Archives de catégorie : Jeux de rôle

Joyous Rebel

Joyous Rebel

Bonjour cher interno-spectateur,

À l’origine aujourd’hui, je voulais présenter le deuxième opus de la série Ski King, mais vu que je n’arrivais à faire une vidéo décente du jeu, car contrairement au premier, il est extrêmement difficile de bien y jouer, je me suis dit que j’allais peut-être le faire plus tard cet hiver… À la place, je vais parler d’un autre jeu des mêmes développeurs, mais d’un genre différent. Un jeu que pratiquement personne ne connaît, même les connaisseurs les plus hardcores en matière de jeux DOS. Il s’agit donc, d’un obscur jeu de rôle d’action semi-sérieux, semi-humoristique du nom de Joyous Rebel développé et distribué par Axe Productions en 1996.

1996, développé la même année que Ski King. C’est également l’année où Axe Productions fut fondé. Fondé à l’époque où Bloodlust Software, bien que présent depuis 1992, en 1996, il était sommet de sa popularité dans le monde underground des BBS et début de l’ère de l’internet. Donc, où Windows est de plus en plus utilisé, mais qui les développeurs ont plus d’outils pour développer sous DOS. Mais la montée de Windows a fait sorte que de plus en plus de développeurs intégraient des bitmaps à leur projet. Ce qui fait qu’on a ici le droit à un style de dessin beaucoup moins pixelisé que qu’est-ce qui était traditionnellement fait. Qui se rapprochait davantage du dessin fait à la main… Et parlant de dessin à la main, on peut facilement voir l’influence voire quasi-plagiat artistique de l’intro qui ressemble étrangement à ceux de Ethan Petty et Icer Addis (Bloodlust Software)… Je dis bien quasi, car dans les faits reprendre un style aux couleurs et angles près, ça ne veut pas dire que c’est nécessairement un plagiat dans la mesure où ce n’est pas l’œuvre intégrale, mais simplement un style repris, un peu comme on voit pour 95% des mangas et des bandes dessinées, où ils finissent tous par se ressembler sans pour être avoir la même ambiance. Et c’est justement, ici Axe Productions a son propre style qui malgré les ressemblances, c’est très différent. Il faut comprendre que les deux équipes de développeurs viennent de la même culture underground, donc c’est normal que l’œuvre d’un, aura des clins d’œil vis-à-vis l’œuvre de l’autre, même si ce n’est pas nécessairement voulu…

Maintenant, parlons du jeu! À priori, l’histoire de ce jeu de rôle, c’est celle que l’on voit typiquement dans 95% des jeux RPG développés avant 1998… C’est-à-dire, que nous sommes durant l’ère médiévale, une force démoniaque s’est emparée du monde, le roi est malade et doit trouver un moyen de le sauver. Donc, la couverture du jeu est pas mal similaire aux autres! En contre-partie, son système de jeu, lui est pour l’époque plutôt unique, en fait, il va vous rappeler un peu le jeu Gauntlet, mais complexifié dans le but pour pouvoir, contrôler et utiliser un inventaire d’items. Pour lequel, avec les équipements, vous pouvez avoir différentes orientations d’attaque et de défense dépendant à quoi vous allez être confrontés. Donc, ce n’est pas le genre de RPG one-way où il faut foncer dans le tas. Chaque joueur vit une expérience de jeu différente… Donc vous comprenez que le jeu afin d’éviter d’être redondant, mise beaucoup sur l’aspect personnalisation, donc l’aspect rôle de jeu de rôle et non pas simplement l’aspect aventure où on ne fait que suivre des énigmes en fonçant dans le tas… Mais parlant d’énigmes, ce jeu ne fait pas exception des autres d’époque, le but, c’est bel et bien d’aller chercher quelques items afin de guérir le roi et vaincre les forces maléfiques qui sont entrain de détruire le monde, du moins la paix mondiale!

