Archives par étiquette : 1992

Blind Wars

Blind Wars

Bonjour cher interno-spectateur,

Tant qu’à être dans les excellents jeux développés par William Soleau, je me suis dit tien, je sais que les jeux de stratégie dans le genre de Risk sont très appréciés, peu importe dans l’époque dans laquelle nous sommes, c’est donc pour ça qu’aujourd’hui que je présente Blind Wars développé et distribué par William Soleau de Soleau Software en 1992. Un que jeu que William a tenté en vain d’y donner un push pour que les gens y jouent. Car à l’époque, il y avait le jeu Conquest de David Burns que tout le monde jouait et pourtant qui était inférieur à celui-ci, mais étrangement Conquest a été plus populaire et je ne dis pas malheureusement, car Conquest ça reste une très excellente alternative au jeu de Risk, même si Blind Wars est supérieur à plusieurs égards.

En quoi est-il supérieur? Sachant que dans le jeu Conquest, tu pouvais personnaliser un peu tout y compris les maps et changer les règles à ta guise, Conquest contrairement à Blind Wars, il manquait le facteur événement. C’est-à-dire, où le jeu en fonction des stratégies d’attaque, en fonction de comment tu contrôles les zones et également en fonction de quelques attributs aléatoires (avis aux mauvaises langues, ils ne sont pas tous aléatoires) des événements se produisent nuisant parfois, parfois aidant tout est à relatif à ce que tu fais. Donc même si tu as une armée suprême, tu dois la manipuler avec intelligence, tu ne peux pas juste foncer dans le tas. Car si tu ne fais que foncer dans le tas, bien à la fin du tour, y a de fortes chances que tu reçoives un événement péjoratif, du genre des groupes rebelles qui se révoltent, que les travailleurs dans certaines zones font la grève, ce qui t’empêche de grossir ton armée et plein d’autres choses de ce genre. Et oui, si tu fais la conquête de continents, tu obtiens les bonus d’avoir plus de troupes par tours comme dans Risk, mais ça déstabilise ton empire, car comme dans toute guerre il y a l’aspect nationaliste. Donc, si tu as trop de continents différents, ton peuple risque de se revirer contre-toi, t’empêchant non seulement de conquérir l’ennemi, mais carrément lui donnant des terres supplémentaires t’enlevant à la fois des terres et à la fois tes bonus de contrôle de continents. Donc, c’est pour ça que dans la vidéo ci-dessous, je rentre dans les continents, sans vraiment à chercher à les conquérir, pour éviter de déstabiliser mon empire. C’est pour ça d’ailleurs que vers la fin, j’ai failli échouer lorsqu’un territoire a fait la révolution, mais j’avais bien préparé mon coup, j’ai pu facilement le reprendre et conquérir le reste du monde.

Niveau technicité, comme d’habitude dans les jeux de Soleau Software sous DOS, c’est du langage Turbo Pascal. Ce qui a ses avantages et désavantages pour ce type de jeu. Le principal avantage étant que d’office la souris est prise en charge. Le désavantage, vu qu’il s’agit d’un jeu en Turbo Pascal, il s’agit d’une résolution non-standard, donc la sensibilité de la souris est calibré de façon très différente de ce dont quoi nous sommes habitués, ce qui fait qu’on a tendance à cliquer à côté d’où nous voulions. Et puisqu’il s’agit de Turbo Pascal tout est minimal que l’on parle visuellement ou/et au niveau de l’audio. Dit comme ça semble un moins, mais ça permet aux développeurs seuls, comme c’est le cas ci-présent avec William Soleau, de pouvoir davantage se concentrer sur la technicité de l’engin que sur les apparats. Les apparats, qui de toute façon sont totalement inutiles dans ce genre de jeu vu qu’on l’oublie après 1 ou 2 minutes étant bien ancré dans nos pensées.

Niveau de difficulté, je sais que dans la vidéo que j’ai fait, le jeu semble ultra facile, mais ça, c’est parce que je l’ai mis à easy, car je ne voulais pas faire une vidéo de 6 ou 7 heures. Car oui, une partie de ce jeu, peut prendre plusieurs heures contre le CPU. Imaginez si vous y jouiez en mode multijoueur! Est-ce possible? Certainement! Mais il vous faut jouer la version enregistrée qui est présentement toujours en vente sur le site de Soleau Software!

