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A.J.'s World of Discovery

A.J.’s World of Discovery

Bonjour cher interno-spectateur,

Habituellement lorsque je présente des jeux éducatifs, j’ai l’habitude de vous en présenter que vous ne connaissez pas. Aujourd’hui, je vais vous en présenter un qui était présent dans presque toutes les écoles primaires des années 90 parce qu’il touchait à peu près toutes les sphères qui étaient enseignées et emmenait les jeunes à les intéresser à être plus responsable dans leurs études, notamment, avec le logiciel de leçon où à l’intérieur même du jeu, vous finissez par avoir un examen, tout en restant dans un univers extravagant voire fantasmagorique. Ce qui bien entendu était une forme académiquement stimulante pour les jeunes ayant grandi dans une culture (en occident) où l’amusement dans l’enfance est une priorité. Il s’agit ici d’un jeu éducatif ayant neuf jeux en un, destiné aux enfants ayant entre 4 et 7 ans du nom de A.J.’s World of Discovery développé et distribué par Coktel Vision en 1992. Il est à noter qu’en français ce jeu est connu sous le nom de Adibou.

Dans la vidéo ci-dessous, je me suis efforcé de présenter tous les jeux inclus dans celui-ci ainsi que plusieurs animations cocasses. Et en la voyant, plusieurs d’entre vous, allez me demander qu’est-ce que des jeux tels que Arkanoid et de course font au milieu des mathématiques et des cours de grammaire? Bien qu’à première vue, il puisse sembler y avoir une absence de pédagogie, il faut remettre les choses en contexte pour comprendre que ce jeu est destiné à des enfants aussi jeunes que 4 ans. Donc l’idée dans le jeu Arkanoïd, c’est d’y développer un sens de l’observation, d’y faire comprendre des bases de physique qui bien entendu à l’école au cours de son apprentissage, il va en développer davantage, mais ça y donne un bon début. Remarquez dans la vidéo, je joue au niveau le plus difficile et c’est très lent, vous comprenez donc ici ce n’est pas l’esprit de compétition qui est en ligne de compte. Et pour ce qui est du jeu de course, il est basé comme ces fameux jeux où on jouait dans les marchés aux puces lorsqu’on était jeune, où on appuie sur un bouton en essayant que la voiturette ne dérape pas. Bien entendu, l’idée derrière le jeu est d’apprendre au jeune à anticiper et être prudent s’ils veulent être performants dans la vie. C’est un peu dans cette voie-là que les neuf jeux vont, les objectifs pédagogiques derrière ceux-ci sont d’aller chercher la subtilité pour être performants dans ce qui est déjà enseigné à l’école, mais pour qui les enseignants lorsqu’ils ont des classes de 30 personnes, ils ne peuvent pas être derrière chaque élève, c’est ce vide d’encadrement que ce jeu vient combler.

Parmi ceux d’entre vous qui connaissez bien les jeux de Coktel Vision, avez sans doute reconnu certaines musiques de d’autres jeux lorsque j’étais dans le jukebox (à l’intérieur des écouteurs de la maison) à vingt-six minutes et quarante secondes. Pour lesquelles, j’ai fini après avoir présenté chacune d’entre elles par choisir la musique du jeu célèbre jeu Inca mis sur le marché la même année. Donc même à ce niveau, il y a plusieurs cameos et easter eggs qui puissent intéresser une clientèle autre que pour qui originellement ce jeu est destiné. En d’autres mots, si vous êtes fans des jeux de Coktel Vision, vous allez vouloir investiguer à fond ce jeu afin de découvrir les références à leurs autres succès d’époque.

Pour ce qui est de la présentation, je pense que ce n’est pas un secret pour personne, les jeux de Coktel Vision ça a toujours été leur force et ce jeu n’en fait pas exception. Il faut comprendre qu’il s’agit de majors et les majors ont beau généralement manquer de créativité parce qu’ils visent à atteindre des standards qui ont fait leurs preuves puisqu’ils ont déjà leurs clients, mais en contrepartie le bon point de cela est qu’ils ont toujours les ressources financières pour engager les meilleurs pour donner une plus belle enveloppe à leur produit. Chose que je ne peux pas leur reprocher.

Pour conclure, selon moi, dans les années 90, si je compare tous les jeux éducatifs, celui-ci est le plus complet pour les jeunes qui débutent l’école. Un jeu qui même vu de 2015, je conseillerais encore à tous les parents.