Donc, si le jeu a été complexifié afin de permettre une personnalisation poussée de notre personnage, cela signifie-t-il que les contrôles sont compliqués aussi? Pas du tout, au contraire, ils sont parmi les plus intuitifs de l’industrie. A sert à se mettre en mode attaque ou au contraire le retirer pour être en mode courir. S sert à lancer des projectiles une fois qu’ils ont été sélectionnés dans l’inventaire. D, c’est le bouton action ou pour ouvrir porte et F sert à fouiner dans l’inventaire et sélectionner les items qu’on a besoin. Et ce qui fait que tout est facile à utiliser, c’est qu’en allant dans l’inventaire, on ne quitte jamais de vue notre personnage… Donc, on est toujours sur la lancée de ce qu’on faisait et que pour contrôler, on n’a pas besoin de reculer de menu afin d’y avoir accès, on a accès aux attaques, aux actions et aux items en tout temps. Et vous remarquerez tout au long de votre aventure de nombreuses subtilités qui vous permettront de ne pas trouver le jeu redondant. Bien presque! Parce que, le design des caves a malheureusement été vite fait. Donc on se retrouve à souvent perdre notre temps dans des labyrinthes totalement inutile, qui ça ne mène à rien. Car on ne va pas y mourir, on va juste y confronter plus d’ennemies… Wow! Le fun dans un jeu RPG, ce n’est pas de se retrouver constamment dans des culs-de-sac, mais bien de vivre une aventure dans laquelle nous sommes le héros.

Pour conclure, s’agit-il d’un chef-d’œuvre? D’un point de vue technique, oui, clairement! Mais d’un point de vue longévité, non pas vraiment, l’histoire n’est pas assez bonne, trop classique pour qu’on puisse avoir un intérêt à long terme. Qui d’ailleurs, selon moi, c’est la raison pourquoi ce jeu encore aujourd’hui est obscur malgré tous les freaks qui cherchent à tout prix à jouer et à faire des vidéos de tous les jeux RPG qui existent sur la planète, celui-ci reste méconnu malgré le fait que non seulement Axe Productions est loin d’être un inconnu dans l’industrie, mais Axe Productions a tout fait pour faire connaître ce jeu, même jusqu’à en faire des pubs à l’intérieur des jeux de la série Ski King… Qui malheureusement, malgré la popularité de la série, la publicité n’a pas porté fruit.

Merci,
Napostriouf Sar

Spiritual Warfare

Spiritual Warfare

Bonjour cher interno-spectateur,

Le jeu que je vous présente aujourd’hui, vous l’avez peut-être déjà entendu parler via des célèbres YouTubers, mais qui pour lequel ce n’était pas le sujet du jour. Généralement, vous l’avez dans les compilations de jeux bibliques ou religieux dépend du point de vue. Et les quelques-uns qui se sont attardés sur le jeu que je vous présente aujourd’hui, l’ont fait pour se moquer de celui-ci sans vraiment faire quoi que ce soit de sérieux sur celui-ci, car en 2015 on ne peut plus parler de religion sans qu’un total abruti vienne nous emmerder avec son nihilisme, ce qui fait que personne n’ose en parler et donc ce jeu reste mystérieux aux yeux des masses. Il s’agit ici d’un jeu de rôle religieux et d’action à la Zelda, Spiritual Warfare développé et distribué par Widsom Tree, Inc. en 1993.

Vous incarnez un individu qui doit sauver les gens de leurs péchés en leur lançant des fruits divins et usant de sa foi envers le «seigneur», tout en recevant de l’aide divine; des anges au milieu de nos combats interviennent pour nous poser 5 questions bible et en fonction de nos réponses, nous sommes récompensés de notre savoir en nous donnant des points de foi avec lesquels on peut les utiliser de diverses manières, c’est-à-dire, prier pour restaurer notre énergie, acheter des fruits divins uniquement accessible à ceux qui ne sont pas aveuglés par leur manque de foi et divers autres choses les utilisant que vous pourrez découvrir en y jouant. Y jouer en 2015? Oui, Wisdom Tree, Inc. existe bel et bien toujours et vend toujours ce jeu à 7.50$US, amplement jouable si vous utilisez un émulateur de DOS. Jeu disponible à cette adresse: http://www.wisdomtreegames.com/games/spiritualwarfare/

