4 Queens Computer Casino

4 Queens Computer Casino

Bonjour cher interno-spectateur,

Aujourd’hui, je vous présente un jeu de casino qui a beaucoup été victime de la mauvaise critique de sorte que très peu l’ont essayé, même s’il était disponible un peu partout. Certes, la compétition était forte à l’époque, mais il y a avait une assez grande base de demandes voire de joueurs qui étaient à l’affût de tout ce qui pouvait remplacer un réel casino. Comme vous vous en doutez, nombreux d’entre eux étaient des joueurs compulsifs qui cherchaient une manière de fin à leur addiction sans devoir payer pour des thérapies qui non seulement étaient hors de prix, mais ne fonctionnaient que très rarement. Dans ce contexte-là, les bons et mauvais jeux casinos sont apparus à la tonne. Celui-ci que je vous présente aujourd’hui n’est clairement pas un chef-d’œuvre, mais n’est pas mauvais non plus. Il s’agit de 4 Queens Computer Casino développé et distribué par Applications Plus, Inc. en 1992.

En effet, comme je disais dans l’introduction, ce jeu n’est pas un chef-d’œuvre, mais n’est clairement pas mauvais, parce qu’il offre des jeux que d’autres jeux casino n’ont pas, même vu de 2015. C’est sûr que l’interface, les sons et la présentation sont horribles, mais l’ajout de jeux tels que Red Dog et Super Pan 9* donnent une autre dimension au jeu. Parce qu’en jeux vidéo, les variantes du Black Jack sont plutôt rares, tout simplement parce qu’ils possèdent trop de variables et sont difficilement programmables afin d’avoir un CPU à la hauteur d’un réel croupier. Et une autre raison de leur rareté, c’est que très peu en comprennent les règles. Mais d’un point de vue de joueurs compulsifs ce type de jeu de casino est essentiel à leur sevrage pour lutter contre leur addiction au gambling. Parce que généralement un joueur compulsif, ce n’est pas tant le gain qu’il recherche, mais plutôt le goût du risque, le fait de se sentir au bord d’un précipice sur une corde raide en espérant bien entendu gagner avec les effets euphoriques que ça emmène. Donc, vous comprenez qu’avec un tel profil psychologique, ces joueurs compulsifs ne tiennent pas en place, deux mille choses se passent dans leur tête, c’est donc essentiel pour eux d’avoir une grande variété de jeux afin d’obtenir la satisfaction qui va leur permettre de se calmer. Et je crois que 4 Queens Computer Casino, c’est vraiment cette clientèle-là qui était visée, mais malheureusement ceux qui l’ont évalué dans les reviews ça n’a pas été.

Qu’est-ce que les reviews disaient de si dénigrant à en faire fuir les joueurs compulsifs? Bien la plupart, c’était des reviews de gens qui ont très peu joué et qui d’office n’étaient pas très fan de ce type de jeu. Déjà, ça commence très mal! Donc qui ne voyaient que les grandes lignes du jeu. Pour eux, c’était un jeu parmi tant d’autres qui tentait de profiter de la vague de popularité de Trump Castle avait emmené au genre sur DOS. Après tout, des vidéos machines, des jeux de tables et des machines à sous, c’était monnaie courante. Le « hic », c’est que la force du jeu ici, c’est dans les sous-genres qui font qu’il est unique. Et l’autre raison, il y avait une rumeur à l’époque qui disait que les graphismes avait été copié-collé avec seulement quelques modifications du jeu Caesar’s Palace, ce qui est totalement faux, on parle de deux mondes complètement différents. La seule ressemblance étant que les deux se jouent sur la même surface verte, couleur standard pour tous les casinos de la planète. D’autant que Caesars Palace était en EGA tandis que celui-ci est en VGA donc, une palette de couleurs très différente malgré tout. Oui, les reviews n’étaient que des talk-shit probablement financé par un compétiteur plus gros dans le but d’empêcher que ce jeu vienne prendre sa part du gâteau.

