Archives de catégorie : Plateforme et battez-les tous

Skunny: Back to The Forest

Skunny: Back to the Forest

Bonjour cher interno-spectateur,

Je sais que je ne présente pas souvent des jeux de plateforme, ce malgré la tonne de jeux de ce genre qui ont été sur le marché entre 1985 et 1997, qui d’ailleurs en 2014 on dirait que malheureusement, les développeurs qui tentent de faire un style rétro à leurs jeux, pensent qu’il n’y a que des satanés plateformer qui ont marqué le passé… Ce, malgré le fait que c’est quand même vrai qu’environ 25% du gaming rétro que ce soit sur PC ou console sont des plateformer. Pourquoi je n’en présente presque pas, si ça représente le ¼ des jeux rétro? Bien, premièrement parce que je pense que les autres bloggeurs et vloggeurs en parlent suffisamment que je préfère uniquement me concentrer sur ceux qu’on voit le moins souvent qui d’ailleurs fait principalement partie de l’idée du blog de parler d’une culture underground du passé mais l’autre raison est aussi que je bouillonne comme 20 lorsque je joue des plateformer, donc je me rends rarement loin ce dont pourquoi ce type jeu ne me concerne que très peu.

Ceci étant dit, il n’y en a quand même quelques-uns que j’ai aimés, que l’on parle de la série Commander Keen, Snow White’s Voyage, Lollypop, Hocus Pocus et bien entendu, la série de jeux Skunny. D’ailleurs, aujourd’hui le jeu que présente fait partie de la série des jeux de Skunny. Cette fameuse série, qui s’inspire des autres jeux connus dont quelques-uns sont de plateforme, d’autres des shooters, etc. tout en emmenant un aspect humoristique très frustrant qui va vous rester en tête longtemps, jusqu’à peut-être vous faire péter une grosse méga coche au point de finir en thérapie de gestion de la colère… Mais bon, dans son genre, les jeux de la série Skunny sont épiques et uniques et peuvent également être considérés l’ancêtre du trolling en gaming. Donc qu’est-ce que je présente aujourd’hui? Skunny: Back to the Forest développé et distribué par Copysoft en 1993.

Comme vous pouvez voir dans la vidéo, notre charmant écureuil n’est pas si facile que ça à contrôler. Juste pour vous dire, je ne me suis jamais rendu plus loin que le 3e niveau et pourtant, j’ai joué au niveau facile, imaginez les heures de frustration que vous aurez en jouant au niveau difficile avec un compteur de vie qui descendant beaucoup plus rapidement lorsqu’un insecte nous touche. Donc, c’est sûr que si vous êtes un plateformer expérimenté risquez de trouver ce jeu extrêmement intéressant, malgré le fait que vous risquerez de vous éclater la tête sur les murs tout en vous arrachant le poil du chest. Oui, ce jeu est frustrant à ce point-là! Et encore là, je pense que je ne décris pas profondément la frustration qu’on peut avoir quand on meurt pour des niaiseries et qu’on est coincé à recommencer à 0. Un jeu unfair mais drôle en même temps!

Sinon, un des points forts de ce jeu est que pour 1993 de la part d’un développeur il était extrêmement rare de voir non seulement de la musique bien travailler mais carrément supporter la carte de son sound blaster et avoir des sounds effects travaillés aussi bien que les jeux mis en marché par les majors. Ça peut sembler insignifiant vu d’aujourd’hui, mais le fait que Copysoft ait sorti sa série de jeux, ça en a incité une troller d’autres indépendants à s’aventurer dans l’industrie. Copysoft est donc un des plus grands pionniers en matière de jeux pour PC de l’histoire du jeu vidéo. Ce malgré la controverse concernant un autre jeu de la série Skunny, soit le jeu Skunny Kart. Oui, le fameux jeu qui la poursuite bâillon de la part d’Apogée et de Beavis-Soft (qui a pris ce nom à la sortie de Wacky Wheels) a permis de voler l’engin pour faire le jeu Whacky Wheels. Qui ici, était malheureusement une belle démonstration d’un major qui tente d’écraser une compagnie émergente. Et pour les abrutis qui vont vous parler de l’histoire de la fameuse disquette, prenez note que le programmeur de Copysoft avait auparavant tenté de soumettre l’idée de son jeu Skunny Kart, qui avait été refuser ce dont pourquoi qu’il a créé Skunny Karts et qu’il a fait une démo, dont Beavis-Soft ont modifié quelques éléments pour ensuite accuser Copysoft de les avoirs plagié. Mais comprenez-le bien, lisez attentivement, Beavis est un dérivé du mot Beaver… Beaucoup parlent que Copysoft a plagié, mais dans les faits, c’est l’inverse, l’emblème de Copysoft en est la preuve… D’ailleurs, Skunny Kart est sorti avant que ça vous plaise ou pas.

