Jammit

Jammit

Bonjour cher interno-spectateur,

Je pense que c’est un secret pour personne, j’aime bien les jeux de basketball. Mais, ce que j’aime par-dessus tout, c’est me reconnaître dans un jeu. Donc, lorsque la thématique d’un jeu sportif est sur la rue, bien, vous comprenez que j’ai toujours un intérêt. Même si la plupart de ces jeux sont plutôt moyens, la thématique fait en sorte que ça me donne envie de les explorer. C’est pourquoi aujourd’hui, je vous présente un jeu qui à l’époque la critique avait de façon injustifiée lavée la réputation de celui-ci comme étant un des pires jeux de basketball maintstream du milieu des années 90, comme s’il se comparait avec des jeux et les règles de la NBA. Il s’agit ici du jeu Jammit développé et distribué par GTE Entertainment en novembre 1994.

Oui, bien que le jeu soit mainstream, la critique l’a tellement lavé qu’à peu près personne ne le connaît. Et ceux qui de nos jours le présentent, certains en ont fait des vidéos, mais visiblement, ils ne comprenaient pas le principe du one-on-one, avec lequel on doit sortir de la zone pour clearer le ballon afin de pouvoir lancer au panier. En d’autres mots, ça veut dire que ces mêmes abrutis qui continuent de répandre des insanités le concernant, n’ont même jamais traversé la première épreuve des huit défis du jeu. Des gens qui commentent et évaluent un jeu sans vraiment l’avoir essayé. Vu d’aujourd’hui, ça peut sembler pas si grave, vu qu’une critique ce n’est qu’une opinion et ça n’empêche pas d’en avoir avec d’autres orientations. Le problème ici, c’est qu’on parle de 1994 et non de 2015. À l’époque, vu qu’il s’agissait d’un jeu mainstream, bien, il n’y avait pas de démo, le jeu n’était vendu qu’en magasin. Il n’y avait pas de vidéo démonstrateur, parce que le jeu n’était vendu qu’en magasin. Donc, la seule chose que le joueur de jeu de basketball avait pour se donner une idée afin de savoir si un jeu mainstream était bon ou pas, c’était les critiques. Et malheureusement souvent ces critiques avaient des affiliations avec certains majors. Là, je pense que vous me voyez venir? Oui, le jeu a fort probablement été critiqué par des compétiteurs afin d’inciter les joueurs à acheter des jeux de compagnie rivale. Il s’agit ici du côté obscur de l’industrie du jeu vidéo des années 90, où, si tu n’avais pas le contrôle de la critique, tu te devais d’être présent dans les BBS et autres cercles underground où les gamers se trouvaient. Malheureusement, GTE Entertainment était totalement absent de ces plateformes sociales, ce qui malgré un grand budget de développement et distribution les a menés vers un mur où 100% de leurs projets qu’ils développaient ou presque ont été démolit par la critique.

Maintenant parlons du jeu lui-même! Il ne s’agit pas ici d’un chef d’oeuvre, je vous mentirais en disant cela. Il faut comprendre que les jeux mainstream sont beaucoup plus stéréotypé que les jeux underground puisqu’ils sont développés en fonction de la demande récurrente versus ce qui fonctionne déjà dans l’industrie. Donc, c’est sûr qu’avec une telle mentalité, c’est très rare que les jeux mainstream soient des chefs d’oeuvre, car aucune innovation bien que toujours à jour en ce qui concerne les standards de l’industrie. Ça reste toutefois un très bon jeu de basketball. Si vous êtes de bonne foi et n’aimez pas ce jeu, c’est probablement parce que vous n’aimez pas le basketball authentique de rue. Donc, vous deviez vous abstenir de commenter si tel est le cas. Ce qui est bien avec ce jeu, c’est que non seulement, on a affaire à un du one-one-one, mais en plus, on peut pratiquer notre adresse. Chaque joueur a sa propre personnalité et peut ajuster son niveau d’effort en fonction de l’argent qu’on mise. Donc, si l’adversaire a 300$ et que vous misez 100$, bien, l’adversaire sera plus facile que si vous misiez 300$ d’un seul coup. Chose qui permet d’élever graduellement votre style de jeu au fil à mesure que les défis avancent. Bien entendu dans la vidéo ci-dessous, j’ai voulu faire ça le plus court possible, donc je misais les gros montants afin de montrer le plus de défis possible quoique je me suis fait avoir rendu au troisième défi, mais l’idée est qu’en peu de temps vous aviez quand même une belle idée de l’ambiance de celui-ci. Et aussi comme vous pouvez également remarquer dans la vidéo, la musique du jeu est alimentée par la radio que vous voyez en arrière. Donc en pleine partie, si vous voulez changer de musique c’est possible, mais si vous la changez, l’adversaire risque de vous voler le ballon, donc c’est un pensez-y bien si vous jouez contre le CPU. Ceci étant dit, ce jeu est quand même plus intéressant à jouer en mode multijoueur qu’en mode solo, tout simplement parce que vous pouvez choisir lequel des 8 défis, vous voulez jouer dès le départ et à deux, c’est toujours mieux vu qu’un être humain reste toujours moins prévisible qu’une intelligence artificielle.

Pour conclure, un jeu qui n’est pas mauvais et est contrairement à ce que la critique disait, dans les meilleurs standards de l’époque. Un jeu qui si son marketing avait été mieux contrôlé, serait probablement encore plus populaire que NBA Jam ou Rap Jam.

Merci,
Napostriouf Sar