Archives de catégorie : Éducation

TypingMaster Games

TypingMaster Games

Bonjour cher interno-spectateur,

Je passe mon temps à écrire des articles afin de vous éduquer à propos d’une certaine culture disparue dans laquelle j’étais en plein cœur en racontant des anecdotes parfois savoureuses parfois amères, tout dépendant du point de vue. Bien qu’aujourd’hui, je ne ferai pas exception à la règle, je vais vous présenter un jeu qui encore aujourd’hui peut vous aider à vous développer au clavier.

Comme vous l’avez sans doute deviné avec cette dernière phrase, il s’agit ici d’un jeu éducatif du nom de TypingMaster Games développé et distribué par TMProductions en 1996, où vous apprenez à taper du clavier, un peu comme Mario Teach Typing, mais en plus mature où vraiment 100% de la conception est dirigé pour vous améliorer au clavier que ce soit niveau dextérité ou vitesse. Et pour ce faire, ça prend 4 mini-jeux aux orientations afin de non seulement vous stimuler psychologiquement à vouloir apprendre, mais également vous permettre d’être réactif. Vous savez, la dactylographie ce n’est pas juste savoir écrire rapidement sans jamais faire d’erreur de frappe. Non, la dactylographie, c’est aussi être en mesure d’écrire dans un délai prescrit. Ni trop vite, ni trop lent. Savoir fonctionner à un rythme qui fait en sorte que vous puissiez suivre n’importe lequel niveau le cours des événements… Écrire trop vite, vous empêche d’être réactif en situation en temps réel ou « live » si vous préférez! Parce que justement, en allant plus vite que le violon, vous devez toujours tout récapituler afin de vous remettre dans le contexte de l’événement avec les désagréments qui vont avec, dont en autres de manquer ce qui se passe pendant que vous récapitulez pour remettre en contexte. Tandis que de l’autre côté, si vous écrivez trop lentement, vous allez être une béquille pour tous ceux qui veulent avoir votre compte-rendu. Donc, c’est pour ça qu’il est plus qu’essentiel de développer un certain rythme à la dactylographie si vous désirez être polyvalent à la touche et ainsi augmenter vos probabilités de réussir dans pratiquement tous les domaines d’emploi existant où votre acquis sera un plus. Oui, même si vous êtes un ouvrier en usine qui classer des élastiques, bien il y a des chances que si vous maîtrisez votre doigté à la perfection, bien, vous pourriez un jour devenir boss ce qui serait un gros plus. Et c’est d’ailleurs dans cette mentalité des choses que ce jeu a été développé en tant que jeu. Vu qu’il sert à former les gens dès leur enfance tout en laissant bien entendu la place aux adultes qui auraient du retard à ce chapitre.

Quels sont les quatre mini-jeux? Le premier, c’est le classique jeu de réactivité où des lettres, chiffres et symboles vous sont présentés afin que vous puissiez mesurer votre moyenne en temps réel. Mais ce que cette version a de plus que la version classique de celui-ci, c’est qu’on puisse non seulement choisir entre un délai prescrit ou un nombre de caractères à taper, mais on peut le configurer afin qu’on puisse avoir une vue objective de nos performances. Parfois savoir qu’on écrit en moyenne à telle vitesse, ça ne veut pas dire qu’on va évaluer efficacement notre constance.

Le deuxième jeu, à première vue pourrait sembler inutile, vu qu’il s’agit de faire tomber des chiffres dans des cases tout en devant taper une lettre qui l’empêche d’aller n’importe où. Oui, ça aide bien entendu à développer votre réactivité, mais ce n’est pas tout. Ça vous aide aussi, à vous empêcher de regarder votre clavier et par conséquent d’être observateur! En quoi, c’est utile d’être observateur lorsqu’on fait de la dactylographie? Bien entendu, ça sert à pouvoir interagir avec ce qui se passe devant vous sans lâcher votre clavier. Ce qui à long terme, théoriquement, va vous aider à réduire vos fautes de frappe et bien sûr vous permettre d’avoir une vue plus globale, de ne pas être fixé sur les caractères que vous êtes entrain d’écrire. Car parfois, des erreurs sont uniquement visibles lorsqu’on a le plein contexte de ce qu’on a écrit.