Bref, un jeu qui n’est pas un chef-d’œuvre, mais qui a quand même sa petite touche unique. Donc, un jeu que je conseille surtout aux joueurs compulsifs, qui ont de la difficulté à retrouver le Red Dog et Super Pan 9 dans les jeux modernes. Car oui, j’en conviens, ce sont deux morceaux importants des casinos qui sont malheureusement trop souvent laissés de côté.

Merci,
Napostriouf Sar

* Vous pouvez consulter la vidéo ci-jointe à l’article, si vous n’êtes pas sûr de connaître ces jeux. J’ai volontairement mis beaucoup de temps sur ceux-ci afin que vous puissiez les observer convenablement.

PC Bowl: Electron Lanes

PC Bowl: Electron Lanes

Bonjour cher interno-spectateur,

Pour ceux qui me connaissent depuis belle lurette savez que depuis mon enfance jusqu’à environ l’âge de 20 ans, je jouais aux quilles à toutes les deux semaines. Même s’il s’agissait d’une tradition que je faisais avec mon père, j’ai eu la chance d’apprendre à y jouer par les frères Bolduc (Guy et Gaby), puisque, c’est justement à leur salle de quilles au Centre d’achat Domaine à Montréal, soit le Bowling Bolduc que j’allais à toutes les deux semaines. Les frères Bolduc étaient des quilleurs qui depuis les années 50 jusqu’à la fin des années 70, considérés comme étant les meilleurs au monde, faisant à tour de rôle des parties parfaites télévisées peu importe où ils jouaient. Leur capacité d’adaptation faisait d’eux l’équivalence de qu’est-ce que Wayne Gretzky a été pour le hockey ou que qu’est-ce que Muhammed Ali a été pour la boxe ou encore plus récemment qu’est-ce que George St-Pierre a été pour le MMA. Donc, on parle ici de la crème de la crème du bowling qui m’ont appris à jouer aux quilles. Vous comprenez donc, qu’au travers des années, j’ai développé un goût et une adoration particulière envers la quasi-totalité des jeux vidéo de quilles. Mais la raison ce dont pourquoi j’en ai présenté que très peu sur le blog, c’est que la plupart se ressemblent tous.

C’est pour ça qu’aujourd’hui, je vous en présente un qui se démarque énormément des autres, donc qui a une histoire à raconter. Il s’agit du jeu PC Bowl: Electron Lanes développé et distribué par Dick Whiteley de BearWare Systems en 1986!

Du fait qu’il s’agisse d’un jeu des « early years » du DOS, l’influence de qu’est-ce qui ferait un bon jeu de quilles était totalement absente. D’autant qu’on parle de 1986, soit dans les années de reconstruction de l’industrie après le fameux crash qui a eu lieu plus tôt dans la décennie. Donc, l’époque où le mainstream ne s’intéressait plus trop à l’industrie, donc l’époque où le champ était libre à la créativité des développeurs indépendants. C’est donc dans cette optique l’idée de faire un jeu de quilles qui se joue à l’horizontale est né. Contrairement à ce qu’on pourrait croire vu d’aujourd’hui, ce n’était pas une mauvaise idée. Car comme vous pouvez le constater dans la vidéo, la précision est autant au menu que dans un jeu de quilles à la verticale. Certes qu’en 2015, avec le graphisme superposé, ça ne ferait pas bon ménage, mais dans un concept CGA 4 couleurs, c’était tout simplement génial et ça cadrait parfaitement avec la demande du style arcade typique de l’époque.

Et que dire du contrôle, qui lui, contrairement aux jeux de quilles modernes, on contrôle la boule pendant et après notre lancer, faisant en sorte qu’on puisse ajuster notre vélocité et la courbe de notre lancé. Est-ce que c’est réaliste? Non, mais dans un contexte de jeu de quilles où, ce n’est pas la simulation qu’on recherche, mais bien le dynamisme voire l’intensité en temps réel, c’est clairement réussi.

Pour conclure, ce n’est clairement pas le meilleur jeu de quilles de son époque, mais il a néanmoins le mérite de se démarquer. D’autant plus qu’à l’époque, il était gratuiciel, donc un jeu pour qui l’auteur ne s’est pas fait un sou, malgré un calibre qui rivalisait ceux qui étaient commercialisés. Un jeu que je conseille surtout aux fans de style arcade pour DOS. Les fans de bowling vont peut-être aussi aimer ça, mais uniquement pour esquisser du bout des lèvres un sourire. Car, c’est toujours plaisant de voir un sport pour lequel on se dévoue en jeu vidéo.

