SplayMaster

SplayMaster

Bonjour cher interno-spectateur,

Avant de commencer l’article, je vais vous informer que je n’ai présentement pas toute ma tête! Heureusement, j’ai fait la vidéo du jeu que je présente aujourd’hui avant de savoir la très sombre nouvelle pour l’univers de la liberté d’expression et du blogging au Québec, par contre la qualité de mon article risque de s’en ressentir; la qualité du gameplay dans la vidéo n’est donc pas affectée… Oui, je fais référence au fait que Gab Roy va faire de la prison afin de protéger ses filles. Pour ceux qui ne me suivent pas depuis très longtemps ne comprendrai pas jusqu’à quel point ça vient m’affecter, mais chose de clair, c’est le genre de nouvelle qui fait qu’on devient terre-à-terre… Maintenant tentons de revenir à nos moutons parlons du jeu que je vous présente!

Vous savez d’ores et déjà, je ne suis pas un grand fan de space shooter. Mais, j’aime bien les dogfights lorsque c’est possible d’en faire… En prenant ce concept, ça ouvre donc la porte à des jeux par round, un contre un à l’image des jeux de combat tel que Street Fighter, Mortal Kombat, Dangerous Street, etc. C’est dans cette optique que le space shooter du nom de SplayMaster développé et distribué par Chris Elsbree en 1993 a été développé. Bien que deux autres jeux auparavant aillent tenté ce concept, celui-ci est le premier à le mettre dans la catégorie des jeux de combat plutôt que tactique contrairement à la série Space Control publié par un major (Accolade).

Quoi s’attendre de la part d’un développeur indépendant dans un space shooter de combat un contre un? Bien, on doit s’attendre à un focus sur le gameplay et à une absence de mise en contexte. Donc, la conception du jeu est vraiment concentrée sur le combat des vaisseaux. Le jeu en compte 8 dont chacun ont leur propre force et faiblesse. Faisant en sorte que peu importe qui vous allez jouer, vous aurez une expérience de jeu différent, m’enfin à l’image des jeux de combat à la Street Fighter, sauf que là, vous êtes en vaisseau spatial et que vous ayez des attributs qui sont propres à la culture de l’espace tel que vu par les Sci-Fi Nerd et non pas tel que vu par les Sci-Fi Geek. N’est-ce pas la même chose? Non, un Sci-Fi Nerd est un individu qui est constamment en mode recherche et étude pour expliquer la motivation/résultat de ses travaux, donc pour le Sci-Fi le moindre détail dans la science théorique utilisée est extrêmement important. Tandis qu’un Sci-Fi Geek, lui se rapproche davantage du no-life sans être nécessairement un no-life quoiqu’il puisse en être un dépendant du reste de sa personnalité. C’est-à-dire, il s’agit ici d’un individu qui cultive l’art de consommer plutôt que de chercher à aller au fond de sujet. C’est un individu qui veut tout avoir d’un sujet sans nécessairement chercher à s’outiller pour tout savoir. En d’autres mots, par exemple, le Sci-Fi Geek, c’est celui que vous voyez dans les fils d’attentes pour aller s’acheter en premier la figurine édition d’un X-Wing, tandis que le Sci-Fi nerd lui, c’est plus le gars qui chercher à le construire grandeur nature ton X-Wing pour ensuite que le Sci-Fi Geek cherche à se l’acheter… Vous voyez la différence? Donc, le jeu ici a été développé dans un optique Sci-Fi Nerd, donc c’est pour ça que les subtilités ont une importance de premier plan. Puisque c’est avec les subtilités qu’on développe de nouvelles orientations donc des feeling unique.

Niveau technicité sommes-nous dans la même veine? Bien compte tenu qu’il s’agit d’un jeu de 1993, oui, c’est dans la même veine. Il était supérieur à la moyenne des jeux de l’époque. C’est sûr que comme tout engin qui est nouveau, il a ses petites imperfections, mais on s’y adapte quand même assez bien. Notamment lorsque la carte recule (puisque nos vaisseaux s’éloignent) les distances X et Y ne sont pas calculé de la même façon. Ce qui fait que parfois même si on est rapproché nos missiles et laser n’atteignent pas la cible. Probablement que la raison de ça, c’était pour rester dans le niveau pixellisation 4:3 afin de pouvoir constamment rester en plein écran. Mais bon, Chris Elsbree aurait très bien pu limiter le nombre de variables afin de tous pouvoir visuellement tous les voir… En même temps, on sait qu’on a affaire à un Sci-Fi Nerd, donc probablement que pour lui l’engin était plus important que le gameplay, même s’il est loin d’être mauvais!

Bref, il s’agit ici d’un jeu qui est plutôt passé inaperçu parce qu’il a trop souvent été comparé au jeu Star Control qui est sorti quelques mois avant celui-ci. Mais pourtant, les deux jeux visaient une clientèle bien différente malgré une superficielle ressemblance. Un jeu que je conseille donc à tous les Sci-Freaks que vous soyez de type nerd ou geek, vous y trouvez votre compte.

Merci,
Napostriouf Sar

P.S.: Gab Roy, peu importe quelle sera la durée de ton incarcération, je suis avec toi! Et j’espère que tes filles seront en mesure de rester psychologiquement fortes dans un moment où pourtant, elles auraient besoin plus que jamais de leur papa. Je te dirais bien, je t’aime, mais ça ferait un peu fif, donc je vais te dire, ne lâche pas, le Hartigan (SinCity) en toi va finir par avoir le dessus face à cette tempête.