Ball Race

Bonjour cher interno-spectateur,

Nombreux d’entre vous vouliez voir un jeu vraiment obscur. Mais sachez qu’un jeu vraiment obscur, il a des raisons d’être obscur. Donc n’est pas nécessairement excessivement «kewl». Mais comme pour tout ce qui est resté dans l’obscurité il y a néanmoins une bonne histoire à raconter ce dont pourquoi aujourd’hui je fais mon article sur un jeu course de ballon indépendant du nom de Ball Race développé et distribué par Carl McLawhorn en 1988.

Notez bien que dans mon introduction j’ai utilisé les termes «pas nécessairement excessivement kewl»! Que voulais-je dire par là? Bien comme dans plusieurs jeux indépendants qui deviennent plus tard des obscurités, les auteurs ont toujours des projets ambitieux à un point tel que même si on n’a pas une version si intéressante que ça dans nos mains, on est prêt à l’encourager à continuer son projet. C’est pas mal ce qui s’était passé à l’époque avec ce jeu DOS au travers des BBS. L’auteur n’a malheureusement jamais fini ce jeu. Donc sans être mauvais vu qu’il est incomplet, il y a un manque flagrant d’interactivités. Donc le jeu devient vite redondant et ce non pas après plusieurs parties, mais carrément pendant votre première partie…

Graphiquement et niveau sonore on s’entend qu’on parle d’un jeu 1988, époque le dos n’était pas encore très utilisé pour le gaming. Il y avait quelques jeux, mais ça s’adressait principalement à soit la colonisation du dos ou soit à tuer le temps. Donc, c’est que venant d’un développeur indépendant en solo, un jeu de 1988, graphiquement et sonorité qu’il soit assez minimaliste sur ces points.

Niveau gameplay c’est là le que jeu avait du potentiel. Ce qui est bien avec nos ballons de courses c’est qu’ils réagissent vraiment en ballon; rebondi, perd ou prend de la vitesse tout dépendant de la façon qu’on rentre en contact avec les obstacles et adversaires. C’est sûr que vu d’aujourd’hui on peut se dire heureusement que les ballons réagissent comme un ballon! Mais à l’époque, un jeu qui respectait la gravité et la logique de l’objet qu’on utilise n’étaient pas automatiquement un standard, donc c’est quand même un exploit pour 1988 vu que les références en la matière n’étaient pas nombreuses les développeurs fonçaient dans du néant. Ce qui est bien avec ce jeu on peut utiliser le cruise control à divers niveaux, pas juste pour atteindre une vitesse maximale, ce qui peut être très utilisé pour ramasser notre énergie lorsqu’on se ramasse en bas de 40%. Car oui, à 40% nous ne pouvons plus activer notre bouclier ce qui fait en sorte que l’on doive développer certains talents de pilotage. Le fait que nous puissions mettre des mines movible peut nous permettre de prendre un certain avantage tactique. Mais ça finit là! Tous les autres features qui avaient été annoncé pour les versions «futures» telles que la poussière de vitesse (une sorte zone d’accélération), une nappe de graisse (zone où on dérape), les champignons d’Alice (pour rétrécir votre ballon pendant un court moment; oui bien avant Mario Kart, l’idée avait été lancée) et les torpilles (pour attaquer directement) n’ont malheureusement jamais été développé, ce qui a tué le projet et la fait mettre aux oubliettes, d’où il est devenu une obscurité.

Néanmoins un jeu qui mérite d’être parlé non pas parce qu’il est cool! Non pas parce qu’il est rare! Non parce que son histoire est pas mal la représentation typique du développement de jeux indépendants. Vous savez les développeurs qui finissent par manquer de temps parce qu’ils manquent d’argent pour financer le temps du développement de ce genre de jeu.

Merci,
Napostriouf Sar