Merci,
Napostriouf Sar

P.S.: Oui, je sais le Bowling Bolduc, ne s’appelle plus ainsi et d’ailleurs a même changé de propriétaire à cause de dettes de gambling d’un des deux frères, mais cette place aura toujours une notoriété dans mon cœur, et ce, même depuis la mutilation de la salle (rénovation qui ont modernisé les allées nécessitant ainsi moins d’entretiens).

Spiritual Warfare

Spiritual Warfare

Bonjour cher interno-spectateur,

Le jeu que je vous présente aujourd’hui, vous l’avez peut-être déjà entendu parler via des célèbres YouTubers, mais qui pour lequel ce n’était pas le sujet du jour. Généralement, vous l’avez dans les compilations de jeux bibliques ou religieux dépend du point de vue. Et les quelques-uns qui se sont attardés sur le jeu que je vous présente aujourd’hui, l’ont fait pour se moquer de celui-ci sans vraiment faire quoi que ce soit de sérieux sur celui-ci, car en 2015 on ne peut plus parler de religion sans qu’un total abruti vienne nous emmerder avec son nihilisme, ce qui fait que personne n’ose en parler et donc ce jeu reste mystérieux aux yeux des masses. Il s’agit ici d’un jeu de rôle religieux et d’action à la Zelda, Spiritual Warfare développé et distribué par Widsom Tree, Inc. en 1993.

Vous incarnez un individu qui doit sauver les gens de leurs péchés en leur lançant des fruits divins et usant de sa foi envers le «seigneur», tout en recevant de l’aide divine; des anges au milieu de nos combats interviennent pour nous poser 5 questions bible et en fonction de nos réponses, nous sommes récompensés de notre savoir en nous donnant des points de foi avec lesquels on peut les utiliser de diverses manières, c’est-à-dire, prier pour restaurer notre énergie, acheter des fruits divins uniquement accessible à ceux qui ne sont pas aveuglés par leur manque de foi et divers autres choses les utilisant que vous pourrez découvrir en y jouant. Y jouer en 2015? Oui, Wisdom Tree, Inc. existe bel et bien toujours et vend toujours ce jeu à 7.50$US, amplement jouable si vous utilisez un émulateur de DOS. Jeu disponible à cette adresse: http://www.wisdomtreegames.com/games/spiritualwarfare/

7.50$US qui selon moi, les valent amplement, même de nos jours. Car ce qui fait que ce jeu est bon, ce n’est pas le graphisme, c’est l’ambiance, l’idée derrière. Contrairement aux critiques qui se sont surtout moqués de ce jeu parce qu’il parlait de religion, ce jeu-là est un chef-d’œuvre, oui, il a ses petits problèmes techniques, pour lesquels il ne faut jamais oublier de sauvegarder notre partie, car oui, le jeu crash à quelques endroits. D’ailleurs, c’est justement parce que j’ai oublié de sauvegarder que la vidéo arrête à l’entrée du bar. Car oui, je passais tellement du bon temps avec le jeu, que j’avais prévu faire quelques heures de jeu afin de vous montrer l’ampleur et la profondeur qu’il a et qu’il est un authentique et solide rival à n’importe lequel jeu de rôle d’action, oui même face au premier Zelda. Mais bon, je n’ai pas pu le faire, mais comme vous pouvez le constater, j’ai quand même 40 minutes de jeu pour lesquelles vous avez une bonne introduction de ce que ça peut être. Si vous vous y mettez sérieusement vous allez être charmés assez rapidement, la musique est bonne, les contrôles sont bons, les personnages ont des personnalités qui débordent d’imagination et surtout le jeu se passe dans l’ère moderne, ce qui est assez rare pour les jeux bibliques.