Pour conclure, un autre chef-d’œuvre signé William Soleau de Soleau Software. Un jeu qui si vous êtes un fan de Risk, mais que vous êtes blasé des règles traditionnelles, bien cette version du jeu saura assurément vous satisfaire!

Merci,
Napostriouf Sar

Gravtris

Gravtris

Bonjour cher interno-spectateur,

Aujourd’hui, je vous présente un jeu que j’avais dans mes backups de mon ancien BBS téléphonique, mais qui je n’ai jamais ouvert ou utilisé. Parce que celui qui l’avait uploadé sur mon BBS avait mis une description tellement basique (variante de Tetris) qui au nombre de titres disponible que j’avais à essayer, j’ai passé par-dessus. Car des variantes de Tetris, y en a des tonnes. Le hic, c’est qu’ici il s’agit de beaucoup plus qu’une simple variante de Tetris, c’est carrément le concept de base revu à partir du simple fait qu’on fait tomber des pièces pour en aligner. Mais tout le reste est différent!

Gravtris développé et distribué par Murray Brandon en 1992 est un jeu spatial inspiré de Tetris hyper difficile où nous faisons tomber des pièces sur une surface carrée ayant une atmosphère gravitationnelle de 360°. Et lorsque je dis hyper difficile, c’est à un point où vous allez probablement saigner du nez. J’ai l’air d’exagérer en disant cela, mais vous souvenez vous de ce gag japonais viral sur Tetris où le joueur voulait une nouvelle expérience de Tetris avec les stéréotypes de ce que les gens voudraient voir comme nouveauté où ça menait invariablement à des situations frustrantes. Bien multipliés par 20 le niveau de difficulté des situations frustrantes de ce gag et vous aurez une assez bonne idée de combien tant difficile ce jeu que je vous présente aujourd’hui est! Oui, un jeu qui a dépassé le maître comme on dit.

Qu’est-ce qui le rend si difficile voire frustrant? Comme vous pouvez le constater dans la vidéo ci-dessous qui soit dit en passant est le mieux que j’ai pu faire dans les circonstances, les pièces arrivent de tous les côtés sans vraiment prévenir, donc au début ça peut sembler facile lorsqu’il n’y a pas d’obstacle, mais dès que les obstacles apparaissent et le jeu prend 2 vitesses, oubliez ça, c’est pratiquement impossible de faire quoi que ce soit, car vous n’avez que deux yeux. Mais, ce n’est pas tout, car quand je vous parle d’obstacle, je ne parle pas uniquement des pièces traditionnelles du jeu de Tetris. Car non-non, l’auteur a décidé d’allez à fond dans le concept de nouveauté et s’est mis à inclure des pièces bizarres et des chiffres qui peuvent être stacké, mais qui ne reviendront jamais deux fois, juste what the fuck! Comme, si de base, ce n’était pas assez difficile, ce concept très mal expliqué dans le fichier aide (et je ne suis pas sûr de l’avoir bien compris, car ça ne semble pas être un bonus) rend le jeu presque impossible. Mais ce n’est pas tout, car l’auteur a trouvé bon de rajouter d’autres concepts et oui, je le dis au pluriel… Il y a concept qu’un vers spatial vient tout bloquer dans votre chemin rendant presque impossible de placer les pièces où vous voulez, des explosifs peuvent être placés, mais vont uniquement exploser en plein milieu de tes pièces, ce qui fait que tu ne peux plus vraiment stacker, car la gravité est unidirectionnelle donc contrairement à un Tetris traditionnel, bien bonne chance, pour éventuellement être capable de compléter une ligne. Et ce n’est toujours pas tout… Sur le carré gravitationnel au milieu de la carte qui semble être une genre de planète, bien il y a de l’activité constante, pour laquelle je n’ai absolument rien compris, mis à part le fait que ça nous est nuisible. Parfois, ils transforment tes pièces, ils en font aléatoirement, je dis aléatoirement, mais j’en ai pas la certitude que c’est bel et bien aléatoire. Parfois, ils les font exploser, parfois, ils ajoutent des nouvelles pièces qui parfois se stackent et qui parfois passent en dessous nos pièces. Et comme si ce n’était pas assez, les règles du stacking changent au fur et mesure qu’on progresse. Et lorsqu’elles changent en plus le jeu accélère rendant l’adaptation carrément impossible.