7.50$US qui selon moi, les valent amplement, même de nos jours. Car ce qui fait que ce jeu est bon, ce n’est pas le graphisme, c’est l’ambiance, l’idée derrière. Contrairement aux critiques qui se sont surtout moqués de ce jeu parce qu’il parlait de religion, ce jeu-là est un chef-d’œuvre, oui, il a ses petits problèmes techniques, pour lesquels il ne faut jamais oublier de sauvegarder notre partie, car oui, le jeu crash à quelques endroits. D’ailleurs, c’est justement parce que j’ai oublié de sauvegarder que la vidéo arrête à l’entrée du bar. Car oui, je passais tellement du bon temps avec le jeu, que j’avais prévu faire quelques heures de jeu afin de vous montrer l’ampleur et la profondeur qu’il a et qu’il est un authentique et solide rival à n’importe lequel jeu de rôle d’action, oui même face au premier Zelda. Mais bon, je n’ai pas pu le faire, mais comme vous pouvez le constater, j’ai quand même 40 minutes de jeu pour lesquelles vous avez une bonne introduction de ce que ça peut être. Si vous vous y mettez sérieusement vous allez être charmés assez rapidement, la musique est bonne, les contrôles sont bons, les personnages ont des personnalités qui débordent d’imagination et surtout le jeu se passe dans l’ère moderne, ce qui est assez rare pour les jeux bibliques.

Certaines critiques aveuglées par leur rage totalement démesurée pourraient me dire en utilisant un ton des plus condescendants que ce jeu sert avant tout de propagande religieuse pour emmener les gens à lire la Bible et se convertir au christianisme. Mais justement, vous critiquez le christianisme et la Bible et vous ne savez même pas de quoi vous parlez. Avoir plus de culture ça ne veut dire adhérer aux idées dans ce que tu lis. Connaître un point de vue différent, ça fait juste te permettre de pouvoir justement t’immuniser contre la propagande, car justement, les patterns, tu les vois venir d’avance. Et pour ceux toujours pas convaincus par ce que je viens de dire, lorsque vous regardez ou jouer à jeu de Samurai, allez-vous systématiquement adhérer à l’idée derrière le fanatisme de ces combattants? Si vous me répondez oui, alors vous devriez peut-être aller consulter un psychiatre.

Pour conclure, un excellent jeu qui les moqueries ont fait en sorte que très peu y ont joué sérieusement. Que vous soyez laïc ou pas ce jeu va vous aider à vous cultiver un peu plus tout en étant constamment psychologiquement sollicité comme dans les autres jeux de rôle d’action. Un jeu que je recommande donc à tout le monde sans exception, même les plus pessimistes d’entre-vous!

Merci,
Napostriouf Sar

P.S.: Pas besoin de faire me remarquer la ressemblance entre Wisdom Tree Games et Wisdom Beard Games. Oui, je possède les droits légaux de Wisdom Beard Games et le lien web qui va avec, mais Wisdom Tree Games n’a rien à voir avec moi, bien que je trouve certains de leurs jeux intéressants.

GemWorld

GemWorld

Bonjour cher interno-spectateur,

Récemment, je vous ai présenté plusieurs bons jeux qui avaient marqué à leur façon l’histoire de l’industrie. Aujourd’hui, je vais vous présenter une médiocrité qui avait été beaucoup télécharger à l’époque due à sa présentation. Le jeu se présentait (et se prétendait) comme étant un rival, version PC/DOS du jeu Legend of Zelda pour lequel tous les joueurs de jeu RPG d’action allait cesser de jouer sur les consoles! Bien entendu, vu de 2015, il s’agit ici d’un mega-lol qu’on fait vu que l’auteur du jeu malgré tous les téléchargements qu’il avait attirés, n’avait réussi qu’à faire 4 ventes (dont je fais partie). Vous comprenez, qu’il s’agit ici d’un méga-fail au point qu’il est devenu freeware au début des années 2000 pour qu’enfin les gens autres que moi puissent voir le jeu au complet. Il s’agit ici du jeu GemWorld développé et distribué par William O. Cain en 1995.