Certaines critiques aveuglées par leur rage totalement démesurée pourraient me dire en utilisant un ton des plus condescendants que ce jeu sert avant tout de propagande religieuse pour emmener les gens à lire la Bible et se convertir au christianisme. Mais justement, vous critiquez le christianisme et la Bible et vous ne savez même pas de quoi vous parlez. Avoir plus de culture ça ne veut dire adhérer aux idées dans ce que tu lis. Connaître un point de vue différent, ça fait juste te permettre de pouvoir justement t’immuniser contre la propagande, car justement, les patterns, tu les vois venir d’avance. Et pour ceux toujours pas convaincus par ce que je viens de dire, lorsque vous regardez ou jouer à jeu de Samurai, allez-vous systématiquement adhérer à l’idée derrière le fanatisme de ces combattants? Si vous me répondez oui, alors vous devriez peut-être aller consulter un psychiatre.

Pour conclure, un excellent jeu qui les moqueries ont fait en sorte que très peu y ont joué sérieusement. Que vous soyez laïc ou pas ce jeu va vous aider à vous cultiver un peu plus tout en étant constamment psychologiquement sollicité comme dans les autres jeux de rôle d’action. Un jeu que je recommande donc à tout le monde sans exception, même les plus pessimistes d’entre-vous!

Merci,
Napostriouf Sar

P.S.: Pas besoin de faire me remarquer la ressemblance entre Wisdom Tree Games et Wisdom Beard Games. Oui, je possède les droits légaux de Wisdom Beard Games et le lien web qui va avec, mais Wisdom Tree Games n’a rien à voir avec moi, bien que je trouve certains de leurs jeux intéressants.

Chess Partner

Chess Partner

Bonjour cher interno-spectateur,

Aujourd’hui, je ne vous présente pas le premier jeu d’échecs pour DOS, car le premier, il n’a rien de vraiment de spécial, mis à part d’être le premier jeu d’échecs. Non, à la place, je vais vous présenter un autre de la même époque, mis en marché 1 an plus tard, qui avait la particularité d’être le premier jeu d’échecs pour DOS à chercher à être difficile. Pas juste être un jeu d’échecs, pas juste contre le CPU, mais carrément pouvoir être psychologiquement mis au défi. D’autant qu’il s’agit également du premier jeu d’échecs en couleur pour DOS à ne pas utiliser de graphisme TTY ni même ANSI! Donc même si ce jeu a été oublié au travers des années, il s’agit d’un ambassadeur du genre. Il s’agit ici du jeu Chess Partner développé par Scott Murray Software, mais distribué par Family Computer en 1983.

Avant de commencer à parler du jeu, je vais vous expliquer pourquoi il a été oublié au travers des années ce malgré le fait qu’il répondait à une demande l’industrie, ce malgré le fait qu’il était gratuit, et ce, malgré le fait qu’il était le plus utilisé de son époque (pour DOS). La principale raison est qu’il a été publié au début de la récession de l’industrie du jeu vidéo qui a eu lieu entre 1983 et 1985. Donc, il s’agissait d’une époque de transition où toute l’industrie était entrain de mourir. Les consoles étaient en perte de vitesse et les ordinateurs domestiques se multipliaient à un point tel, qu’il n’y avait aucun vrai leader. Ce qui faisait, qu’il n’y avait aucun trend donc n’intéressait pas les masses, ce qui faisait qu’il y avait encore moins de joueurs. Par conséquent, la quasi-totalité des jeux de cette époque mise à part quelques marginaux sont passés dans la totale obscurité lorsque l’industrie a repris du galon à la fin des années 80. Donc être premier dans l’époque où les best-sellers avaient rarement plus que 1000 ventes! Et ça, on parle de best-sellers, car les autres ça pouvait se chiffrer autour de 10 voir même 0. C’est sûr que dans un tel contexte, il n’y aura pas grand gens qui vont s’en souvenir même les rétrospectives historiques. Mais bon, ce n’est pas la seule raison de ce pourquoi on ne parle que très rarement de ce jeu. Il y a en effet le fait qu’il y a eu une tonne de meilleur jeu d’échecs qui ont été mis en marché par la suite, ce malgré le fait qu’en CGA couleur, je crois qu’il s’agit du meilleur niveau intelligence artificielle, mais l’autre raison est le fait qu’il ait été gratuiciel donc distribué gratuitement plutôt que d’avoir été vendu a fait sorte que nombreux se sont mis à penser que la valeur du jeu devait être proportionnelle au prix de vente, donc, il a été snobé par les gens qui ne l’ont pas joué, ce qui a fait en sorte qu’il a été littéralement noyé dans la masse.

