Robinson’s Requiem

Bonjour cher interno-spectateur,

À mon side job, il y a un de mes collègues qui voulait absolument voir plus de jeux RPG sur mon blog. Bien que je n’aime pas me faire demander de présenter tel ou tel autre jeu, c’est vrai, il fallait que j’en présente d’autres. D’autant plus les jeux RPG sur PC sont la preuve que le monde du RPG était bien vivant avant l’arrivée des japonais en la matière. Certes, je ne peux pas présenter toujours des jeux datant AVANT cette époque mais je peux néanmoins présenter l’évolution parallèle qu’il y avait entre le RPG à l’occidentale versus le RPG à la japonaise.

Bien entendu ici je présenterai un RPG à l’occidentale avec comme sous-genre l’univers de l’exploration spatiale et la survivance en milieu hostile ou préféré un «survival rpg» ! Il s’agit du jeu Robinson’s Requiem développé et distribué par Silmarils en 1994. Pour ceux qui connaissent bien Simarils, il s’agit en effet de la cie Français connu pour le développement jeu Deus. Deus qui pourtant est la suite de Robinson’s Requiem bien que la grande majorité d’entre-vous ne le sachiez pas.

Est-ce un bon jeu? Pour vous être franc, comme à peu près tout jeu made in France, il y a une excellente enveloppe et d’excellentes idées mais une horrible conception qui rend le jeu à la fois chiant, frustrant voir quasi-injouable avec une histoire minable mal conçue et revisité 150 mille fois en plus d’être mal acté; jeu qui la seule utilité de son existence aura probablement été d’ouvrir la porte à l’ajout de la 3D dans l’univers des jeux RPG à l’occidentale. Donc non, il s’agit d’un très mauvais jeu.

Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi les français focussaient autant sur la présentation et bâclent toujours leurs jeux. Car on s’entend ici, un jeu de rôle survival spatiale ça a tout le potentiel d’être winner. Premièrement pour que ce soit winner, ça prend une bonne histoire dans laquelle on peut s’attacher psychologiquement à notre personnage principal, deuxièmement, une bonne ambiance pour laquelle on embarque dans un rythme qui nous incite à aller plus loin et troisièmement, surtout un gameplay jouable. Lorsque je dis jouable, ça veut dire un jeu où tu peux avoir les explications des fonctions et de ce quoi tu fais à l’écran et non pas être obligé de déterrer un manuel de 500 pages pour qu’en bout de ligne, on soit écoeuré avant même d’y jouer. Techniquement, si ton personnage connaît de quoi ce n’est pas normal que tu ne saches pas à quoi servent tes outils. C’est le strict minimum logistique pour un jeu RPG. Le but du jeu, c’est contrôler le personnage en faisant une histoire qui nous est propre et non pas de faire chier le joueur avec des modalités qu’on est supposé déjà connaître…

Pour conclure un jeu néanmoins joli qui a un été pilier en matière d’introduction de 3D dans un jeu RPG, mais c’est pas mal tout ce qui résume son intérêt. Pour le reste, il s’agit d’un déchet qui devrait être oublié sauf pour ceux qui l’histoire des jeux RPG les intéressent. Donc non, un jeu que je conseille à personne à moins d’être totalement masochiste.

Merci,
Napostriouf Sar