Le troisième jeu, c’est un genre de pacman dactylographique. Qu’est-ce que ça vous emmène de plus que les deux précédents jeux? La capacité d’écrire sous pression. Lorsque vous appuyez sur la touche qui oriente votre destination, vous devez attendre que votre wannabe pacman soit rendu à l’autre point de destination si vous voulez changer de direction. Ce qui vous force d’être à la fois réactif, à la fois d’être patient, à la fois d’être rapide et également à la fois d’utiliser votre logique malgré ces trois autres facteurs à gérer. Ce qui est très stressant! Donc en sachant gérer ce stress, bien, vous serez préparé aux situations où tout n’est pas constant. C’est donc à vous en tant dactylographe d’imposer cette constance.

Le quatrième jeu, il s’agit ici d’un genre de tetris où vous écrivez des mots. J’espère qu’ici, vous avez compris que l’idée, c’est qu’après avoir complété avec brio les 3 précédents jeux, c’est être mesure d’appliquer ce que vous avez appris dans la vraie vie, donc en utilisant des mots complets. Si vous capable de travers tous les niveaux de ce quatrième, théoriquement ça signifie que vous êtes prêt d’un point de vue dactylographique à n’importe laquelle situation.

Pour conclure, il s’agit un jeu éducatif qui bien entendu n’est pas si facile que ça à maîtriser, donc qui aura pour vous un impact sans précédent qui pourrait changer complètement votre vie! Et pourtant, je dis ça vraiment sans exagérer. Il s’agit d’un jeu, qui malheureusement passe trop souvent inaperçu dans les communautés modernes de rétrogaming (vive les paradoxes) qui trop souvent est considéré comme étant une application d’apprentissage, plutôt qu’un jeu d’apprentissage, ce qui est pourtant assez différent. Je le conseille donc à tout le monde, même ceux qui maitrise l’art moderne de la dactylographie, car ce jeu permet d’aller plus loin que n’importe programme d’apprentissage moderne en la matière. Même la version la plus récente de TypingMaster Games est inférieure à celle-ci!

Merci,
Napostriouf Sar

Rodney's Funscreen

Rodney’s Funscreen

Bonjour cher interno-spectateur,

On ne peut pas parler de rétrogaming des années 90 sur PC/DOS sans parler des jeux éducatifs, c’est donc pour ça qu’aujourd’hui, je vous en présente conçu par quelqu’un qui est devenu populaire quelques années plus tard pour un jeu complètement différent, Parappa the Rapper. Mais bon, comme vous avez probablement compris, aujourd’hui, je ne vous présente pas un jeu emblématique des années 90, mais bien un jeu qui a su faire son chemin au point d’avoir une série. Il s’agit d’un de la série de Rodney du nom de Rodney’s Funscreen développé Rodney Greenblat de Art in the Box, mais distribué par Activision, Inc. en 1992.

Vous trouvez ça narcissique que l’auteur ait nommé son jeu d’après son véritable prénom? Bien, c’est justement ce genre de narcissisme qui fait en sorte qu’on peut avoir des approches différentes. Parce qu’un narcissique n’écoute jamais les autres. Il fait à sa tête, même si tout le monde autour dit que ses travaux sont de la véritable marde, le narcissique va quand même y aller de l’avant. C’est une façon de faire un pied-de-nez à ceux qui essaient de l’écraser, même si paradoxalement parlant la nature narcissique d’un individu vise à ce qu’on ne parle que de lui. Donc par transposition, une forme indirecte de condescendance pseudo-hiérarchique. C’est toutefois contextuellement parlant très bien! C’est d’ailleurs pour ça qu’il a pu être remarqué par un major. Maintenant, est-ce que le fait d’avoir été remarqué par un major a été une bonne chose? De son point de vue, c’est sûr que oui, puisque ça lui a permis de vivre économiquement de sa passion. Mais du point de vue du gamer, non! Une fois que son style a été établi, les majors ne permettent jamais le développement d’une nouvelle approche. C’est d’ailleurs pour ça qu’une fois qu’il finit par être associé à un major, ils l’ont confiné à un rôle de dessinateur voire infographiste. Ils l’ont complètement éloigné de toute équipe de conception, puisque justement la créativité c’est l’antithèse des majors, ils ont peur de la nouveauté parce qu’il n’y a pas de statistique concernant la nouveauté, donc ils préfèrent voir les narcissiques faire de l’art visuel et audio en fonction de critères préalablement calculé, comme ça le risque est neutralisé et les quatre-vingt-dix-sept pourcentistes (soit, les gamers mainstream) qui n’essaient jamais de nouvelles choses pour eux ça a l’air nouveau.