Maintenant, parlons du jeu! Oh, oui ce qui le démarque le plus de ses adversaires de l’époque, c’est son niveau de difficulté extrême… Et lorsque je dis extrême, je le dis avec une grande profondeur! Puisque malgré le fait que dans la vidéo que vous pouvez regarder ci-dessous, j’ai gagné in-extremis contre le CPU, il reste que je jouais au niveau le plus facile et ça m’a pris cinq jours à jouer intensément pour arriver à ce résultat, ça m’a pris cinq jours pour comprendre le pattern. Et pourtant comme vous le savez, je ne suis pas un mauvais joueur de jeu d’échecs, d’ailleurs, j’ai participé dans le passé à plusieurs tournois et je n’ai jamais fini dernier. Certes, ma vision en L sucks au coton, mais ça le CPU ne le sait pas donc ce n’est pas vraiment là-dessus qu’il capitalise. Donc en se battant sur mon terrain, il trouve le moyen de me vaincre ce qui n’est pas rien, car c’est très rare les gens qui me battent sur mon terrain. D’ailleurs, dans la vidéo ci-dessous où on me voit gagner, je le fais sans mes chevaliers alors que CPU lui vise mes chevaliers, ce qui est la raison de sa défaite, car s’il avait su que ma vision en L était à ce point mauvaise, il n’aurait probablement pas visé ceux-ci et aurait fort probablement fini le match en stealmate. Au risque de me répéter, il s’agit ici du niveau le plus facile sur une échelle de 10 niveaux. Vous imaginez donc jusqu’à quel point le CPU est fort au niveau le plus difficile. Et pour développer un tel CPU, ça prend un excellent expert en la matière et je dois lever mon chapeau à Scott Murray d’avoir conçu le meilleur jeu d’échecs de sa génération.

Pour conclure, il s’agit d’un jeu que j’ai aimé redécouvrir en 2015, car oui, je l’avais déjà vu avant, sans vraiment l’avoir joué. Et je me sens un peu con de ne pas l’avoir joué plus tôt, car il va grandement m’aider à développer certains aspects de mon jeu aux échecs. Un jeu que je conseille donc à tous les joueurs qui recherchent la très haute compétition.

Merci,
Napostriouf Sar

Breakline

Breakline

Bonjour cher interno-spectateur,

Récemment, vous m’avez entendu parler péjorativement des développeurs de France. Mais, comme dans tout, il y a des exceptions et il y en a qui sont mieux que d’autres. C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous présente un jeu de la seule cie de France que je respecte un peu parce qu’ils cherchaient à voir les choses autrement, un peu comme les Allemands, qui dois-je le rappeler pour les non-occidentaux qui me lisez, l’Allemagne est un pays voisin de la France, pour lesquels les empires se sont autrefois entrecroisé, donc certains soubresauts culturels d’un et de l’autre peuvent parfois apparaître, comme c’est le cas présentement. Il s’agit ici d’un jeu mélangeant le concept impérial à la Star Wars avec celui de l’univers de Breakout/Arkanoid du nom de Breakline développé par Atreid Concept SA, mais distribué par Kalisto en 1994.

Donc oui, ici, il s’agit d’un des premiers, si ce n’est pas le premier dans le genre de Breakout/Arkanoid à avoir une histoire détaillée où on doit accomplir des missions. Vu qu’on parle de 1994, on parle de l’époque où il y avait une forte demande pour le genre, d’où une tonne de jeux pullulaient, ce qui en fait sorte que ce jeu en dehors de l’Europe a plutôt été méconnu, même s’il s’agissait d’un major. Vu qu’en général, les gens choisissent les titres plus faciles d’accès et vu la bonne disponibilité des titres pour le genre en Amérique du Nord, ce qui fait que ce qui venait de l’extérieur était à peu près inconnu des masses sauf à quelques exceptions, les franchises déjà préétablies et les jeux pornos.