Ce jeu-là est la parfaite démonstration qu’avoir un bon marketing, ce n’est pas ça qui va faire augmenter ses ventes. Comme vous pouvez le remarquer dans la vidéo, le jeu prend tous les stéréotypes des jeux RPG d’action mais trouve le moyen de rendre le tout inférieur à ce qu’on pourrait connaître des RPG d’action 8 bits, alors qu’en 1995 nous étions dans la période où la transition se faisait entre le 16 bits, le 32 bits et même le 64 bits… Vous allez me dire: « Oui, mais c’est d’un développeur indépendant, c’est normal que ce soit graphiquement inférieur, l’engin est sûrement mieux que tu le dis! » Justement non! Parce que graphiquement, le jeu n’est pas si mauvais, c’est au niveau de l’engin où c’est inférieur aux RPG d’action les plus inférieurs du marché. Même dans les reviews de Angry Video Game Nerd où il présente les pires jeux du genre sur la Nintendo 8 bits, ça reste supérieur à ça! Ici, l’auteur prend les joueurs pour des imbéciles en appliquant que les grandes lignes des jeux d’action RPG sans vraiment suivre une logique ou histoire quelconque. Il s’est dit, tien, je vais faire un jeu où le héro se bat contre des slims, dragon et télé avec un œil au milieu où on doit aller chercher des rubys sans vraiment donner d’indication, sans donner de contexte… Parce que, hey! Les histoires c’est pour les mangeux de graines! Il semblerait que tout ce qu’on veut en tant que joueur c’est perdre notre temps à changer de mini-map aux 5 secondes, à tuer des monstres génériques et sans intérêts en utilisant une épée qui n’a aucune portée… Mais ah oui, on peut se ramasser un radeau pour non pas naviguer sur l’eau, mais marcher sur l’eau! Heille, oh là, là, c’est le fun en crisse, ‘barnack!

Donc, si graphiquement n’est pas si laid, on ne peut pas en dire autant de l’audio! Parce que là, non le jeu ne visait exclusivement la clientèle des BBS, malgré le fait qu’il a quand même beaucoup été présenté sur ceux-ci vu qu’il s’annonçait comme un rival de Zelda! Mais, le jeu est surtout issu de la première vague de jeux sur internet. Donc une clientèle qui n’était pas ancrée dans une culture pré-existante. Ici, vu que l’idée n’était pas de focusser sur les gens issus des BBS, il n’y a rien qui excuse l’utilisation de PC Speakers pour les effets sonores. Au début de l’ère d’internet, la plupart des gens avaient des modems 28.8K et 56K, donc, mettre des audios (en waves) ne rendaient pas le jeu trop lourd.

Bref, un jeu médiocre qui démontre que même si tu réussis à faire en sorte que les masses téléchargent une version shareware de ton jeu, ça ne veut pas dire qu’ils vont l’acheter. Et surtout pas en faisant du marketing malhonnête en tentant de te comparer à meilleur que ton produit. Parce que justement, tu vas être comparé à meilleur que toi, donc tu t’auto-ridiculises en faisant ça! Un jeu que je ne conseille à personne même pas aux historiens en matière de rétrogaming. J’en parle uniquement pour faire comprendre l’importance de présenter un jeu tel qu’il est comme ça, tu vas atteindre la clientèle qui va avec. Ça c’est comme si tu vas dans un restaurant italien et qu’on charge 40$, bien tu t’attends à avoir autre chose que ce dont quoi tu ferais normalement à la maison. Donc, pas manger un spaghetti fait de sauce en canne. C’est le même principe concernant le marketing, si tu présentes ton jeu comme un chef-d’œuvre et tu présentes un jeu amateur, il y a de fortes chances que tes ventes avoisinent le 0 et qu’on parle de ton jeu 15 à 20 ans plus tard comme exemple à ne pas suivre.

Merci,
Napostriouf Sar

Solar Winds

Solar Winds: The Escape

Bonjour cher interno-spectateur,

Vous connaissez beaucoup de jeux de shooter spatial, mais en connaissez-vous beaucoup qui sont également des RPG? En effet, aujourd’hui je vous en présente un qui à l’époque n’avait pas été tant populaire mais qui vu de 2014 dans les communautés de retrogaming est considéré comme étant famous, un must! Bon, personnellement je n’irais pas jusqu’à dire un must puisqu’il reste quand même un jeu mainstream donc qui la créativité n’est pas le point le plus important de leur conception. En contrepartie, il reste que malgré les stéréotypes les plus communs qui en ressort, niveau technicité était légèrement en haut de la moyenne et vaut la peine d’être raconté. Il s’agit ici du jeu Solar Winds: The Escape développé par Stone Interactive Media, mais distribué par Epic MegaGames, Inc. en 1993.

