Azalta: The Cult of the Raven

Bonjour cher interno-spectateur,

Ça faisait un bon petit moment que je voulais vous présenter un bon petit jeu RPG obscur du milieu des années 90. Vous savez le genre de jeu conçu par des fans de RPG indépendant pour des fans de RPG puriste. Donc vous pourrez le constater dans la vidéo l’approche du jeu est vraiment underground et pour les plus geeks d’entre-vous, allez reconnaître l’approche qui n’est pas sans rappeler le style ultima mélangé avec du «rogue-like» comme on voyait tant dans les BBS téléphonique!

Azalta: The Cult of the Raven développé et distribué par PsychoSoft Entertainment en 1996 est ouitrès old school comme approche. Autant graphiquement que niveau gameplay, le jeu semble tout droit sorti d’un BBS téléphonique en ANSI, c’est-à-dire que chaque lettre du clavier fait une commande unique et chaque personnage est indépendant, donc que l’on doit contrôler un par un pour se rendre à destination même si on est un «clan» de 4 qui ont tous le même objectif. L’automate control des membres du party secondaire n’était pas encore un standard. En fait, à cette époque il l’était pour les jeux à l’approche japonaise, mais celui-ci vu qu’il a été fait selon une approche puriste, bien il a le style Nord-américain du RPG.

Parmi les plus lobotomisé du cerveau d’entre-vous, certains me diraient: «Comment ça puristes? C’est les Japonais qui ont inventé les RPG.» FAUX! Et archi-FAUX. Les jeux vidéo RPG sont originels des USA (bien qu’en improvisation ce soit originel du 16e siècle d’Italie; mais les jeux vidéo RPG bel et bien des USA) que ça vous plaise ou pas. Lorsque les Japonais sont arrivé dans le monde des jeux RPG au milieu des années 80, l’univers RPG était déjà bel et bien implanté à cette époque. Les Japonais ce qu’ils ont fait, c’est changer l’approche. Car il ne faut pas se leurrer, le peuple Japonais est un peuple essentiellement conservateur. Le peuple japonais n’est pas un peuple d’inventeurs, mais bien un peuple PERFECTIONNISTE. Donc tout ce que nous la société occidentale avons créée, eux de leur nature perfectionniste vont le rendre encore meilleur. Mais ne leur demandons pas d’être créatif, la créativité c’est l’antithèse de la culture japonaise, que ce soit dans les robots, jeux vidéo, dessin animé, bande dessinée, stratégie militaire, etc. En d’autres mots, les Japonais ne s’aventurent jamais en terrain inconnu, donc il faut arrêter de leur attribuer des accomplissements et traiter le reste du monde d’abrutis alors que c’est clairement non fondé. Les Japonais ont leur force et nous avons nos forces. Il faut comprendre qu’une condescendance injustifiée mène quasi-invariablement à l’assimilation. Par conséquent nui, voir castre carrément toutes formes de «révolutions» créatrices.

Pour revenir à nos moutons, comme vous allez remarquer en regardant la vidéo, disons que niveau storyline c’est tellement classique qu’on a beau savoir qu’est-ce que notre mission, on n’est pas tout à fait certains de ce qu’on doit faire. Donc oui, je tournais pas mal en rond, parce que je ne savais pas trop par où commencer. Mais bon, c’est ça les RPG puriste, ça te donne tellement de liberté qu’avant même d’avoir commencé on s’y perd. Toutefois, la force de cette approche c’est qu’une fois tu as réussi à pénétrer dans l’univers, il est difficile psychologiquement d’en ressortir. Car vous aurez tellement vous-même forgé l’histoire que vous allez VRAIMENT vous identifier aux personnages. Vous savez c’est ça à la base un jeu de rôles. Ce n’est pas de suivre une histoire, mais bien de la créer.

Merci,
Napostriouf Sar