Pour conclure, il s’agit probablement de la variante la plus difficile de tous les temps du Tetris. Tellement pénible que même si on vous attachait à une table et qu’on vous torturait avec un fer à friser au plus chaud sur vos parties génitales, ça serait moins pénible que d’entrer dans l’enfer de ce jeu! Et je me demande s’il y a vraiment quelqu’un qui peut durer plus que 10 minutes à ce jeu sans saigner du nez tout en gardant sa santé mentale! Un jeu que je conseille uniquement aux experts des variantes extrêmes de Tetris, les autres, allez vouloir vous suicider si vous y jouez trop longtemps!

Merci,
Napostriouf Sar

4 Queens Computer Casino

4 Queens Computer Casino

Bonjour cher interno-spectateur,

Aujourd’hui, je vous présente un jeu de casino qui a beaucoup été victime de la mauvaise critique de sorte que très peu l’ont essayé, même s’il était disponible un peu partout. Certes, la compétition était forte à l’époque, mais il y a avait une assez grande base de demandes voire de joueurs qui étaient à l’affût de tout ce qui pouvait remplacer un réel casino. Comme vous vous en doutez, nombreux d’entre eux étaient des joueurs compulsifs qui cherchaient une manière de fin à leur addiction sans devoir payer pour des thérapies qui non seulement étaient hors de prix, mais ne fonctionnaient que très rarement. Dans ce contexte-là, les bons et mauvais jeux casinos sont apparus à la tonne. Celui-ci que je vous présente aujourd’hui n’est clairement pas un chef-d’œuvre, mais n’est pas mauvais non plus. Il s’agit de 4 Queens Computer Casino développé et distribué par Applications Plus, Inc. en 1992.

En effet, comme je disais dans l’introduction, ce jeu n’est pas un chef-d’œuvre, mais n’est clairement pas mauvais, parce qu’il offre des jeux que d’autres jeux casino n’ont pas, même vu de 2015. C’est sûr que l’interface, les sons et la présentation sont horribles, mais l’ajout de jeux tels que Red Dog et Super Pan 9* donnent une autre dimension au jeu. Parce qu’en jeux vidéo, les variantes du Black Jack sont plutôt rares, tout simplement parce qu’ils possèdent trop de variables et sont difficilement programmables afin d’avoir un CPU à la hauteur d’un réel croupier. Et une autre raison de leur rareté, c’est que très peu en comprennent les règles. Mais d’un point de vue de joueurs compulsifs ce type de jeu de casino est essentiel à leur sevrage pour lutter contre leur addiction au gambling. Parce que généralement un joueur compulsif, ce n’est pas tant le gain qu’il recherche, mais plutôt le goût du risque, le fait de se sentir au bord d’un précipice sur une corde raide en espérant bien entendu gagner avec les effets euphoriques que ça emmène. Donc, vous comprenez qu’avec un tel profil psychologique, ces joueurs compulsifs ne tiennent pas en place, deux mille choses se passent dans leur tête, c’est donc essentiel pour eux d’avoir une grande variété de jeux afin d’obtenir la satisfaction qui va leur permettre de se calmer. Et je crois que 4 Queens Computer Casino, c’est vraiment cette clientèle-là qui était visée, mais malheureusement ceux qui l’ont évalué dans les reviews ça n’a pas été.

