Archives par étiquette : 1988

Win, Lose or Draw

Win, Lose or Draw

Bonjour cher interno-spectateur,

Dans les années 80 et débuts des années 90, il y avait beaucoup de producteurs de télévision qui tentaient de mousser la popularité de leur show de type quiz en donnant des mandats à des majors de développer des jeux vidéo. Et bien entendu, vu que le DOS était une plateforme accessible et évolutive, bien ça été la place de prédilection pour ce genre de jeu et ce même si les majors, ironiquement, ne respectaient pas le DOS. Ce qui a eu pour résultat que la plupart de ces jeux utilisaient des engins outdated, donc la plupart de ceux-ci, n’ont pas joui des forces du DOS… Celui que je présente aujourd’hui, malheureusement ne fait pas exception à la règle, mais vu que le jeu télévisé en tant tel qu’il représente est excellent, le jeu reste bon quand même, même si, il aurait pu être mieux si les auteurs avaient pris la peine de s’aventurer dans le EGA au lieu dans du CGA. Il s’agit ici du jeu Win, Lose or Draw basé sur la célèbre série télé qui au Québec, on appelle, Fais-moi un dessin!, développé par Softie, Inc., mais distribué par Hi-Tech Expressions, Inc. en 1988.

Oui, je sais, pour une raison obscure cette très populaire émission n’a duré que 3 ans partout où est-ce qu’elle a été adaptée. Et pourtant, ce ne sont pas les côtes d’écoute qui l’ont fait tomber, ce n’est pas le manque d’intérêt des artistes et célébrités invités et surtout ce n’est pas le coût de la production, car justement, ce qui était bien avec cette émission est que tout était rustique, c’était purement un mélange d’intellectualisme et de divertissement familial. Et les commanditaires affluaient pour avoir leur spot dans l’émission… Donc que ce soit au niveau économique, moralité, disponibilité ou sociale, il n’y avait aucune raison pour que cette émission arrête au bout de seulement 3 ans. Et on ne peut pas me dire, que c’est parce que les animateurs voulaient faire autres choses, car dans toutes ses versions que ce soit au Québec, en France, en Allemagne, etc. tous ont seulement duré que 3 ans, pourtant vu le concept ça aurait dû durer 20 ans, ce n’est pas comme transférer une télé-série où il y a une histoire à suivre, ici, c’est carrément un jeu où tu dois trouver des mots à l’aide d’un dessin fait par des membres de ton équipe…

Maintenant, parlons du jeu lui-même! Comme dit dans l’introduction, bien que sa technicité laisse à désirer, le concept fait en sorte qu’on ne peut pas se tromper, qu’on est certain d’avoir du bon temps. Mais vous aurez néanmoins votre lot de déceptions, notamment en apprenant que vous ne pourrez jamais prendre le rôle de l’artiste, vous ne faites que devinez ce qui est dessiné par un CPU qui on dirait ne cherche pas à nous aider à deviner, mais plus à nous induire en erreur. D’ailleurs comme vous le remarquerez dans la vidéo, lorsque vous verrez les réponses à certains des dessins, ça risque de prendre du temps avant que vous en compreniez le lien… Oui, ils ont tous des liens, mais dans une vraie émission en direct, la personne qui dessine chercherait davantage à vous aider plutôt qu’à te nuire… Mais bon, je comprends que l’idée est que vu qu’on ne peut pas prendre le rôle de l’artiste, il fallait ajouter un certain niveau de difficulté, mais quand même, compenser un manque par de quoi de désagréable, ça fait juste rendre les choses pires.

Bref, un bon jeu par son concept de base qui ne peut pas être mauvais peu importe comment on le présente, mais qui a effectivement été bâclé, donc, qui malheureusement, vous ne vivrez pas pleinement l’expérience de Win, Lose or Draw. Ce qui est dommage, puisque ça aurait été si simple de faire un chef-d’œuvre avec une émission qui était déjà parmi les plus regardées de la planète!