Maintenant, revenons à nos moutons et parlons du jeu développé par ce narcissique! Il s’agit de cinq mini-jeux! En fait directement quatre, bien qu’il y ait quand même cinq mini-jeux, puisqu’il y a un des mini-jeux qui a un deuxième mini-jeu à l’intérieur. Alors pourquoi directement quatre? Parce que Barber Joe est plus un atelier pour débuter en dessin qu’un jeu. Tandis que les quatre autres mini-jeux sont Dinky’s House (où vous jouez à la cachette, mais qui a aussi le mini-jeu d’explorer et avoir des expériences loufoques à l’intérieur de la maison, d’où le « deux mini-jeux en un » comme évoqué préalablement), Guess-o-Matic (un genre de jeu de mémoire où vous devez associer l’image présentée par le CPU), Too Many Monsters (où vous devez compter les monstres afin qu’ils puissent retourner sur leur planète ou se cacher dans un cratère) et Alphabeeps (où vous devez choisir la première lettre représentant les mots des images montrées afin que le terrorisant monstre Alphabeeps fasse une activité loufoque). Comme vous pouvez le constater dans la manière que j’ai décrit les mini-jeux, la clientèle visée est d’âge préscolaire… Donc pas le genre de jeu à présenter à un enfant de six ans, parce que là, ce serait une insulte à son intelligence et vous risqueriez même de nuire à son développement que d’y imposer ce jeu, à moins qu’il ait un retard intellectuel. Ceci étant dit, j’ai bien spécifié que d’y imposer ce jeu pourrait lui être dommageable et non de le laisser jouer à ce jeu. Car même si votre enfant est plus âgé que l’âge préscolaire joue à ce jeu, ça ne va pas lui nuire. Car, il se peut qu’il y trouve son intérêt en utilisant sa créativité. Comme pour utiliser sa créativité, ça prend de l’inspiration et pour être inspiré bien, il ne faut pas que qui ce soit y impose de le faire… Puisque lorsqu’on se fait imposer de quoi on devient normatif, soit l’antithèse de la créativité. D’où l’importance de ne pas imposer ce jeu à un enfant de six ans et plus!

Niveau technicité, il s’agit oui d’un jeu de 1992, mais qui prend en charge tous les modes audios et graphiques de l’époque. Ce qui est assez rare pour un jeu éducatif d’être à la fine pointe technique de la génération où elle est… Car justement, l’idée d’un jeu éducatif, c’est de s’assurer que les parents de l’enfant qui va y jouer soient capable de maîtriser les subtilités de l’engin afin de mieux encadrer leur chérubin lorsqu’ils ont des blocages!

Bref, un des rares jeux éducatifs top-notch qui encore aujourd’hui pourrait être utile aux parents qui s’occupent de leurs enfants. Et également, un jeu qui devrait attirer l’attention des historiens en matière de rétrogaming justement pour la présence du légendaire Rodney Greenblat.