Qu’est-ce que les reviews disaient de si dénigrant à en faire fuir les joueurs compulsifs? Bien la plupart, c’était des reviews de gens qui ont très peu joué et qui d’office n’étaient pas très fan de ce type de jeu. Déjà, ça commence très mal! Donc qui ne voyaient que les grandes lignes du jeu. Pour eux, c’était un jeu parmi tant d’autres qui tentait de profiter de la vague de popularité de Trump Castle avait emmené au genre sur DOS. Après tout, des vidéos machines, des jeux de tables et des machines à sous, c’était monnaie courante. Le « hic », c’est que la force du jeu ici, c’est dans les sous-genres qui font qu’il est unique. Et l’autre raison, il y avait une rumeur à l’époque qui disait que les graphismes avait été copié-collé avec seulement quelques modifications du jeu Caesar’s Palace, ce qui est totalement faux, on parle de deux mondes complètement différents. La seule ressemblance étant que les deux se jouent sur la même surface verte, couleur standard pour tous les casinos de la planète. D’autant que Caesars Palace était en EGA tandis que celui-ci est en VGA donc, une palette de couleurs très différente malgré tout. Oui, les reviews n’étaient que des talk-shit probablement financé par un compétiteur plus gros dans le but d’empêcher que ce jeu vienne prendre sa part du gâteau.

Bref, un jeu qui n’est pas un chef-d’œuvre, mais qui a quand même sa petite touche unique. Donc, un jeu que je conseille surtout aux joueurs compulsifs, qui ont de la difficulté à retrouver le Red Dog et Super Pan 9 dans les jeux modernes. Car oui, j’en conviens, ce sont deux morceaux importants des casinos qui sont malheureusement trop souvent laissés de côté.

Merci,
Napostriouf Sar

* Vous pouvez consulter la vidéo ci-jointe à l’article, si vous n’êtes pas sûr de connaître ces jeux. J’ai volontairement mis beaucoup de temps sur ceux-ci afin que vous puissiez les observer convenablement.

Big Bob's Drive-In

Big Bob’s Drive-In

Bonjour cher interno-spectateur,

Aujourd’hui, je vais vous présenter un mauvais jeu qui n’est pas si mauvais que ça. Un jeu qui dans les années 90, vous trouviez dans les CD de shareware, mais qui avait tellement de bugs que rare sont ceux qui ont réussi à le démarrer correctement et par conséquent très peu y ont vécu l’expérience qu’ils auraient dû vivre. C’est pour ça que je me permis de faire quelques corrections au jeu, afin de vous présenter dans la vidéo ci-dessous le meilleur profil possible de celui-ci. Il s’agit ici d’un jeu de labyrinthe où on incarne une serveuse de fast-food du nom de Big Bob’s Drive-In développé et distribué par Sherwood Forest Software en 1992. Jeu développé avec le très intéressant et puissant engin de développement, RSD Game-Maker.

Avant de parler du jeu, je vais tenter d’élaborer un peu sur Sherwood Forest Software. Il s’agit d’un groupe qui était dirigé par un individu de Sharon en Pennsylvanie non loin de Pittsburgh, qui à l’époque avait acquis une très mauvaise réputation parce qu’il avait tendance à rebrander ses jeux. C’est-à-dire, que d’un jeu à un autre, on pouvait apercevoir non seulement les exactes même cartes, mais en plus où les ennemies se retrouvaient aussi aux mêmes endroits. D’ailleurs, plusieurs de ces jeux qui étaient destiné à aller dans les CD de shareware, ne s’y sont jamais retrouvé malgré la commercialité de ceux-ci, à cause de la mauvaise réputation que ce genre de pratique emmenait à l’industrie. Ce qui a également énormément nui à la réputation de RSD Game-Maker, qui étaient trop souvent associés à ce qui n’allait pas dans l’industrie malgré un excellent engin avant-gardiste. Mais bon, bien que la plupart des jeux développés par eux ont été faits avec RSD Game-Maker, Sherwood Forest Software a aussi été associé à l’industrie de la pornographie en utilisant un engin de développement de loin inférieur, le Game Builder de MVP Software. Si on prend en considération que les années 90 était l’époque de la censure extrême, bien leur image en a pris un coup, même si le plus populaire de leurs jeux adultes, Melvin Freebush est à peu près inconnu de tout le monde contrairement au jeu que je présente aujourd’hui qui lui était présent sur à peu près tous les CD de shareware de l’époque!

