Rascal

Rascal

Bonjour cher interno-spectateur,

Des jeux où le protagoniste est un chat, il n’y en pas des tonnes et lorsqu’il y en a généralement, c’est mauvais! Puisque la plupart des auteurs qui en font ne se prennent pas assez au sérieux. Est-ce que ça toujours été comme ça? Malheureusement oui et aujourd’hui, je vais vous le montrer avec ce jeu de plateforme qu’était Rascal développé et distribué par Jon Bolden de Jonsoft en 1996.

Comme vous le constatez dans la vidéo ci-dessous, techniquement le jeu aurait pu avoir le potentiel d’être cool, peut-être pas unique, mais au moins dans la thématique, ce dont en quoi nous devrions nous attendre d’un jeu de chat, avec les gags que seuls les adorateurs félins peuvent comprendre. Ayant moi-même été élevé parmi les chats, je suis assez bien placé pour comprendre les subtilités et ce jeu en est rempli. Ce qui fait que souvent notre réaction face à ce que notre héros félin fait est de dire : « Petit crisse! » C’est toutefois tout ce que ce jeu a de bon. Les glitchs abusivement trop nombreux, le manque de technicité, un contrôle parmi les pires de l’industrie du jeu vidéo, l’absence de musique et l’horrible conception des niveaux font paraître ce jeu comme étant une version alpha, alors qu’il s’agit pourtant un projet supposément complété. « Ark! » vous allez vous exclamer, et je vais vous répondre, en effet ark au coton! Certains pourraient me dire que l’auteur cherchait peut-être à troller, notamment les bouts où on voit des souris volantes qui sont également des indices de grands abrutis de consommateur de drogue! Mais ce n’est pas culturellement de l’époque que de troller pour le lol. À l’époque oui le trolling existait bel et bien, mais c’était toujours dans des objectifs malicieux et dans ce cas-ci à part d’attirer le rire par l’horrible conception, il n’y a rien de malicieux. Ça ne fait enrager le joueur, ça fait juste le trouver cheapo, bas de gamme!

L’absence de musique est vraiment un problème dans ce jeu. Vu qu’il s’agit d’un univers félin, il y a tout un univers mental à exprimer. Et quoi de mieux que de la musique pour comprendre qu’est-ce qui se passe dans la tête de notre flamboyant héros chatonesque, car après tout notre chat cherche à sauver son meilleur ami qui se trouve être un chien de son voisinage qui a été honteusement kidnappé! Vous comprenez dans ce contexte-là, l’absence de musique tue de beaucoup l’ambiance du jeu. Vu qu’en avançant, on n’a pas l’impression d’être en quête héroïque, mais bien plutôt davantage l’impression d’être entrain de vivre une journée comme une autre dans la vie de notre chat.

Bref, un mauvais jeu de chat qui est utile à présenter afin d’expliquer qu’historiquement en matière de jeu où le protagoniste est un animal, les auteurs ne se prenaient pas plus au sérieux dans le passé qu’aujourd’hui. Un jeu que je déconseille à tout le monde! Si vous voulez l’étudier, je crois que ma vidéo démontre de fond en large ce qu’il y a à retenir historiquement de ce jeu. Car oui, ça m’a pris 7 heures vers une vidéo potable de 5 minutes et malgré tout le jeu démontre quand même ses problèmes.

Merci,
Napostriouf Sar