Aspetra

Bonjour cher interno-spectateur,

Dans la catégorie jeux obscurs plus communément appelés les obscurités, beaucoup me reprochent de présenter des jeux plus ou moins intéressant… Alors, vous en voulez un de vraiment hot qui est passé totalement inaperçu à l’époque? Alors peut-être qu’on doit alors se diriger vers un de ses jeux RPG de développeur indépendant comme Aspetra développé et distribué par Zonarware en 1996.

Oui, rien de mieux qu’un jeu de rôles indépendants pour pouvoir avoir un excellent jeu sans nécessairement avoir une qualité de technicité hors pair. Vous vous doutez donc que le point fort de ce jeu se situe donc au niveau de l’histoire et des nombreux «easter egg» aux références populaire sans pour autant faire déraper l’histoire avec un beau gros hors sujet.

Bien qu’à première vue l’histoire semble être des plus classiques; nous incarnons un personnage qui a perdu la mémoire dans un univers à la fois fantastique et médiéval où un village est en danger dû à la colère d’une milice infernale qui semble être soumise à une force ou un individu inconnu. Mais on se retrouve néanmoins assez vite bien encré dans un univers mental des plus weirdos qui fait en sorte que même si l’histoire est des plus linéaires d’une personne à une autre, on risque de l’interpréter différemment.

Niveau musique, on voit que ça vient clairement d’une banque de données gratuite. Mais ça on s’en fou un peu, en autant que ça reste cohérent avec les péripéties de nos personnages. Même si parfois ça devient un peu redondant, il reste que l’histoire est si prenante que la redondance fait pratiquement partie intégrante de l’histoire. En d’autres mots, l’effet psychotique emmené par l’univers mental des plus weirdo, fait en sorte que la musique devient assez prenante voire hypnotisante d’où la redondance est non seulement acceptable mais carrément nécessaire..

Je dois toutefois admettre qu’il y a quelques irritants dans ce jeu, notamment l’absence d’effet sonore qui fait en sorte qu’on a l’impression de jouer à un jeu qui a été mis en marché avant d’être terminé mais l’autre irritant qui en est pas moindre, c’est la fréquence d’apparition des montres excessivement élevées. À un point tel, qu’on en perd parfois le rythme du jeu… Mais bon heureusement que la redondance de la musique permet de recentrer le tout afin qu’on puisse quand même suivre l’histoire.

Un jeu qui somme toute, je conseille à n’importe lequel fan de jeu RPG mise à part les attardés qui ne cherchent qu’à avoir des systèmes de combat innovant… M’enfin les faux fans de jeu RPG qui parasitent voir infestent les forums de jeux vidéo à un point tel qu’ils en sont devenu une nuisance à l’industrie. En d’autres mots si vous n’êtes pas un de ces déchets sociaux méritant la peine de mort par strangulation testiculaire vous allez donc fort probablement apprécier Aspetra!

Merci,
Napostriouf Sar