Bref, Skunny: Back to the Forest saura surtout enjouer les fans de plateformer extrêmement difficile, les autres si vous tenez à votre équilibre mental, je vous conseille de surtout les vidéos du jeu, ainsi vous jouir des bons côtés du jeu sans à avoir à vous retrouver dans les bas-fonds.

Merci,
Napostriouf Sar

Street Fighting Man

Bonjour cher interno-spectateur,

Ce soir, c’est le Pay Per View Battleground de la WWE! Donc pour l’occasion, je voulais aujourd’hui présenter un jeu de combat qui déchire tous les postérieurs! De quoi qui sort hors du commun, qui soit le fun et surtout que très peu connaissent. C’est donc pour ça qu’aujourd’hui je vous présente un jeu de beat’em all du nom de Street Fighting Man développé par Sculptured Software, Inc. mais distribué par Mastertronic Ltd. en 1989.

Non, il ne s’agit pas d’un jeu dans la série Street Fighters de Capcom. Bien qu’il ait été créé à la fin des années 80, comme le premier opus de Street Fighters, le jeu Street Fighters n’était pas encore un nom dans l’industrie. Donc ici l’idée de l’auteur n’était pas de nager dans la popularité d’un déjà existant mais bien de créer un nouveau titre bad ass typiquement années 80. Jeu bad ass, ma foi crissement réussit!

Qu’est-ce qui est si hot dans ce jeu? Si on oublie les effets sonores et la musique en PC Speakers, je dirais pas mal tout. Le jeu va chercher les meilleurs du jeu Renegade tout en nous emmenant dans le milieu des gangs assez similaire à l’univers dans le film The Warriors (1979) de Walter Hill qui à l’époque avait banni dans plusieurs pays parce qu’il décrivait une réalité qui était vraiment problématique, les autorités avaient parallèlement peur que ça encourage du monde à rentrer là-dedans… Vous comprenez que ce film fait partit des classiques que je préfère, donc parallèlement, vous voyez le lien de pourquoi j’adore autant ce jeu. Le choix d’arme est intéressant, le type d’ennemi est intéressant, les lieux sont intéressants et variés et les ennemies ont tous une personnalité et des vulnérabilités différentes, ce qui fait que même si le jeu est un répétitif, dépendant dans quel turf on se bat, c’est une expérience différente à toutes les fois!

À l’époque où j’ai eu le jeu, je n’y ai pas vraiment à cause qu’il était PC Speaker et qu’à l’époque, on ne pouvait réduire le volume de ceux-ci! Résultat, ça jouait tellement fort que le moindrement quelqu’un est occupé à de quoi dans la maison bien, on ne peut pas y jouer vu qu’on dérange. Donc, même si j’avais ce titre dans mes jeux, je n’y avais pas vraiment joué avant de faire cette vidéo! Et croyez-moi ça faisait vraiment longtemps que je n’avais pas eu autant d’enthousiasme à jouer à un jeu. D’autant plus que maintenant, on peut contrôler le son des PC Speakers bien qu’il reste quand même très bien mieux même en n’étant pas du midi Adlib Yamaha ou sons digitalisés en Sound Blaster Pro 2.

Bref, un jeu qui n’est pas conseillé aux jeunes enfants influençables, mais je conseille à pas mal tout le monde qui aime l’univers des gangsters de toutes sortes! Si vous avez le goût de démolir des gueules, c’est le jeu par excellence à jouer!

Merci,
Napostriouf Sar

Kung Fu Louie vs The Martial Art Posse

Bonjour cher interno-spectateur,

Mon petit détour mainstream lors du dernier article vous a déplu? Bien aujourd’hui, je ne vous décevrai pas à nouveau puisque je vais vous présenter un jeu underground qui a une certaine popularité dans les BBS du sud des États-Unis. Je faisais partie des rares BBS (pour ne pas dire avoir été le seul) du nord du continent à avoir présenté ce jeu. La raison est assez simple, lorsque Raphael Salgado a tenté de présenter son jeu aux grosses compagnies, il s’est buté à des commentaires, c’est trop violent. Résultat, vu que plusieurs BBS au nord étaient connectés à ces mêmes compagnies dès qu’ils ont vu le jeu apparaître, ils ont massivement refusé de non seulement le placer dans leur librairie, mais de lui laisser quelconque voix. Oui, la censure ce n’est pas de quoi de nouveau comme vous pouvez le constater!

