu se situe surtout dans l’engin. Car en tant tel, ceux qui n’ont rien à cirer des jeux d’Othello n’y verront aucun intérêt. Ça s’adresse principalement aux gens qui aiment la compétition dans le but de participer à des tournois internationaux!

Merci,
Napostriouf Sar

Othello

Othello

Bonjour cher interno-spectateur,

Comme vous le savez déjà à force de me lire, mes jeux de prédilection sont principalement soit le othello, les échecs, les jeux de gestions, jeux de lutte et bien entendu les jeux sportifs. Donc il est clair que je suis toujours enthousiasmé d’en présenter, même si certains ressemblent beaucoup à d’autres. Toutefois, ce serait un manque de respect de ma part que de juste parler d’un jeu qui n’a pas d’histoire spécifique à elle. C’est pour ça qu’aujourd’hui, je vous présente le premier jeu d’Othello ayant été publié pour DOS. En fait, il s’agit d’un jeu en langage Q-Basic initialement développé pour jouer sur un TRS-80 aussi connu comme étant CoCo, mais qui a été converti pour DOS en 1982. Ce qui fait que le premier jeu d’Othello pour DOS n’a pas été développé à l’origine développé pour le DOS. Il faut comprendre, que les ordinateurs IBM n’étaient pas encore très populaires en 1982, même s’ils bénéficiaient de beaucoup de publicité, dû à l’imposante ressource financière que IBM avait!

Donc, comme vous pouvez vous en doutez, vu qu’il s’agit du premier d’Othello pour DOS, bien, il porte le nom authentique du jeu, Othello! Et étrangement, le jeu n’a pas été signé alors que pourtant 1982 est l’époque où les développeurs cherchaient à se créer un nom puisque malgré le fait que Atari dominait le marché du jeu vidéo et que Magnavox était totalement disparu de la concurrence, Atari avait acquis la réputation de n’avoir que des clones qui rendaient les titres répétitifs à un point tel qu’il était menacé de mort, ce qui s’est, en effet, produit un an plus tard avec le crash. Certes, il y avait le TRS-80 qui était quand même assez fort, mais il était encore en position vulnérable, donc à l’époque, la mentalité était de chercher à faire son nom auprès de société distributrice unique. Parce qu’à l’époque, les gens achetaient les jeux par label. Par exemple, les gens se foutaient royalement de savoir si un jeu était développé par Epyx, pour eux ce qui importait, c’était la signature commune du distributeur qui était un gage de qualité les évitant ainsi d’acheter de mauvais clone comme ça arrivait si souvent sur Atari. D’ailleurs, c’est un peu dans cette mentalité qu’après le crash du jeu vidéo, Nintendo a pu devenir aussi populaire, avec son fameux sceau de qualité sur chacune des cassettes. Je sais que c’est absurde vu d’aujourd’hui, mais à une certaine époque les gens pensaient comme ça, comme si la renommée rendait nécessairement justice au produit. Mais il faut comprendre qu’à l’époque les gens n’avaient aucun réel preview de ceux-ci, ce qui excuse partiellement ce comportement des masses.

Pour revenir à Othello pour DOS, vu que c’est le premier de sa catégorie à avoir été développé, vous vous doutez probablement que le jeu n’a rien de spécial, vu de 2015. Puisqu’il a servi de base à tous les autres développeurs qui ont produit des Othello par la suite. Donc, le CPU est, disons, très facile à vaincre, mais au moins le jeu a quand même un gameplay original qui le différencie des autres jeux d’Othello des premières instances. C’est-à-dire, le plateau de jeu est numéroté. Comme vous pouvez remarquer dans la vidéo ci-dessous, ce n’est pas en axes x et y. Non, c’est carrément des chiffres allant d’un à soixante-quatre… Donc, au lieu que ce soit le contour du plateau qui soit numéroté, c’est carrément la case. Selon moi, c’est beaucoup plus facile à jouer ainsi que via les axes. Surtout si vous avez un léger problème de dyslexie comme la plupart des gens qui sont supérieurs à la moyenne en informatique, bien, vous risquez de ne pas entrer les bonnes indications dans les axes. Tandis qu’avec des cases explicitement numérotées, bien, vous ne pouvez pas vous tromper, vous allez donc jouer exactement ce que vous avez en tête. Et pour quelqu’un comme moi, qui a déjà gagné à plusieurs reprises des tournois internationaux de Othello, j’apprécie beaucoup cette approche, même si l’intelligence artificielle du jeu est très basique. Mais bon, ça prend un début à tout!

Pour conclure, un jeu du début des temps, qui en son genre permet de voir les choses différemment, même si c’est très basique. Donc un jeu que je conseille surtout aux gens voulant essayer un gameplay alternatif à ce qu’ils ont l’habitude, car pour le reste tout ce qui est présent dans ce jeu, vous l’avez certainement vu ailleurs.

Merci,
Napostriouf Sar