Oui, en voyant le nom de Epic MegaGames en tant que publisher c’est sûr que vu de 2014 qu’il s’agit d’un bon jeu. Parce que ne s’en cachons pas Epic MegaGames même si à l’époque n’était pas si populaire que ça, il s’agit d’une cie qui recrutait systématiquement à rabais les meilleurs étudiants en informatique dans les années 90, dans le but que les étudiants se partent des studios dit indépendant mais financé à gros budget par Epic MegaGames. Oui, Epic MegaGames est la compagnie qui a marqué le début de l’industrie du mainstream indépendant! Aussi paradoxale que ça puisse être, ça signifie que ces studios dit indépendant sont influencés par des majors à gros budget, donc qui conçoivent en fonction d’une commande qu’ils reçoivent plutôt que de chercher à attirer l’attention avec des nouveaux produits. Cette manière de faire pour les publishers, leur permet de faire d’énormes économies tout en pouvant apposer leur bannière par-dessus, de sorte de créer une certaine constance et de s’en laver les mains s’il y a des frais inattendus, comme il y arrive pas mal tout le temps dans un projet d’envergure, vu que ce ne sont pas eux qui gère l’équipe de développement. Donc, vous comprenez maintenant pourquoi qu’il y a autant de jeux indy sur Steam mais qu’ils sont pratiquement tous identiques? Justement parce que 99.5% des jeux indy sur Steam sont en fait lié à un major qui ne met toutefois pas toujours sa bannière contrairement à Epic MegaGames et Mindscape. Donc des jeux indy, qui ne sont pas vraiment indépendants. Mais ce qui rend, Solar Winds meilleur que ces indy moderne, c’est le fait qu’à l’époque Epic MegaGames a été la première compagnie à faire ça, donc les studios dit indépendant qui étaient reliés à eux, avait vraiment la crème de la crème dans chaque département, des jeunes qui sortaient avec leur diplôme qui avaient besoin d’expérience pour pouvoir avoir un poste dans une autre cie, donc ceux qui ont tout à prouver. Vous comprenez donc comment à l’époque les jeux de Epic MegaGames pouvaient rivaliser les jeux signés LucasArts, Sierra, Dynamix, MicroProse, etc.

Nombreux d’entre vous devez surement vous interroger: « Les masses dans les communautés de retrogaming, le classe famous mais toi tu dis qu’il ne mérite pas cette attestation, pourquoi? » Comme j’ai dit dans l’introduction il ne mérite pas cette attestation par manque de créativité du fait qu’il s’agit d’un jeu de type mainstream. Est-ce que ça signifie que c’est profondément mauvais? Pas du tout, loin de là, bien que le jeu ait certaines longueurs lorsqu’on se déplace de galaxie en galaxie le jeu correspond aux meilleurs standards de l’époque, juste une histoire vue et revue. Et dans un jeu qui a se veut RPG, manquer de créativité, c’est manquer ta cible principale. Vous pourriez me rétorquer en me disant: « Oui, mais il s’agit du premier jeu de rôle spatial, donc à quelque part il y a une créativité vu qu’il s’agissait à l’époque d’un genre nouveau. » Vous n’auriez pas tort en me disant ça, toutefois, le storyline est ce que ce qu’on voit dans environ tous les films et dessins animés de science-fiction ainsi que dans les d’aventure de science-fiction. Et en sachant que dans un RPG ce qui fait qu’un jeu soit bon ou pas, c’est la créativité dans l’histoire qui fait si ça en vaut la peine ou pas d’y jouer. Si le jeu ne t’étonne pas, il ne faut pas s’étonner qu’il ne soit pas si intéressant malgré l’apparition d’un nouveau genre. Et ça, pour tous les développeurs (et futurs développeurs) qui me lisent, c’est une leçon importante à prendre en considération pour vos projets futurs. Même si vu d’aujourd’hui Solar Winds est vu comme un chef-d’oeuvre du passé, si dans le moment présent tu ne réussis pas à attirer l’attention de ta clientèle, tu ne réussis pas dans l’industrie même si ton genre gagne des awards 20 ans plus tard. Parce que tout nouveau genre, doit avoir nouvelle expérience de jeu, si tu ne réussis à offrir une nouvelle expérience de jeu, retravaille ton projet parce que ton nouveau genre va prendre trop de temps à se développer une clientèle avant que tu puisses avoir éventuellement une certaine popularité qui ne te fera pas nécessairement gagner de l’argent. Ça peut sembler pessimiste comme point de vue, mais comprenez que vous devez avant tout respecter votre art, si vous voulez être respecté en tant que développeur. Et être respecté ce n’est pas de recevoir l’acclamation d’une gang de condescendants qui veulent que vous fassiez ce qui est bon! Être respecté, c’est être reconnu pour avoir accompli de quoi que personne d’autre peu ou a pu faire avant vous, donc démontrer votre valeur. Croyez-moi, ça c’est ce qui rapporte le plus, même si les cies mainstream ne veulent pas prendre des risques d’aller vers l’inconnu. Et si vous êtes sceptiques, prenez Sid Meier, John Romero, Chris Sawyer et cie, ils ont apporté de quoi de nouveau à l’industrie qui fait qu’aujourd’hui ils sont les développeurs les plus respectés de la planète et parmi les mieux payés car les commanditaires et les tournois les recherchent tellement ils sortent de lot.