Quel est le nom de ce fabuleux jeu qui à l’époque était considéré trop violent pour être présenté au nord du continent? Il s’agit ici du jeu de combat de gangsters des arts martiaux, Kung Fu Louie vs The Martial Art Posse développé et distribué par Raphael Salgado en 1989.

Oui, vous avez bien lu 1989! À l’époque, il y a beau avoir eu beaucoup de films cyberpunks sadiques et violents au coton mais lorsqu’il venait le temps des jeux vidéo contrairement aux films qui eux étaient bel et bien classifiés, les masses les associaient toujours à produits destinés pour des enfants. Résultat, dès qu’un jeu sortait du moule de la dite moralité sociale, bien il est clair que des masses de puritains faisaient tout pour non seulement faire bloquer la sortie du jeu mais carrément tenter de faire emprisonner les auteurs pour corruption de mœurs! Oui, la même accusation sale et socialement retardée qu’il y a quelques années Rémy Couture a dû faire face pour avoir osé scénariser via un blogue ses travaux artistique d’horreur pour adulte. Est-ce que ce jeu a tué sa carrière? La réponse dans l’industrie du jeu vidéo oui, mais en informatique bien au contraire, ça lui a permis d’obtenir d’excellents postes au New-Jersey, oui je sais, c’est assez ironique géographiquement parlant dû aux circonstances!

Le jeu en tant tel lui, comment il est? Pour être franc, j’en ai déjà vu des plus sanglants, c’est vraiment son contexte d’époque qui lui a donné une telle réputation. Mais niveau gameplay et ambiance, il est assez comparable au jeu Bruce Lee Lives sorti la même année par un major pour lequel j’ai déjà fait un article dans le passé. La différence vient surtout du fait qu’on ne peut faire autre chose des coups de poing et 3 types de coups de pied. Vous remarquerez que les 4 techniques que notre personnage utilise sont en fait le fruit de techniques de Karaté et non de Kung-Fu. Ce qui rajoute à cette confusion est que notre personnage sort d’un dojo japonais alors qu’il est supposé être un combattant de Kung-Fu. Sachant que la première école de Kung-Fu (art Chinois) est arrivée au Japon dans les années 90, il s’agit d’une grossière erreur de la part de l’auteur qui semble confondre Japonais et Chinois comme malheureusement trop de «gens» le font! Mise à part ce dérapage logistique à la limite du racisme, ce jeu n’est quand même pas si mauvais que ça même s’il ne s’agit pas d’un chef d’oeuvre.

Niveau présentation, ce qui le démarque du jeu Bruce Lee Lives c’est le fait que Raphael Salgrado a misé sur les technologies top-notch de l’époque pour arriver à ses fins. Notamment l’utilisation de musique Adlib (loin d’être un standard en 1989) au lieu de PC Speakers, la résolution qui permettait de cadrer sans avoir un écran minuscule et le fait qu’il soit VGA au lieu en CGA en 1989, ce n’est pas rien. En tant que développeur indépendant, on voit qu’on avait affaire à quelqu’un qui avait tout pour travailler dans n’importe quel MAJOR s’il n’avait pas été «banni» pour une affaire de puritanisme.

Bref, un jeu que je conseille surtout aux fans de jeu tel que Franko: The Crazy Revenge, Budokan ou Bruce Lee Lives! Les autres, risquez de trouver que c’est du vu et revu, bien pour l’époque il apportait quand même certaines nouveautés pour le genre!

Merci,
Napostriouf Sar

Santa’s Xmas Caper

Bonjour cher interno-spectateur,

Oh! Oh! Oh! C’est Noël mes amis! Oui, aujourd’hui le barbu que je suis vous aura rempli sa mission de vous présenter un jeu de plateforme où un délit de glissade du Père Noël vous emmène à devoir retrouver ses cadeaux! Oh! Oh! Oh! Quoi vous ne me trouvez pas crédible en pseudo Père Noël à la troisième personne? Peut-être suis-je en fait une réincarnation du vilain Père Fouettard avec ma virulente barbe noire, rival de toujours du saint Père Noël! Argh! Argh! Argh!

Trêve de délire narcissique, le jeu que je vous présente aujourd’hui est en effet un jeu de plateforme de Noël du nom de Santa’s Xmas Caper développé par Reflective Designs, mais distribué par Zeppelins Games Limited en 1993.

On voit que le jeu à l’origine a été développé selon les standards de 1992. C’est-à-dire, l’époque où dans les jeux PC des databases gratuite d’éléments préconçu n’existait pas encore… Donc on se retrouve oui avec l’avantage que 100% des graphiques et musiques ont été développés sur mesure pour le jeu mais avec le désavantage que par manque de moyens certains éléments aujourd’hui considérés comme étant essentiel à un jeu sont carrément absents dont en autres, les effets sonores.

