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Die Blarney!

Die Blarney!

Bonjour cher interno-spectateur,

Depuis 2013 jusqu’à encore aujourd’hui, il y a la mode des jeux de zombies, où on doit survivre dans un monde apocalyptique tout étant constamment attaqué par des hordes de zombies qui peuvent t’infecter simplement en t’égratignant. Bien au milieu des années 90, il y avait eu la mode des invasions de Barney. Oui, oui, cette espèce de dégradante bébite mauve d’émission pour enfant qui hurle constamment: « I love you, you love me, i love you, you love me too! » Oui, car le milieu des années 90, étant la période où la censure dans les jeux vidéo et à la télévision était à son paroxysme, il y a beaucoup de frustration refoulée auprès des joueurs et des artistes/développeurs. Donc, le moindrement qu’on allait dans l’underground, on tombait sur une tonne de jeux gores. Où est-ce que les auteurs n’hésitent pas à en faire dans leurs jeux/arts, une critique sociale. Et un qui était souvent décapité dans les œuvres de ces critiques, c’était l’insipide Barney. Parce que oui, l’imbécile monstre mauve était souvent présenté dans les organisations de parents comme étant l’avenir des émissions pour enfants, qu’enfin plus de violence et de sexe ne seraient présentés à la télévision… Bien oui, c’est sûr qu’en abrutissant vos enfants en les éloignant des choses de la vie qu’ils vont être prêts à la confronter lorsqu’elle va se frotter à eux. En d’autres mots, Barney était devenu le symbole de l’abrutissement collectif où on doit tous devenir des petits zombies qui ne nous font pas tant du bien que ça, criant tous en chœur: « I love you, you love me, i love you, you love me too! » Oui, c’est vrai que voir ça partout, ça donne le goût de tout casser…

Avec une telle introduction, vous vous doutez bien que je vous présente un jeu d’aventure gore où on doit éliminer la menace des terrifiantes hordes de Barney; Die Blarney! développé et distribué par Felix Leung de Digital Emotions le 4 novembre en 1995. Un jeu, made in Ontario, en effet bien issue de la culture de son époque, qui n’est pas nécessairement bon, mais qui se démarque néanmoins des autres du même genre, car il a été conçu avec le puissant engin de développement RSD Game-Maker. Non, je ne referai pas encore une fois l’histoire de l’injustice que la mauvaise presse à donner à la réputation du très sous-estimé RSD Game-Maker!

À la place, je vais focusser sur le titre du jeu qui a une histoire à raconter… Die Blarney! Il n’a pas nommé le jeu Die Barney!, mais Blarney! C’est sûr que vu d’aujourd’hui, ça va de soi que c’était pour éviter les poursuites judiciaires. Mais là, on parle jeu du milieu des années 90 développé pour une communauté underground très hermétique, donc que très peu de gens connaissent dans une époque où il y avait une zone grise juridique en ce qui concernant les fan works, fan works qui à l’époque selon plusieurs avocats, incluaient aussi les parodies et les textes critiques. Donc, contextuellement, surtout de la part d’un développeur Canadien qui vivant dans un contexte l’époque où les lois en matière des droits d’auteur étaient moins poussées que celles aux USA, le jeu aurait dû s’appeler Die Barney! au lieu Die Blarney! Mais non, ce qui s’est passé, c’est qu’à l’époque vu qu’il y avait un vide juridique, les gens se faisaient eux-mêmes justice. Et en 1993, il y avait eu un incident où un groupe de parents avait harcelé des artistes qui avaient dessiné Barney avec la tête tranché au point de leur faire perdent leurs emplois, faire en sorte que leurs enfants soient mis dehors de leurs écoles, les faire accuser de crimes qu’ils n’ont pas commis et parfois, ils allaient même leur sacrer une volée. Comme vous voyez le phénomène des Social Justice Warriors aka SJW, ce n’est pas un phénomène nouveau et le dossier Barney a été un des dossiers qui a montré malheureusement leur vrai nature barbare de chasse aux sorcières. Vous comprenez donc pourquoi dans ce contexte, Die Barney! ait été nommé Die Blarney! ce n’était pas une question juridique, mais bien de sécurité.

Maintenant parlons du jeu lui-même! En tant tel, le jeu est bien structuré, on doit se faire un chemin dans une horde de Barney zombie pour aller chercher 4 clés pour ouvrir une porte… Ensuite, qu’est-ce qui se passe? J’en ai aucune idée, parce que le jeu est tellement difficile que je n’ai jamais réussi à récolter une seule carte. Et ce n’est pas que je n’ai pas essayé… Des frustrations liées à des morts stupides, vous allez en avoir intensément si vous jouez à ce jeu. Vous allez même trouver, Project Zomboid facile comparé à celui-ci. Donc, ça vous en dit long, jusqu’à quel point il est difficile. Je présume que j’aurais adoré le jeu si j’avais pu le jouer sans mourir en quelques minutes. Malheureusement, je n’ai jamais de durer plus longtemps, donc, je ne peux pas dire que c’est un bon, c’est plus un jeu avec un bon potentiel, mais qu’on ne sera jamais la fin. À moins que quelqu’un parmi mes lecteurs ait des centaines d’heures à dépenser pour tenter d’y arriver et enfin montrer au monde entier la fin!

Fin qui de toute façon, risque d’être assez décevante, surtout lorsqu’on regarde, comme vous pouvez le constater dans la vidéo ci-dessous, le préambule de l’histoire où l’écriture est totalement illisible, car oui, elle est mauve par dessus Barney, qui est lui aussi mauve… Car malgré une belle structure de jeu, et de belles idées, on dirait que l’auteur lui-même n’a pas essayé d’y jouer… Donc n’a pas essayé de corriger ses imperfections, le rendant non seulement injouable, mais carrément imprésentable. Lorsqu’un jeu est à la fois injouable et imprésentable, on peut donc dire qu’au niveau de la technicité, il n’a rien à son avantage, donc qu’il a manqué son coup en tout point! En d’autres mots, un auteur qu’on peut qualifier de fainéant! Il a peut-être du talent, mais malheureusement il n’a pas fait d’effort pour le montrer.

Pour conclure, un jeu qui vaut surtout la peine d’être parlé non pas pour son gameplay, mais plutôt pour le background derrière son nom. Car, en 2016, on parle souvent d’Anita Sarkeesian comme étant la queen des SJW dans le monde des jeux vidéo, mais si on la compare à ceux du milieu des années 90, c’est une ange, aussi vache qu’elle puisse être.

Merci,
Napostriouf Sar