Sargon 4

Bonjour cher interno-spectateur,

Récemment, je vous avais présenté un jeu d’échec (Chess Player 2150) qui avait gagné le plus prestigieux prix concernant son intelligence artificielle. Mais comme j’ai également expliqué, à la fin des années 80 et débuts des années 90, la compétition pour avoir l’engin qui allait offrir une meilleure expérience de jeu aux échecs était extrêmement intense! Ici, je vous présente un jeu d’une série qui a débuté en 1979, il s’agit ici du 4e opus de cette légendaire série, soit la série Sargon. Il s’agit en effet du jeu Sargon 4 développé par Dan Spracklen et Kathe Spracklen, mais distribué par Spinnaker Software Corporation en 1989.

En effet, lorsque ce jeu est sorti l’engin du jeu avait déjà plus de 10 ans de développement acharné. Donc, on s’entend qu’il était à l’époque un très imposant compétiteur à la série Chess Master et aux jeux d’échec d’Oxford Softwork. Mais, ce qui augmente encore plus sa cote, est que dans les écoles publiques les clubs d’échec avaient pratiquement tous ce jeu. Parce qu’il était instructif du fait, que si on laissait jouer seul le CPU, on pouvait étudier certaines des parties les plus intenses connu principalement dans les tournois. Ce qui offrait un bon moyen aux joueurs débutants d’apprendre à jouer en observant plutôt que de simplement jouer son jeu en espérant ne pas être compris pour surprendre. Une perception des échecs qui a par ailleurs beaucoup aidé de joueurs actuellement sur la scène internationale des échecs dont autre Bill Gates. En fait, lui, c’est avec Sargon 3, mais le principe est quand même le même. Dans le 3, la database et les pondérables étaient seulement moins développé.

Niveau graphisme, il s’agit d’un des rares jeux de la fin des années 80 à respecter le potentiel des capacités du DOS. Ici que vous jouiez en VGA, CGA ou EGA, il y a diverses possibilités de table qui peut vous changer l’environnement psychologique des tables, vous allez jouer, vous laissant ainsi la chance de rester enjoué à y jouer malgré un jeu qui sans adversaire physique peut devenir assez vite redondant.

Pour ce qui est du niveau de difficulté, prenez note que 100% de mes parties à ce jeu, même au niveau facile, j’ai perdu. Oui, je sais il y a mon éternel problème avec ma vision en L qui fait que je me fais toujours démolir, mais juste pour dire que le CPU est quand même très bien adapté pour jouer de façon très compétitive! Il s’agit donc d’un excellent jeu d’échec.

Bref, un jeu qui s’adresse principalement à ceux qui veulent se développer aux échecs et bien entendu aux historiens du rétrogaming vu qu’une grosse partie de l’histoire des jeux d’échec fait partie de ce jeu.

Merci,
Napostriouf Sar