Cyrus

Bonjour cher interno-spectateur,

Aujourd’hui je vais vous présenter un jeu d’échecs qui à l’origine était conçu l’année de ma naissance, soit en 1983 pour TRS-80 (CoCo) mais qui a été porté sur PC sous DOS avec quelques améliorations graphique assez notable. Je fais bien sûre allusion d’un classique très complet malheureusement trop souvent oublié Cyrus développé et distribué par Intelligent Chess Software, Ltd en 1985.

Les vrais fans d’échecs vont adorer ce jeu. Puisque ce jeu possède non seulement 16 niveaux de difficulté mais même au niveau facile le CPU est à un tel point assez «hard ass» que moi qui pourtant a déjà gagné des tournois d’échecs je n’ai toujours pas été capable de le vaincre. Faut dire que le CPU semble parfaitement maitriser les visions en L, ce qui est moi ma grande faiblesse… Oui, j’ai l’habitude de gagner contre les meilleurs mais perdre contre les «n00bs» qui ne font qu’attaquer qu’avec leurs chevaliers. Donc vous comprenez mon approche, à tenter de me débarrasser des chevaliers de mon adversaire tôt dans la partie question de reprendre du momentum. Malheureusement contre une intelligence artificielle mon approche ne fonctionne pas du tout, vu qu’il calcule plutôt que d’observer, ce qui m’enlève l’avantage psychologique pour lequel je mise habituellement beaucoup en tournois. Mais bon, même à ça, même en dehors de la vision en L, le CPU au niveau 1 (facile) est déjà très hard, je n’ose même pas imaginer quel est son calibre au niveau 16.

Et graphiquement, il s’agit oui ici du PREMIER jeu d’échecs avec une perspective simili-3D communément appelée de la fausse 3D. Oui, en 1985 cette approche existait déjà! C’est incroyable lorsqu’on pense qu’on a dû attendre approximativement 10 ans plus tard pour que la perspective 3D devienne un standard dans l’industrie. Et ce qui est vraiment intéressant avec cette approche de perspective 3D, c’est qu’il n’était pas gourmand niveau ressource, donc non seulement il était avant-gardiste mais en plus il est le parfait exemple que l’industrie en général se casse-tête la tête pour rien et qu’il y a moins de tout faire tout en restant simple et accessible. Si un jeu dans les années 80 avait eu à recevoir un award, bien celui-ci en serait le parfait candidat pour être nominé dans la catégorie des jeux les mieux conçus.

Merci,
Napostriouf Sar