Merci,
Napostriouf Sar

Christmas Matchup

Christmas Matchup

Bonjour cher interno-spectateur,

Et bien oui, au cas que vous ne l’auriez pas remarqué aujourd’hui c’est Noël! En ce 25 décembre 2014, vous vous demandez sûrement quelle version de la vision de Noël suis-je sur le point de vous présenter en tant que jeu? Non, ce n’est pas une vision de Saint-Nicolas (père noël), aujourd’hui je vous présente un jeu qui se veut éducatif en présentant un point de vue chrétien de Noël; notez bien que je n’ai pas dit religieusement. Et pour les plus crétins (non, je n’ai pas dit chrétien) d’entre vous qui allez me bombarder de propagande comme quoi Noël ce n’est pas la glorification de la naissance du petit Jésus ou whatever la marde que vous allez ironiquement religieusement réciter sans réfléchir avec votre brainwash collectif pour dire qu’à l’origine c’est la fête du solstice d’hiver! Justement même du point de vue chrétien, Noël n’est pas une fête de glorification. D’ailleurs, la glorification c’est antichrétien… Vous allez me dire: « Oui, mais la toune de Noël, glooooo ooooo ooooo ooooo glooooo oooo ooooo glooooria… Gloria, ça veut dire gloire! Donc il s’agit d’une forme de glorification! » En effet, mais ça, c’est un chant religieux d’institution, contraire aux préceptes même des 10 commandements, vu qu’il s’agit d’une forme d’idolâtrie. Comprenez une chose, une festivité n’est pas glorification, mais bien une icônisation. C’est-à-dire, qu’on se sert de référence pour se rappeler d’une idée voire idéologie dépendant de l’icône en question. Un authentique chrétien est par définition un athée (ne pas confondre avec nihiliste, même si la plupart des gens qui se prétendent athées sont en fait nihilistes). Vous le saviez ça? Parce qu’un chrétien n’est pas supposé fait référence à un quelconque théisme tout au long de sa vie. L’être humain a été doté d’intelligence et d’esprit, c’est donc à nous de s’en servir. Oui, la Bible est bien à condition d’utiliser ta tête, de ne pas t’empêcher d’exister. La Bible sert d’exemple, c’est à toi en tant qu’individu de créer ta propre conscience et de vivre en fonction de tes choix. Les chrétiens oui croient au théisme, mais pour le jugement dernier… Les authentiques chrétiens croient qu’ils seront jugés au moment de leur décès en fonction de ce qu’ils ont accompli dans leur vie. C’est une idéologie comme un autre et ça se respecte tant que ça reste dans le domaine privé. Le théisme chrétien, c’est de quoi personnel et privé, ça n’a pas sa place sur la voie publique. C’est pourquoi un chrétien est idéologiquement athée.

Trêve de mon shoutout face aux antichrétiens nihilistes qui sont ironiquement plus religieux que les chrétiens, le jeu aujourd’hui est un jeu de mémoire éducatif de Noël avec des références bibliques du nom de Christmas Matchup! développé et distribué par Dan Sharpe de Godly Games en 1994. Un jeu pas si cool, pas si mauvais, justement dans les standards de ce qu’on pourrait penser d’un jeu mémoire indépendant de l’époque. Mais ça reste quand même un jeu de Noël et je sais que si ce n’est pas moi qui le présente, personne ne va le présenter. Donc, comme vous pouvez le constater dans la vidéo ci-dessous, il y a des explications pour chacune des cartes avec des petites cantiques traditionnelles de Noël. Donc, oui ce jeu-là est religieux parce qu’il poursuit une certaine tradition (idolâtrie) au lieu de simplement en faire référence (icônisation) pour être mieux cultivé et avancé dans ses analyses sociologiques.

Bref, il s’agit d’un jeu de Noël religieux, donc c’est pour ça que nombreux ne le présenteront jamais, car de l’idolâtrie d’aspect religieuse mène invariablement à de la propagande. Mais, vu qu’il y a tellement de propagandes qui cherchent à écraser le Noël chrétien, que je me devais d’en présenter au moins un, même si je ne suis pas un grand fan de la religiosité chrétienne. Car après tout, la Bible si vous la lisez, restez en mode étude au même titre que lorsque vous lisez des ouvrages de sociologie ou même de psychiatrie. Comme pour tous ces ouvrages, il y a beaucoup à apprendre mais surtout à observer! Mais si tu suis à la lettre tout ce que tu lis, bien, tu es un idiot parasitaire! Utilise ta tête, ta logique ça vaudra mieux pour se fabriquer un monde meilleur pour tout le monde, y comprit toi-même.

Merci,
Napostriouf Sar

Thomas the Tank Engine 2

Thomas the Tank Engine 2

Bonjour cher interno-spectateur,

Dans le passé je vous avais présenté le premier opus de la série Thomas the Tank Engine & Friends. Aujourd’hui, je vous présente le second opus cette série plutôt médiocre, mais qui aux USA a quand même eu une certaine popularité notamment à cause de la série de dessin animé du même nom, pourtant qui jusqu’au milieu des années 2000 était totalement inconnu ailleurs. Donc, comme vous pouvez le comprendre, en tant que Québécois, je n’ai pas tant d’histoires que ça à raconter sur ce jeu. Thomas the Tank Engine ne fait pas partie de ma culture cinématographique. C’est d’ailleurs pour ça que même si le premier opus de la série a été la vidéo la plus regardée de ce blog, je n’avais pas décidé de faire d’article sur le deuxième, pourquoi présenter un jeu si je n’ai rien à dire. Mais comme vous pouvez le constater au bout de quelques années (aujourd’hui), je me suis ravisé, car j’ai peut-être une petite anecdote autre juste de la critique à propos de ce jeu de course éducatif basé sur un dessin animé qu’était Thomas the Tank Engine 2 développé par Peakstar Software, mais distribué par Alternative Software en 1993.

