International Sports Challenge

Bonjour cher interno-spectateur,

Je me souviens il y a quelques années lorsque j’ai voulu présenter des jeux olympiques j’hésitais entre lequel présenté. J’avais donc commencé par des jeux de qualité assez moyenne et des moins bien voulant garder celui présenté dans l’article d’aujourd’hui pour plus tard. Et bien nous voilà aujourd’hui, avec un jeu méconnu car développé par un indépendant de l’industrie mais pourtant TRÈS intéressant autant niveau de concept, de graphisme que de gameplay pour jeux olympiques d’été; International Sports Challenge développé par Harlequin mais distirbué par Empire Software en 1992.

Ici, vous avez un choix de 6 disciplines de base avec plusieurs sous-genres qui font que chacunes des disciplines ont une bonne durée de vie, surtout que la plupart des celles-ci ne sont à peu près jamais exploitées dans les autres jeux olympiques. On parle des disciplines de marathon, de plongeon, équitation, nage, cyclisme et tirs. Remarquez dans la vidéo, je n’ai pas présenté les disciplines marathon, nage et cyclisme, car cela aurait porté la vidéo à plus de 2 ou 3 heures si ce n’est pas plus. Et vu que le but de mes vidéos est principalement de présenter des jeux afin que parmi mes lecteurs intéressés alliez investiguer et découvrir plus profondément le jeu, je ne suis quand même pas pour vendre la sauce. En d’autres ces vidéos servent de «preview».

Niveau gameplay, ce jeu est probablement le jeu sportif olympique d’été le plus intuitif de toute l’industrie! Souvent ce qu’on reproche aux développeurs indépendants c’est le fait de toujours compliquer les choses question de pouvoir pousser des concepts plus loin, vous savez lorsqu’on est indépendant on doit toujours chercher à trouver un punch «unique» si on veut que les gens nous remarquent. Mais ici on n’a pas ce problème, pour diversifier les tâches qu’on peut faire il a varié les modes de contrôle. Par exemple, ici pour la discipline de tir tu n’as pas besoin de «gosser» avec le numpad (pavé numérique), la souris s’active automatiquement nous évitant ainsi les traditionnels «heures» de frustration que l’on a habituellement avec les autres jeux où tu es forcé à avoir uniquement 1 seul type de contrôle, donc tu te retrouves avec soi trop de boutons à appuyer ou simplement manquer de bouton donc des fonctions que tu ne peux pas faire. Pour un jeu de 1992, ce n’est pas rien parce que malgré la complexité de la chose dans les langages de l’époque (celui-ci en Turbo Pascal) ce n’est pas au gamer que la besogne a été refilé, l’effort du concepteur a été faites et ce n’est pas rien.

Niveau graphisme, le jeu était au-delà des standards de l’époque, ce qui est très étonnant contextuellement parlant. Puisqu’on parle de l’époque où les graphismes étaient conçus en AcidDraw pour ensuite être reconvertis points par points en choisissant les variables de couleurs une par une sur un plan cartésien pixelisé à l’aveuglette ou presque (puisqu’il fallait connaître les coordonnées de ce qui avait été fait). Donc l’infographie du début des années 90, c’était énormément long à accomplir pour que ça donne un résultat professionnel. La plupart du temps ceux qui y arrivaient étaient la major (même si à l’occasion les majors manquaient leur coup voir la série Trump Casino pour comprendre mon allusion), mais comme vous pouvez le constater ici l’équipe d’Harlequin ont accompli une tâche collossale du même calibre que la très réputée équipe d’infographistes de Sierra. Mais bon, malgré tous les efforts quant au niveau concept, gameplay et graphisme, le bât blesse dans l’environnement sonore assez limité.

Oui, malheureusement, la musique est quasi inexistante dans ce jeu. Oui, il y a en entre les disciplines, mais dans la présentation du jeu aucune. Et ça c’est bien triste qu’un aussi accompli par rapport à son époque soit ruiné par un manque d’ambiance. C’est probablement ce qui a fait en sorte que peu l’ont remarqué, car pas de musique de présentation + olympique = concept qui au premier degré semble du déjà-vu et revu. Donc, beaucoup passaient devant sans même le remarquer malgré le très haut calibre du jeu.

Comme quoi que même si tu as un concept qui sort de l’ordinaire, même si tu envoies un jeu que tu as développé jeu partout pour qu’il ait de la visibilité, si la présentation n’est pas à la hauteur du jeu, il n’y aura que très peu de probabilité qu’il se fasse remarquer. M’enfin, c’est un jeu qui jusqu’à présent était principalement connu auprès d’une clientèle qui l’avait enfoui au fond de leurs backups sans vraiment y avoir joué ou porté attention. Un bijou qui je l’espère avec cet article et ma vidéo puisse lui donner une première vie qu’il n’a pas réellement eu à l’époque!

Merci,
Napostriouf Sar