Mais savez-vous quoi? Malgré tout le côté péjoratif de la réputation de Sherwood Forest Software, je crois quand même ce jeu a ouvert la voie à d’autres développeurs utilisant RSD Game-Maker de faire autre chose que des jeux de plateformes. C’est vrai, ils n’ont rien fait de nouveau, mais ils ont démontré que tu veuilles faire un jeu shooter, un jeu éducatif, un de labyrinthe, un platformer, etc. tous ces genres sont à la portée de tous à condition d’avoir la créativité nécessaire pour le faire. Donc malgré toutes les twists malsaines qui se dégagent de Sherwood Forest Software, si les jeux avaient été gratuits, je suis pas mal certain qu’en 2015, on en parlerait en bien au lieu de faire état des méthodes détournées pour tenter de se faire plus d’argent sur le dos des gamers. D’autant plus aux dernières nouvelles, le fondateur de Sherwood Forest Software travaillait dans un GameStop (l’équivalent made in USA de la chaîne EB Games). Donc, ce qui signifie que malgré tout, il était quelqu’un de passionné par les jeux vidéo et j’aimerais que ce soit de ça qu’on se souvienne le plus de Sherwood Forest Software, la passion!

Maintenant, parlons du jeu! Le but du jeu est de distribuer des boissons gazeuses, des frites et hamburgers à des clients assez louches dans un manoir. Oui, on est très loin du drive-in, mais je sais que le dernier niveau du jeu, se passe dans un stationnement, donc, je présume que c’est de là que provient le nom du jeu. Chaque client a sa personnalité, ce qui fait qu’on doit user d’une certaine logique, bien que très simpliste, afin de distribuer les bons éléments aux bons clients. Sur papier, le jeu avait un concept cool, mais dans les faits, puisqu’il avait été bâclé, il a été très moyen, voire mauvais. Et quand je dis bâcler, je ne parle pas du graphisme, bien au contraire, c’est la force de celui-ci qui le fait bien paraître. Mais, c’est le fait de ne pas avoir cherché à corriger des bugs de mur (qui j’ai corrigé en quelques secondes pour faire la vidéo avec le moins de bugs possible), c’est le fait de ne pas avoir mis les fichiers dans le bon répertoire faisant en sorte que dans les CD de shareware, le title screen n’apparaissait pas. Et on s’entend que lorsqu’un title screen n’apparaît pas, bien, tu viens de tuer la commercialité de ton jeu. Certaines fois lorsqu’on distribue la nourriture, elle n’apparaît juste pas. Et contrairement à ce que bien des gens pourraient croire, ce n’est pas lié à l’engin, mais bien à des tiles bloc mal placé. Oui, l’engin a ses problèmes, mais ils sont contournables avec un peu de créativité. La créativité, qui je le rappelle est l’élément de base pour être un bon concepteur. Ce qui est bien triste, car sans ces problèmes, ce jeu-ci aurait pu être bon.

Pour conclure, il s’agit d’un jeu américain comparable à ce qui se faisait en Europe à l’époque. C’est-à-dire, une belle enveloppe, qui le contenu est incomplet et par conséquent peu intéressant malgré un excellent concept. Donc, un jeu que je conseille surtout à ceux qui s’intéressent aux systèmes de jeux pour le théorique qu’ils emmènent (ou ont emmené) à l’industrie du jeu vidéo et non pas à ceux qui cherchent à avoir du plaisir un concept peu commun. Car les bugs, vont plus vous frustrer qu’autre chose.

Merci,
Napostriouf Sar

P.S.: D’après son Facebook, l’auteur du jeu serait aussi un fervent partisan de Donald Trump. Ce qui est à mes yeux, un grand plus!