Ici, on incarne des rebelles qui comme dans Star Wars, on doit faire tomber un empire avec des moyens limités. Donc, on se retrouve avec deux armes par forteresse qu’on doit gérer/économiser les munitions tout au long de l’aventure, car une fois entré dans la forteresse, pendant la reconquête, il n’y a pas moyen de s’approvisionner. Ce qui veut dire que si tu épuises toutes tes munitions dans la première mission, tu auras beaucoup de difficulté à te rendre jusqu’au boss. En fait dans la vidéo ci-dessous, on ne me voit pas me rendre jusqu’au boss, parce que j’ai manqué d’espace de disque dur durant la capture de celle-ci, mais comme vous pouvez le constater ma façon de gérer, me permettait d’en avoir toujours en réserve. Donc vous comprenez que je m’y suis quand même rendu!

Est-ce que le jeu est bon ou seulement respectable? Il est bon dans la mesure où tout au long de l’aventure, on a de nouveaux défis, donc qui nous donnent une raison de vouloir finir le jeu, ce qui fait défaut dans bien des jeux de type Breakout/Arkanoid! Est-ce que ça veut dire qu’il n’y a aucune redondance? Non, ça ne veut pas dire ça! Parce que les niveaux, souvent, sont longs à compléter, car la balle ne répond pas nécessairement comme elle devrait, parce que la physique a beau être là, mais elle ne l’est que très minimalement, ce qui fait qu’à certains moments, tu as juste hâte de passer au prochain niveau, car tu sais très bien que tu vas réussir celui que tu es entrain de faire, mais les choses ne se passent pas assez vite… Mais bon, je parle d’un point de vue typiquement nord-américain, car je sais qu’en Europe les gens aiment bien perdre du temps sur des futilités d’évidences… Encore là, le terme futilité est très relatif, car pour un européen ces futilités d’évidences ne sont pas futiles vu qu’ils y trouvent du plaisir!

On ne peut pas parler d’un jeu made in France sans parler de bugs et de glitchs dû à une programmation bâclée voire non beta testée, ce serait trop beau pour être vrai. Quelles sont les raisons cette fois? Premièrement, les glitchs que j’ai eu ne sont pas lié à l’émulation, puisque même à l’époque en DOS pur avec mon 486 DX2/66 Mhz avec carte de son Sound Blaster Pro 2, les mêmes problèmes se produisaient. Donc si quelqu’un tente de défendre les techniques de conception derrière celui-ci, envoyez-le littéralement se faire sodomiser par les Mohawks ou les Grecs si vous êtes d’Europe! Un des glitchs est au niveau du son qui constamment sautille si on est en Sound Blaster, on est donc forcé de jouer en Gravis Ultrasound si on veut éviter d’avoir un son catastrophiquement dérangeant. Mais si on désactive le Sound Blaster, on se retrouve avec des glitchs visuels comme vous pouvez le constater dans la vidéo ci-dessous. Et que dire de la très haute résolution d’écran, mais qu’un seul petit espace dans le haut est utilisé. Sérieusement fuck you, pourquoi ne pas simplement avoir mis en faible résolution, ça sert à quoi avoir tout cet espace noir si ce n’est que pour moins bien voir ce qui passe sur le jeu. Je ne parlerai pas de la navigation des menus et des hotkeys, car eux sont aussi sont assez frustrants, mais ça, je pense que c’est parce que, c’est lié aux standards européens qui jamais n’auraient fonctionné en Amérique… Devoir quitter un jeu en appuyant sur trois touches à la fois, non merci!

Pour conclure, malgré ses problèmes dans l’ensemble le jeu est quand même bon. Ce n’est pas un chef-d’œuvre, mais il a permis de développer un genre, c’est pour ça que j’ai quand même une certaine forme de respect pour celui-ci. Donc un jeu qui saura surtout intéresser les gens qui cherchent des alternatives au jeu Breakout/Arkanoid!

Merci,
Napostriouf Sar