Merci,
Napostriouf Sar

Trump Castle: The Ultimate Casino Gambling Simulation

Trump Castle: The Ultimate Casino Gambling Simulation

Bonjour cher interno-spectateur,

Présentement aux USA, comme vous savez probablement déjà si vous n’êtes pas totalement un ermite, il y a une campagne électorale qui va marquer, en théorie, la fin du règne de terreur du dictateur et criminel de guerre Barack Hussein Obama, ayant fait emprisonné et torturé plus d’adversaires politiques que n’importe lequel autre président des USA avant lui; ayant par la même occasion militarisé la police. Ça signifie donc que présentement il y a une course à la présidence, dont entre autres le très honorable Donald Trump fait partie. Vu que dans les années 80 et années 90, il était reconnu comme étant le milliardaire le plus interactif du pays, il s’est aventuré dans toutes sortes de domaines. Faisant de lui, un de plus important employeur des USA et un de ceux qui paient le mieux ses employés tout en ayant stimulé en parallèle divers commerces culturels tels que la lutte que l’on parle de la WWE ou de la WCW ou encore de nombreux nouveaux concepts de jeux télévisés, Donald Trump y est pour beaucoup quant à leur succès et leur épanouissement culturel.

Pourquoi je vous parle de ça? C’est que le jeu que je vous présente doit être présenté dans ce contexte-là pour que vous compreniez l’idée derrière le jeu. Pour démontrer quel type de bâtisseur est Donald Trump, pour comprendre pourquoi les gens aimaient autant ses produits. Vu que Donald Trump était un personnage coloré par transposition son casino, hôtel et marina étaient à son image. Ce qui par la même occasion signifiait que l’endroit où il fallait être pour passer du bon temps dans les Casinos de l’époque n’était pas Las Vegas, mais bien le Trump Castle où de nombreux événements télévisés avaient lieu, qui aujourd’hui se nomme le Golden Nugget Atlantic City. Et qui dit endroit cool, dit inspiration, d’où est né le premier opus de la série, Trump Castle: The Ultimate Casino Gambling Simulation développé et distribué par Capstone Software en 1988.

Oui, il est vrai que le premier jeu de la série n’est pas aussi bon que le troisième et le deuxième que j’ai présenté il y a quelques années sur ce blog. Mais il était quand même très avant-gardiste surtout lorsqu’on porte une attention particulière sur sa technicité versus l’année qu’il a été développé. Oui, un jeu DOS qui permettait l’utilisation de la souris, c’était extrêmement rare, vu qu’à l’époque les rares qui avaient une souris ne s’en servait que pour Windows et les logiciels de gestion de menu. En gaming ce n’était pas vraiment le standard d’autant plus que les ordinateurs des gens de l’époque n’avaient que très peu de mémoire et activer la souris ça en prenait beaucoup. Donc, il fallait être très ambitieux pour penser à l’implanter sans pour autant sacrifier la qualité du jeu. C’est sûr qu’on parle de 1988, donc avant l’apparition de la carte de son Adlib, avant que le VGA soit standard, donc époque où les jeux DOS étaient limités par le matériel bien que quelques années plus tard le DOS était avantagé par rapport aux autres plateformes, mais en 1988 ce n’était pas encore le cas.

Pour ce qui est du gameplay, ici le concepte innovateur qui est apparu à partir de Trump Castle 2, n’était pas encore présent. Ce qui veut dire, qu’on ne vit pas l’aventure du Trump Castle, mais bien uniquement les jeux de casino. En revanche, les règles appliquées pour ceux-ci sont ceux du réel Trump Castle. Les jeux étant Blackjack, Roulette, Craps, Keno, Slot Poker et 9 slot machines différentes. Bien que vu d’aujourd’hui, le concept a été surexploité, à l’époque les jeux de casino étaient toujours vendu individuellement, Trump Castle a innové non seulement en les réunissant, mais en les présentant sur leurs meilleurs jours. En d’autres mots, ils ont créé de nouveau standard ce qui a permis aux compétiteurs de partir sur de bonnes bases pour ensuite faire évoluer le genre et l’industrie. Car, n’oublions pas, le milieu des années 90, c’est l’âge d’or des jeux de casino et Trump Castle est tout juste avant!

Pour conclure, un jeu que je conseille surtout pour son aspect historique. Si vous voulez jouer à des bons jeux de casino pour DOS qui même vu d’aujourd’hui sont encore très excellents, je vous orienterais à la place vers Trump Castle 3, Lucky’s Casino Adventure ou encore ceux développés par Accidental Software.

Merci,
Napostriouf Sar