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Grandmaster Chess

Grandmaster Chess

Bonjour cher interno-spectateur,

Cela faisait quelques mois que je n’avais pas présenté un jeu d’échec… En fait, il m’en reste encore beaucoup d’intéressant à présenter, mais je n’avais pas le goût de recevoir pour chacun ceux-ci le genre de commentaires d’attardés que je reçois constamment pour ma vidéo de Battle Chess la version enhanced pour laquelle la partie dans la vidéo qui accompagnait mon article avait finit par un stealmate au lieu d’un échec et matte qui aurait dû être facile… Wow, c’est donc tragique, pleurons tous en chœur. C’est donc pour ça que j’ai attendu d’être bien réveillé avant d’entreprendre une autre vidéo sur un jeu d’échec. Comme ça, je n’aurai pas à lire ou modérer des commentaires de ces enculées de douchetards qui ne comprennent pas que l’idée des vidéos que je fais ne sont pas dans le but de montrer mes talents, mais bien de montrer dans la plus pure de ses formes les jeux que je parle, donc des vidéos aux allures spontanées comme si c’était une première expérience, même si souvent ça peut prendre plusieurs heures avant d’avoir de quoi de potable. L’important pour moi, ce n’est pas la qualité de la vidéo, mais bien de ce qu’elle dise pour complémenter mes articles! Parce que oui, comme joueur, je suis bien supérieur à ce que je peux montrer dans mes vidéos.

Et puisque ça faisait plusieurs mois que je n’avais pas présenté un jeu d’échec, j’ai donc décidé aujourd’hui de vous présenter le mieux qui me restait dans ma liste à présenter, c’est-à-dire, Grandmaster Chess développé par IntraCorp, Inc., mais distribué par Capstone Software en 1992.

Un jeu d’échec qui a la particularité d’être totalement personnalisable. Et quand je dis totalement, c’est vraiment en tout point. Oui, on peut rajouter nos propres skins, changer les musiques, les effets sonores, les voix, les types de tables, etc. Mais ce n’est pas tout, ce n’est pas que dans l’esthétique que l’on peut tout personnaliser, mais également dans les stratégies de jeux que le CPU va utiliser. Et non, ce n’est pas seulement s’adapter à ton style de jeu, mais tu peux carrément intégrer une intelligence artificielle basée sur des vrais joueurs, en rajoutant déplacement par déplacement la partie au complet. Ce qui permet ensuite au jeu d’analyser les pondérables et créer des adversaires réalistes. Pas juste un CPU ayant un niveau de difficulté quasi imbattable, car dans une vraie partie, l’idée, c’est de creuser dans les faiblesses des adversaires. Et, c’est ça que le jeu traduit bien, ça te permet de t’entraîner à voir les choses différemment, pas juste linéaire. Pas juste, apprendre les stratégies de base, mais savoir compétitionner contre des intelligences aux styles différents.

Bien entendu dans la vidéo ci-dessous, j’ai configuré le CPU à ce qu’il se comporte comme un joueur impatient, mais qui a quand même certaines bases. Vous remarquerez donc, que malgré le fait que mes pièces ont toutes été déplacées, j’y allais purement défensivement. De sorte que pour m’attaquer, il n’avait pas le choix d’exposer deux pièces à la fois. Ironiquement, une chose que vous allez remarquer, les joueurs impatients cherchent à se débarrasser de vos chevaliers en premier. Erreur stupide qu’ils font tout temps, parce que ces chevaliers qui ne bouge qu’en L, sont chirurgicales. Donc, vu que les impatients ont tendance à passer tôt à l’attaque, bien, ils s’en prennent à des pièces qui leur sont plutôt inoffensives, car les impatients, utilisent principalement, les fous, les reines et les tours, donc qui les chevaliers ne peuvent pas atteindre vu que leur attaque est constamment à distance et qu’un joueur le moindrement intelligent, s’il se fait massivement attaquer, bien, il ne va pas aller compromettre ses pièces principales en attaquant avec les chevaliers… Les chevaliers dans une situation défensive servent surtout d’appât afin de rapprocher ces pièces qui la force est la longue portée, donc de les rendre vulnérables, rendant ainsi caduque une telle attaque lorsque l’adversaire a tous ses pions. C’est vraiment stupide d’attaquer les chevaliers tôt dans une partie, si tu es un joueur impatient.

Pour conclure, est-ce que le jeu est le meilleur tout le temps? C’est difficile à dire, ça dépend vraiment de vos ambitions aux échecs. Si votre but est de jouer au jeu le plus difficile que possible, pour que ce jeu devienne le meilleur, il vous faudrait entrer toutes les parties intenses qu’il y a eues dans l’histoire afin de créer un monstre plus logique que n’importe lequel humain. En contrepartie, si vous cherchez des CPU de calibre de joueurs réalistes tout en pouvant ajouter de la fantaisie graphique au jeu, celui-ci saura clairement vous satisfaire. Un jeu que je peux conseiller à des joueurs de tous les niveaux que vous soyez professionnel ou pas, vous trouverez votre pain ici!