Pour conclure, un jeu qui par son aspect rétro fait en sorte que vu de nos jours, on peut facilement passer à côté de l’aspect non-originalité de l’histoire. Comprenez-le bien, vu qu’il s’agit d’un jeu de 1993, il y a une technicité du milieu des années 90, donc une expérience de jeu et d’anciennes mentalités culturelles d’époque vis-à-vis la science-fiction sont à redécouvrir. C’est donc comme jouer à un nouveau du passé… C’est pour ça que vu de 2014 ce jeu est si cool même si à époque ça été flop, un peu comme Il était une fois dans l’ouest de Sergio Leone. Un jeu que je conseille donc à tout le monde, même à ceux qui ne sont pas fans de RPG et d’espace.

Merci,
Napostriouf Sar

Gladiator

Bonjour cher interno-spectateur,

Dernièrement, les plus puristes d’entre-vous, avez plutôt été déçu de ne pas voir de jeu de rôle présenté malgré la vague d’obscurités que j’ai présentée dernièrement. Surtout en sachant que les années 90 sont les années d’âge d’or pour l’univers RPG sur PC. Je vous présente donc aujourd’hui un jeu qui est en quelque sorte une forme d’héritage à la série Gauntlet (à la fois jeu de rôle, stratégie et action); Gladiator développé et distribué par Forgotten Sages en 1995.

Il s’agit bien entendu un jeu indépendant qui a été pas mal dans les BBS à l’époque, mais qui pour une raison obscure est totalement tombé dans l’oubli. En fait, il y a un groupuscule de gens sur des sites européens qui tentent de faire revivre ce jeu, mais sans trop de succès ce malgré la critique active de gens qui se plaignent qu’il n’y a pas assez de variantes du célèbre jeu Gauntlet. Mais ce que ce jeu offre d’alternative à Gauntlet n’est pas marginal, loin de là! Il y a un éditeur de scénario inclus qui augmente de beaucoup la durée de vie du jeu et est, en effet, très propice à créer une où des communautés qui puissent se les partager mutuellement.

Contrairement à une légende urbaine très répandue chez les jeunes, le style de massive fight en jeu rpg n’est pas apparu avec les MMORPG. Pour ceux qui ne connaissent pas le style Gauntlet dont Gladiator en est héritier, comme vous pouvez le constater dans la vidéo ci-dessous non seulement, on peut (et on doit) prendre une équipe pour faire nos missions en temps réel, mais il est aussi possible de jouer jusqu’à 4 joueurs en ligne (par modem téléphonique ou en réseau local) dont chacun d’entre eux a sa propre équipe. Possible d’être des ennemis ou allié, le jeu est très ouvert à des règles alternatives. Nous sommes ici en présence d’un des quelques ancêtres des jeux comme Ragnarok Online et World Of Warcraft, non pas pour leur contenant mais bien pour leur style de contenu.

Un jeu qui toutefois souffre du fait d’avoir été indépendant! C’est-à-dire, qu’il n’a aucune musique et les effets spéciaux bien qu’ils soient digitalisés pour être entendus en Sound Blaster sont très agressant. Donc, comme vous pouvez le constater ce jeu est principalement destiné à ceux qui cherchent du contenu et non un contenant. En d’autres mots, un jeu qui saura satisfaire les puristes mais fera fuir les «douchebag» moderniste de l’univers du gaming.

Merci,
Napostriouf Sar