À l’époque, ce jeu n’intéressait personne dans mon entourage et qu’aux USA en 1993, la série commençait à moins intéresser les enfants (bien que de nos jours en 2014, elle soit redevenue populaire). Donc le jeu s’est perdu dans la brume… Pendant de nombreuses années, ce jeu ne figurait même plus dans aucune database. Veut ou ne veut pas, ce jeu-là même pour l’époque, malgré la franchise, était devenu dur à trouver. Il s’agit d’un flop commercial qui a failli tuer Alternative Software qui avait beaucoup misé sur les campagnes publicitaires, principalement pour sa plateforme sur Amiga, mais également pour cette version PC/DOS présentée dans la vidéo. Vu que Amiga était entrain de mourir, Alternative Software a fait de la publicité dans le vide, vu que la franchise n’était plus aussi appréciée des jeunes les parents de ceux-ci n’étaient pas plus intéressés par la version PC/DOS… Sans compter qu’à l’époque il n’y avait pas encore d’effet nostalgique pour les plus vieux, donc Thomas the Tank Engine n’intéressait pas les adultes, sans compter que l’engin utilisé dans ce deuxième est le même que dans le premier opus avait comme unique différence c’est qu’on fait des courses contre un CPU mal calibré. Avec ces amalgames de facteurs, on comprend assez vite pourquoi, qu’il ne se soit vendu à seulement une centaine de copies alors qu’il y a près d’un demi-million de dollars investi en publicité. Dégueulasse non?

« Ce deuxième opus est quasi pareil que le premier? Alors pourquoi faire en faire une vidéo? » Pour que vous pussiez le voir et l’étudier. Oui, il y a déjà deux personnes qui ont publié une vidéo sur ce jeu, mais sans vraiment le montrer. D’autant plus que la vidéo du premier, je trouvais le jeu sans intérêt pour moi, que je dois admettre que j’avais bâclé ma vidéo au point qu’il s’agissait de la vidéo la plus médiocre que j’avais faite depuis le début de mon blog, même si ça été paradoxalement la plus populaire au plus de 2.8 millions de visionnements. J’avais donc quand même à corriger le tir. Oui, le jeu n’est pas tant le fun que ça, mais je dois admettre que même je ne suis pas issue d’une trâller qui a grandi avec cette culture infantile de Thomas même si c’est de mon époque il y a quand même de quoi intéressant à présenter et d’autant qu’il y a quelques évolutions qui peuvent changer la donne du jeu par rapport au premier le rendant plus attrayant malgré tout.

Quelles sont ces évolutions par rapport aux premiers? Premièrement, on a enfin accès aux gammes de musiques et sons Adlib, donc plus obliger d’être hystérique à tout démolir chez soi et à se demander comment la fermer en écoutant sans fin l’unique et gossante voire achalante musique en PC Speakers. Deuxièmement, il y a possibilité de contrôler la plupart des personnages dans l’émission. En fait, personnellement, je ne les connais pas, donc je ne peux vous dire s’ils sont tous là ou pas, mais j’en suis conscient que les fans de cette série adoreront le fait qu’on puisse avoir cette diversité de personnages donc d’expérience de jeu. Troisièmement, dans le deuxième opus, on a l’essence à gérer, en fait vu que les trains sont alimentés à vapeur, nous devrions l’eau à gérer, mais ça sonnerait bizarre. Mais, avec le personnage de Bertie, ça reste encore correct de dire essence, vu qu’il s’agit d’un autobus. Malgré ces évolutions, le jeu n’est pas sans son lot de glitchs.

« Des glitchs absents dans le premier opus? » vous pourriez me questionner. Exactement, malgré le fait qu’ils ont conçu le jeu avec exactement engin que le premier avec les mêmes techniques de développement et conception c’est comme si le jeu n’avait pas été beta tester. Donc, si on ne fait pas attention au lieu de juste éclater, on reste coincé dans des rails croisés, des roches et dans des fins de segments. Ce qui peut être à l’occasion assez frustrant. D’autant plus, que même CPU se fait à l’occasion prendre dans ces mêmes bugs. C’est quand même étonnant que malgré tout l’investissement publicitaire qu’il y a eu autour de ce jeu que le beta test ait été aussi bâclé, sur des choses aussi évidentes. Et vu qu’à l’époque, faire des patchs pour corriger des bugs étaient ni accessible, ni un standard, bien le jeu va éternellement rester avec ces glitchs et c’est dommage! Parce que techniquement, ce deuxième opus est de loin supérieur au premier.