Merci,
Napostriouf Sar

Chess Partner

Chess Partner

Bonjour cher interno-spectateur,

Aujourd’hui, je ne vous présente pas le premier jeu d’échecs pour DOS, car le premier, il n’a rien de vraiment de spécial, mis à part d’être le premier jeu d’échecs. Non, à la place, je vais vous présenter un autre de la même époque, mis en marché 1 an plus tard, qui avait la particularité d’être le premier jeu d’échecs pour DOS à chercher à être difficile. Pas juste être un jeu d’échecs, pas juste contre le CPU, mais carrément pouvoir être psychologiquement mis au défi. D’autant qu’il s’agit également du premier jeu d’échecs en couleur pour DOS à ne pas utiliser de graphisme TTY ni même ANSI! Donc même si ce jeu a été oublié au travers des années, il s’agit d’un ambassadeur du genre. Il s’agit ici du jeu Chess Partner développé par Scott Murray Software, mais distribué par Family Computer en 1983.

Avant de commencer à parler du jeu, je vais vous expliquer pourquoi il a été oublié au travers des années ce malgré le fait qu’il répondait à une demande l’industrie, ce malgré le fait qu’il était gratuit, et ce, malgré le fait qu’il était le plus utilisé de son époque (pour DOS). La principale raison est qu’il a été publié au début de la récession de l’industrie du jeu vidéo qui a eu lieu entre 1983 et 1985. Donc, il s’agissait d’une époque de transition où toute l’industrie était entrain de mourir. Les consoles étaient en perte de vitesse et les ordinateurs domestiques se multipliaient à un point tel, qu’il n’y avait aucun vrai leader. Ce qui faisait, qu’il n’y avait aucun trend donc n’intéressait pas les masses, ce qui faisait qu’il y avait encore moins de joueurs. Par conséquent, la quasi-totalité des jeux de cette époque mise à part quelques marginaux sont passés dans la totale obscurité lorsque l’industrie a repris du galon à la fin des années 80. Donc être premier dans l’époque où les best-sellers avaient rarement plus que 1000 ventes! Et ça, on parle de best-sellers, car les autres ça pouvait se chiffrer autour de 10 voir même 0. C’est sûr que dans un tel contexte, il n’y aura pas grand gens qui vont s’en souvenir même les rétrospectives historiques. Mais bon, ce n’est pas la seule raison de ce pourquoi on ne parle que très rarement de ce jeu. Il y a en effet le fait qu’il y a eu une tonne de meilleur jeu d’échecs qui ont été mis en marché par la suite, ce malgré le fait qu’en CGA couleur, je crois qu’il s’agit du meilleur niveau intelligence artificielle, mais l’autre raison est le fait qu’il ait été gratuiciel donc distribué gratuitement plutôt que d’avoir été vendu a fait sorte que nombreux se sont mis à penser que la valeur du jeu devait être proportionnelle au prix de vente, donc, il a été snobé par les gens qui ne l’ont pas joué, ce qui a fait en sorte qu’il a été littéralement noyé dans la masse.

Maintenant, parlons du jeu! Oh, oui ce qui le démarque le plus de ses adversaires de l’époque, c’est son niveau de difficulté extrême… Et lorsque je dis extrême, je le dis avec une grande profondeur! Puisque malgré le fait que dans la vidéo que vous pouvez regarder ci-dessous, j’ai gagné in-extremis contre le CPU, il reste que je jouais au niveau le plus facile et ça m’a pris cinq jours à jouer intensément pour arriver à ce résultat, ça m’a pris cinq jours pour comprendre le pattern. Et pourtant comme vous le savez, je ne suis pas un mauvais joueur de jeu d’échecs, d’ailleurs, j’ai participé dans le passé à plusieurs tournois et je n’ai jamais fini dernier. Certes, ma vision en L sucks au coton, mais ça le CPU ne le sait pas donc ce n’est pas vraiment là-dessus qu’il capitalise. Donc en se battant sur mon terrain, il trouve le moyen de me vaincre ce qui n’est pas rien, car c’est très rare les gens qui me battent sur mon terrain. D’ailleurs, dans la vidéo ci-dessous où on me voit gagner, je le fais sans mes chevaliers alors que CPU lui vise mes chevaliers, ce qui est la raison de sa défaite, car s’il avait su que ma vision en L était à ce point mauvaise, il n’aurait probablement pas visé ceux-ci et aurait fort probablement fini le match en stealmate. Au risque de me répéter, il s’agit ici du niveau le plus facile sur une échelle de 10 niveaux. Vous imaginez donc jusqu’à quel point le CPU est fort au niveau le plus difficile. Et pour développer un tel CPU, ça prend un excellent expert en la matière et je dois lever mon chapeau à Scott Murray d’avoir conçu le meilleur jeu d’échecs de sa génération.

Pour conclure, il s’agit d’un jeu que j’ai aimé redécouvrir en 2015, car oui, je l’avais déjà vu avant, sans vraiment l’avoir joué. Et je me sens un peu con de ne pas l’avoir joué plus tôt, car il va grandement m’aider à développer certains aspects de mon jeu aux échecs. Un jeu que je conseille donc à tous les joueurs qui recherchent la très haute compétition.

Merci,
Napostriouf Sar