Merci,
Napostriouf Sar

Ariva

Ariva

Bonjour cher interno-spectateur,

Vous savez que je suis un gars de BBS téléphonique des années 90. Par conséquent, vous devez vous en douter que j’ai grandi dans l’univers du graphisme ANSI qui est un dérivé du TTY et non pas du ASCII comme certains abrutissant illuminés aux connaissances limitées du début des années 2000 jusqu’à nos jours tentent de faire croire en jouant la carte de la condescendance alors que dans les faits, ce sont plus des individus stéréotypés qui cherchent à se donner un style. D’ailleurs, un authentique geek et un authentique nerd sont rarement agressifs et condescendants, justement parce qu’ils évitent les situations où ils auront à perdre leur temps et surtout, ils n’ont rien à prouver à qui que ce soit. En fait, oui, ils deviennent agressifs lorsque certains stéréotypés se prenant pour eux induisent en erreur ceux qui cherchent à s’instruire. Et c’est normal, un geek et un nerd, ce sont des êtres humains et comme tout le monde, ils n’aiment pas les trous du cul d’ostie d’enfants de chienne de chiens sales bâtards qui mériteraient qu’on leur enfonce notre scrotum dans leur trachée jusqu’à ce qu’ils manquent d’air. Trêve de mon psycho « shutout », le sujet n’est pas de parler de ceux qui confondent volontairement ASCII et ANSI pour se donner un pseudo-style, mais bien pour vous parler d’un jeu en ANSI; Ariva développé et distribué par Wizard Systems Software le 21 août en 1992 (quoique certains BBS, à l’époque évoquaient juin 1992, mais rien ne corroborait cette date).

Il s’agit ici d’un jeu de labyrinthe où comme dans le jeu Snake vous contrôlez un serpent qui s’agrandit au fur à mesure. Seulement contrairement à Snake, le but n’est pas de ramasser le plus de points possible et par conséquent votre serpent ne grandit pas en fonction des mêmes critères. Non, ici, votre serpent grandit au fur et à mesure que vous augmentez de niveaux, vous permettant ainsi de pouvoir adéquatement calculer la trajectoire que vous allez prendre pour arriver à la sortie du labyrinthe. Vous vous doutez donc que plus que le jeu avance, plus souvent, il va vous arriver que votre serpent vous bloque la sortie. Mais ce n’est pas tout, il y a des blocs qui eux dépendant de la couleur qu’ils sont, peuvent être des bonus tout comme qu’ils peuvent être des malus, d’ailleurs dans la vidéo ci-dessous, vous pouvez voir comment j’ai pu tirer avantage de ceux-ci, mais également comment parfois ça a pu jouer contre moi au point de perdre le niveau. Les blocs verts rajoutant aléatoirement d’autres blocs verts sur la carte, les blocs bleus de leur côté rajoutent 10 secondes tandis que les blocs gris foncé, eux, nous mènent droit au tombeau (mort). Heureusement, pour lorsque ceux-ci jouent contre nous, on a 10 vies pour se reprendre et on recule d’un niveau par fois qu’on meurt.

Est-ce que le jeu est plaisant? Oui, mais est-ce qu’il vaut les 15$ qui étaient demandés pour la version complète? D’un point de vue de gars de BBS téléphonique, oui principalement grâce au mode multijoueur, mais d’un point de vue du commun des mortels, absolument pas! Parce que pour être franc, la seule chose qui différencie ce jeu des autres classiques jeux de labyrinthe allant du point A au point B, c’est l’ambiance et l’aspect visuel très underground des années 90, bien que plusieurs vous diront que ça fait année 80 à cause du type d’effet sonore utilisé par les PC Speakers. Je dirais qu’en effet, ils n’ont pas tort, mais l’instantanéité des déplacements démontre clairement qu’on a affaire à un jeu développé avec une mentalité très années 90. Par exemple, dans les années 80, vu la limitation matérielle, les jeux étaient développés en mode séquentielle, d’où ils suivaient le rythme du processeur et d’où par la même occasion qui explique pourquoi certains anciens jeux devenaient tout simplement injouables lorsqu’on avait un meilleur processeur. Donc vous pouvez le constater par le type de technicité, on peut facilement voir quelles sont ses influences.

Pour conclure, un jeu dans la moyenne qui saura intéressé les fans de graphique ANSI, même s’ils sont très simplistes. Parce que de toute façon, les fans d’ANSI ce qu’ils recherchent ce n’est pas la beauté d’une interface, mais bien la qualité du contenu de celui-ci.

Merci,
Napostriouf Sar

P.S.: Avis légal, le bout où j’évoque d’enfoncer un scrotum dans la trachée aux infâmes « ASCII spreader » jusqu’à ce qu’ils manquent d’air, est une métaphore pour leur dire de fermer leur gueule s’ils sont juste là pour nuire et non pas une menace de mort.