Comme vous pouvez remarquer dans la vidéo il n’y a que des musiques midi de Noël composé de façon pas si traditionnel. C’est clair que ça donne un charme unique au jeu qui donne le goût de l’explorer vu qu’on aura à coup sûr certaines surprises, mais en même temps, ça dénote que niveau ambiance le jeu se dirige dans divers sens ce qui au bout de quelques minutes devient à la limite du désagréable malgré le style paisible des musiques de Noël.

Niveau gameplay, là le jeu est vraiment à chier! Mais quand je dis à chier, c’est à un point tel que si vous avez des problèmes à maîtriser votre colère, vous ne devriez pas toucher à ce jeu parce que vous risqueriez de tout démolir chez vous. Qu’est-ce qu’il y a de si chiant? Malgré la diversité des types de contrôle qu’on puisse utiliser (via un gamepad ou le clavier), le temps de réponse du contrôle de notre personnage ne correspond pas à ce qui passe à l’écran. Les monstres et les obstacles dans les maps ne semblent pas être soumis aux mêmes sens de la gravité que nous. Ça peut paraître pas si grave dit comme ça mais comprenez bien souvent on a beau avoir réagi à temps pour ne pas mourir, la réactivité en frame par seconde de notre personnage a décidé de réagir en retard, faisant en sorte qu’on commet à notre insu une bourde irréparable et par conséquent nous faire perdre une vie! Vraiment frustrant quand on sait que les premiers tableaux sont considérés comme faciles et qu’on perd toutes nos vies dans ceux-ci à cause d’un tel problème.

M’enfin un jeu qui saura surtout vous plaire si vous êtes à la recherche d’un jeu de Noël que vous n’avez pas l’habitude de voir dans les reviews. Donc un jeu que je conseille à n’importe qui, pour qui Noël intéresse encore en 2013.

Merci,
Napostriouf Sar

Snow White’s Voyage

Bonjour cher interno-spectateur,

Pour l’article d’aujourd’hui, j’ai beaucoup hésité quant à quoi présenter. Vu que je recherchais une référence populaire mais je recherchais également l’obscurité d’un jeu qui n’avait pas nécessairement été présenté un million de fois de sorte de surprendre, sortir de l’ordinaire. Donc c’est pourquoi que j’ai opté pour ce jeu de plateforme basé sur un célèbre conte pour enfants, Blanche Neige; Snow White’s Voyage développé et distribué par Alive Software en 1996.

Oui, même si Blanche Neige (Snow White) est mondialement célèbre, si avant l’article d’aujourd’hui 100 personnes avaient entendu parler de ce jeu, c’était énorme… Oui, le jeu est tellement inconnu des masses qu’Alive Software n’a même pas été poursuivit par Disney pour l’utilisation de son brand sans autorisation, alors que l’on sait tous que s’il y a un groupe qui poursuit n’importe qui, n’importe quand sans égard aux statuts sociaux des individus en question c’est bien Disney. Ce qui est triste dans le fait d’être obscure c’est que le jeu est loin d’être mauvais, il fait d’ailleurs partie des rares jeux de plateforme que j’adore. Il a simplement manqué de publicité.

Ce jeu est cool parce que même s’il est un platformer il offre une perspective simili-3D unique dans un environnement 2D pourtant très classique. Permettant à plus d’éléments de pouvoir être joué simultanément. Les sous-genres également inclus dans le système, font que ça prend du temps avant de se lasser à jouer, disons que même si dans la vidéo ci-dessous je suis mort dans mon voyage en radeau, disons que j’ai très apprécié le fait qu’on puisse changer de perspective d’un tableau à un autre sans pour autant tuer l’environnement «infantilisant», féminin et linéaire qui règne dans le jeu. Et que dire des contrôles très intuitifs. Oui ils comportent quelques bugs de mur et d’échelles, mais pas nécessairement des game killers, ce qui laisse quand même la porte à une partie intéressante… Et pour ce qui est de la longévité du jeu, bien le fait d’avoir respecté la chronologie de l’histoire de Blanche Neige pour créer un effet de «je veux en voir plus même si je n’ai plus nécessairement l’âge pour ce genre de conte». Et sans compter le niveau de difficulté ajustable en fonction de ton type de gamer, ce qui convient également pour les fans hardcore de platformer qui recherche un peu plus de challenge que de tenter de suivre l’histoire!

Un jeu qui je conseille très fortement à la gent féminine qui aime de temps en temps rêvasser, mais également à ceux qui veulent découvrir un ancien jeu de plateforme cool, qu’ils n’ont jamais entendu parler. Snow White’s Voyage un jeu qui mérite d’être déterré des boules à mites!

Merci,
Napostriouf Sar