Bref, un jeu qui a été oublié pour une tonne de facteurs. Mais qui pourrait potentiellement encore intéresser les enfants, vu que la série est redevenue populaire en 2014. Donc, chers parents qui lisez ce blog, prenez note que ce jeu est encore jouable sur des PC de nos jours si vous prenez un émulateur! Donc tout ce que ça vous prend c’est d’avoir le jeu et votre enfant en sera sûrement très content tout autant que les historiens en matière de retrogaming.

Merci,
Napostriouf Sar

Talking ABC’s: A Day At The Beach

Bonjour cher interno-spectateur,

Des jeux éducatifs, il y a beau en avoir des tonnes, je crois ne pas en avoir assez présenté… Surtout ceux que j’ai présentés à date, étaient ceux que j’aimais… Alors de me retourner de l’autre côté et d’en présenter un totalement exécrable. Talking ABC’s: A Day At The Beach développé et distribué par Karen Crowther de Redwood Games en 1992 est un jeu d’épellation où l’on doit associer des lettres à des images pour ensuite en apprendre un mot.

On pourrait dire en regardant la vidéo que graphiquement c’est là où le jeu est le mieux. Malheureusement, lorsqu’on regarde la date de mise en marché on comprend assez vite que sur ce point ce jeu avait un sévère par rapport à son époque. Oui, c’est vrai que la technicité des jeux éducatifs a toujours eu un certain retard par rapport aux types de jeux, mais là, on a l’impression d’être au milieu des années 80, alors qu’il s’agit de 1992… Sachant que le but est l’éducation, il est donc important d’au moins rendre l’interface graphique conviviale, surtout si le publique cible est les jeunes enfants de 2 à 6 ans. Non seulement que c’est à peine présentable vu qu’on est en EGA alors qu’en 1992 le VGA était fortement implanté, mais en plus c’est indigne d’une cie qui était perçu un major en matière de jeu éducatif au point tel que nombreux titres de Redwood Games ont été publié par Apogee, excepté bien entendu celui-ci.

Niveau musique et effets sonores, ce n’est pas le fait que ce soit en PC Speaker le problème. Ça on pourrait facilement s’en accommoder vu qu’il s’agit d’un jeu éducatif donc qui l’ambiance sonore est plutôt secondaire. Non le problème vient du fait que les musiques sont carrément bâclé, fait à la vite et manquant totalement de rythme au point tel qu’on se demande quel genre de sans dessein peut-il trouver que ça puisse être une bonne idée de faire jouer des mélodies agressantes à de jeunes enfants qui sont en phase d’apprentissage… Un enfant en phase d’apprentissage reproduit ce qu’il entend… Et si ce qu’il entend c’est carrément de la merde, bien ce qu’il va faire ce sera de la merde et ça c’est qu’est-ce que tout bons parents veulent éviter. Et niveau voix, ce n’est pas mieux… C’est à peine audible. Déjà qu’on critique souvent les enfants d’être incompréhensible parce qu’ils ne prononcent pas bien toutes les syllabes, là c’est clair que le but des concepteurs était de faire vivre l’industrie des orthophonistes!

Et que dire des modes de jeux qui non seulement manquent d’originalité mais sont carrément inintéressants. Est-ce qu’il y a vraiment des parents qui ont été jusqu’à torturer leurs enfants en les forçant à «jouer» à ce déchet? Associer des lettres à des images dans un fond bleu avec un minimum d’interactivité et prenant 1000 ans les associer les uns avec les autres, vu qu’on doit contrôler avec le clavier pixel par pixel… Il y a de quoi devenir blasé quasi-instantanément…

M’enfin un jeu qui sans surprise, je vous déconseille totalement et surtout que si vous êtes un père ou mère d’un enfant, ne surtout pas mettre votre devant ce jeu… Mettre votre enfant devant ce jeu serait de la cruauté mentale qui nécessiterait fort probablement l’interface d’un service de la protection de l’enfance ou la DPJ comme on dit par ici.

Merci,
Napostriouf Sar