The Lost Tribe

The Lost Tribe

Bonjour cher interno-spectateur,

Lorsque j’étais jeune, dans les années 90, les écoles achetaient des tonnes de jeux éducatifs afin que les élèves puissent bénéficier de ce qui était manquant au programme… M’enfin, les jeux devaient théoriquement servir comme activité parascolaire. Malheureusement, on n’a pratiquement jamais vu la couleur de ceux-ci. En fait, oui, on les voyait d’installé sur les ordinateurs, mais on n’avait pas le droit d’y toucher. Pourquoi? Parce que les enseignants n’étant pas formé en informatique avaient peur de perdre le contrôle et de ne pas être mesure de bien pédagogiquement encadrer les jeunes puisqu’ils n’étaient pas outillés pour répondre en cas de problème. En fait, ça, c’est la réponse qu’ils donnaient aux parents lorsqu’il leur demandait qu’est-ce qu’il advenait de ces investissements qui auraient dû aider une génération au complet à s’épanouir en tant qu’humain. Car on sait bien que la réelle raison ce dont pourquoi les enseignants ne voulaient pas qu’on les utilise, c’était dans un paradigme de contrôle que ce soit envers les étudiants qu’envers la commission scolaire; trop lâche pour vouloir faire quelques tâches supplémentaires (alors que 50% de leurs tâches éducatives venaient d’être allégé par une réforme à la fin des années 80) et trop orgueilleux pour tenter d’offrir une petite liberté aux jeunes dans un domaine où ils excellent mieux que leur enseignant. D’autant plus que les années 90, c’est une époque où les féministes progressistes ont été remplacées par les féminazis, suite à l’incident isolé de l’École Polytechnique de Montréal! Par transposition, vu que les enseignants étaient principalement des femmes activistes, bien dans les écoles, nous étions aux prises avec la castration de tout ce qui peut être associé de près ou de loin à de la masculinité. Vu qu’à l’époque, jeux vidéo rimaient avec mâle, ce qui a eu pour effet de totalement éloigner les enseignants de ceux-ci, même si ces jeux avaient des atouts pédagogiques et pouvaient faciliter leurs tâches, tout ça à cause d’une haine généralisée totalement gratuite et injustifiée contre la masculinité.

Avec une telle introduction, vous vous doutez probablement que je vais parler d’un de ces jeux qui étaient présents dans les écoles, mais que personne ou presque n’a joué à l’époque. Il s’agit de The Lost Tribe développé et distribué par Lawrence Productions, Inc. en 1992. Un jeu de gestion par tour, où on contrôle un chef de tribu préhistorique après qu’un volcan ait fait éruption et détruit leur caverne. On doit chercher à survivre en parcourant et en chassant dans les forêts, les rivières, les montagnes, les lieux de culte anciens afin de se retrouver une autre grotte où implanter notre colonie des cavernes et non pas sans embûches! En effet, tout au long de notre quête, on doit veiller au bon moral du clan, assurer notre leadership tout en devant être réactif, car oui, vu que l’été n’est pas éternel, on doit trouver notre caverne à temps pour non seulement ne pas devoir mourir gelé, mais également parce que si on arrive trop tard, les animaux seront moins abondant et on risque de mourir de faim. En d’autres mots, un jeu qui enseigne la survie dans ses bases les plus pures, tout en enseignant partiellement les grandes lignes de l’histoire.

Bien qu’il s’agisse d’un jeu éducatif vendu à des écoles primaires, il s’agit avant tout d’un jeu de gestion donc où malgré l’infantilisation de certains événements, le gameplay reste quand même assez mature. Où vous devez user de stratégie afin d’arriver à vos fins. Donc un jeu qui, ma foi, est très bon et peut être comparé aux autres bons jeux de gestion de l’époque. Certes, un peu court par partie, mais le jeu comportant 6 scénarios de base différents + ceux créés aléatoirement offre paradoxalement une bonne durée de vie qui fait qu’on a toujours le goût d’y rejouer même si on le vient de le compléter. D’ailleurs, c’est pour ça que dans la vidéo que j’ai faite ci-dessous, j’ai présenté deux parties. Et par la même occasion afin de faire vivre une expérience la plus authentique possible, j’ai présenté un scénario où j’ai réussi et un autre, j’ai échoué.

Pour conclure, si en tant que spectateur, vous aimez le jeu, il y a fort à parier qu’en tant que joueur votre joie y sera multipliée. Un jeu que je conseille donc principalement aux fans de jeux de gestion, et j’en suis un, car ce jeu est une expérience mentale qui vous donnera presque le goût d’expérimenter le mode de vie de nos héros.

Merci,
Napostriouf Sar